La liberté d’expression est un droit fondamental. Mais elle n’est pas la même dans tous les pays : censure, journalistes emprisonnés, exécutés, pression financière, l’état des lieux semble alarmant… Heureusement, des défenseurs agissent.
Au classement mondial de la presse, en 2015, la France a subi une forte régression au point qu’elle n’est plus que 38ème et ne figure pas parmi le palmarès des pays les plus libres. Suite aux attentats de Charlie Hebdo, cette liberté d’expression a été mise à mal. De plus, les médias et la presse n’appartiennent qu’à peu de groupes financiers, comme Bouygues, Dassault, Lagardère : cela pose le problème de la concentration des médias, peu garante de la liberté d’expression. Reporter Sans Frontières reproche à la France la violence faite aux journalistes lors des manifestations, et dénonce un niveau élevé de conflits d’intérêts. Les pays nordiques (Finlande, Danemark, Norvège), prennent la première place grâce à des indicateurs bien définis; par exemple, le niveau des exactions, l’indépendance des médias, la transparence et l’autocensure.
Au fond du classement, la Syrie (pays le plus meurtrier avec 5 journalistes tués), mais également la Chine, qui censure fortement les journalistes t les médias. Lors des Jeux Olympiques de Pekin, en 2008, Reporter Sans Frontières a hissé un drapeau avec les anneaux olympiques en forme de menottes, car ce pays viole la Déclaration des Droits de l’Homme au moment même où il accueille une réunion internationale symbole de fraternité. On peut voir aujourd’hui, sur les panneaux publicitaires de nos villes, une campagne d’information sur la nécessité de ne pas fermer les yeux sur ces crimes qui mettent à mal notre liberté.
Jade Faye (3ème)
