Compte-rendu du reportage: « Violence conjugale, le cercle infernal, Temps Présent »
Une mère a perdu sa fille car son compagnon l’a tué, Stecy une jeune femme de 26 ans a reçu 11 coups de couteau et 3 balles. Une femme sur cinq connait de la violence physique par son conjoint. A son tour, Carole, 32 ans, s’envole sous les coups de son conjoint et laisse derrière elle un enfant de 3 ans et des jumeaux de 8 ans.
En Suisse, toutes les deux semaines une femme est tuée par son mari, une femme est donc plus en danger chez elle que dans la rue. Les victimes vivent une relation « d’emprise » avec leur conjoint, elles les excusent de tout, trouvent des excuses pour ne pas accuser leur agresseur. Certes elles souffrent mais elles ne voient pas et ne comprennent pas les raisons. Ces agresseurs abusent de la faiblesse de leur conjoint(e) en leur disant comment s’habiller ou quoi manger (au restaurant par exemple), en leur faisant du chantage très souvent en rapport avec l’argent ou des objets de valeur.
Les victimes subissent une forte pression de la part de leur compagne/compagnon et sont constamment rabaissées, insultées. Cela prouve que les violences conjugales ne commencent pas par les coups. L’agresseur fait des promesses à sa victime en lui disant qu’il ne recommencera plus mais malheureusement c’est un cycle de violences sans fin…
En France, en 2019, 146 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. 27 hommes ont été tués sous la violence de leur compagnon ou ex-compagnon. 84% des victimes décédées au sein d’un couple sont des femmes.
L’unité de médecine des violences du CHUV est l’un des établissement que les femmes ou les hommes battu(e)s peuvent consulter. Une infirmière rédige des constats médicaux légaux suite à des agressions. Les constats sont utiles pour les victimes quand elles sont dans un cas de procédure judiciaire pour leur rappeler que ce ne sont pas elle les fautives. Pour cela l’infirmière va prendre des photos des lésions, la victime va lui décrire les actes de violences qu’elle subit pour pouvoir par la suite se défendre en justice contre le ou la conjoint(e). Pour 40% des femmes battues les coups et pressions morales ont commencé lorsqu’elles étaient enceintes.
Le centre Malley Prairie (à Lausanne) accueille des femmes battues qui ne savent pas où aller car elles ne peuvent pas compter sur leurs proches ou qu’elles n’ont pas assez de moyens. Les employés de ce centre soutiennent mentalement les victimes.
Enfin, le planning familial est un endroit où les personnes victimes de violences conjugales peuvent se rendre. Des bénévoles les accueilleront. Elles pourront se confier et être aidées.
Sources: – youtube: reportage « Violence conjugale, le cercle infernal, Temps Présent«
– « Etude Nationale sur les morts violentes au sein d’un couple », 2019, Ministère de l’Intérieur, Délégation aux victimes
31 mars,
Houzel Clara, Fressange Agathe