La plus grande forêt du monde est au service du monde : elle régule notre climat en absorbant beaucoup plus de CO2 qu’elle n’en produit, elle nous offre une diversité végétale et animale très riche, elle nous fournit de nombreuses matières premières. Mais nous la détruisons…
La forêt amazonienne (située en Amérique du Sud, au Brésil pour une grande part) est la plus grande forêt tropicale de la planète et abrite une biodiversité exceptionnelle et très diversifiée. Ce trésor, appelé « poumon vert de la planète », est détruit année après année : plus de 20 % de sa surface a disparu. Elle est sans cesse mise en danger par l’activité dévastatrice du président Jair BOLSONARO qui soutient la déforestation et favorise le développement de l’agriculture et de l’extraction minière. Les incendies sont de plus en plus nombreux et sont très dévastateurs; ils sont causés par la déforestation de plus en plus importante, par la sécheresse et le réchauffement climatique qui est un facteur aggravant. Comme cette forêt joue un rôle essentiel dans la stabilité du climat mondial, la situation est catastrophique, car, dans 50 ans, elle aura totalement disparue, si rien n’est fait. L’urgence est absolue, il est temps d’agir, avant d’atteindre le point de non retour.
La forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale du monde avec une superficie totale de 550 000 000 hectares. Elle existe depuis 55 millions d’années et elle possède une richesse d’espèces végétales et animales qui ont contribué à la survie et au bien être de l’humanité toute entière. Elle regroupe plus de 427 espèces de mammifères, plus de 1290 espèces d’oiseaux et plus de 40 000 espèces végétales dont plusieurs espèces protégées. Certains arbres ont 200 , 300 ans et même 1000 ans, des animaux mangent les fruits des arbres et dispersent ainsi les graines à de nombreux endroits, ce qui favorise le repousse de nombreux arbres. Grâce à la photosynthèse, elle procure de l’oxygène à la planète en capturant le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, ce qui lui doit le nom de « poumon de la planète ». Le fleuve amazone représente la force vitale de toute l’Amazonie.
Mais, depuis ces dernières années, cette richesse est mise en danger par l’activité humaine dont la déforestation excessive, l’exploitation agricole, l’extraction minière, les très nombreux incendies. Plus elle est détruite et plus elle rejette du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, ce qui aggrave le réchauffement climatique : désormais, elle rejette plus de carbone qu’elle n’en consomme. La forêt amazonienne est menacée par le gouvernement brésilien de Jair BOLSONARO, qui soutient massivement la déforestation, le développement intensif de l’agriculture et de l’élevage, l’extraction minière. Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, la déforestation moyenne annuelle en Amazonie a augmenté de 75% par rapport à la décennie précédente. La politique menée par BOLSONARO encourage l’action des industriels et leur avidité financière.
L’Amazonie regroupe 30 millions de personnes, dont 500 tribus. 340 000 autochtones (équivalent à 1/3 de la population française) voient leur lieu de vie menacé par la déforestation, si celle-ci se poursuit. La déforestation est beaucoup trop importante ce qui alerte les scientifiques sur la possibilité que l’Amazonie se transforme en savane. Suite au morcellement de la forêt, les populations animales et végétales sont éloignées les unes des autres et il n’ y a plus d’échanges entre elles, ce qui entraîne une diminution de la biodiversité.
Le problème est que cette forêt représente une richesse pour de nombreux pays par l’exploitation de son bois, et elle fournit une partie de la production mondiale de la viande. Depuis ces 100 dernières années, suite à la déforestation, les agriculteurs se sont approprié les terres pour les transformer en élevage de bétail, en patûrages, en champs de soja pour nourrir le bétail élevé partout sur la planète, ou en plantation de cannes à sucre. Entre 2014 et 2017, l’Amazonie a perdu 15,4 % de son espace forestier. Les feux déclenchés volontairement par les agriculteurs pour enrichir les sols, ou par la sécheresse, aggravent le réchauffement climatique. Ils s’étendent sur plus de 1,2 millions de km2, soit plus de deux fois la taille de l’Espagne. En août 2022, le Brésil a dénombré 3358 incendies en forêt amazonienne. Ce chiffre est trois fois plus élevé qu’en août 2019, ce qui montre bien l’urgence de la situation et la nécessité d’agir au plus vite.
Devant l’ampleur de ce massacre et des nombreuses conséquences qu’il engendre sur notre planète, il ne faut pas rester impuissant, il faut agir au plus vite pour protéger la forêt amazonienne. Il est nécessaire de mettre un terme à la déforestation : Il faut l’exploiter tout en la laissant se régénérer, comme cela a toujours été fait, avant. Il faut dénoncer la politique dévastatrice du gouvernement brésilien qui encourage la déforestation au profit d’activités économiques comme l’élevage, la production de soja, l’extraction de minéraux. Mais il faut aussi réduire sa consommation de viande, pour qu’on ait besoin de moins de soja pour le bétail.
25% des médicaments occidentaux proviennent de la forêt amazonienne. En testant de nouvelles plantes, les chercheurs pourront découvrir de nouveaux traitements contre des maladies graves et sauver ainsi de nombreuses vies humaines. Certaines plantes sont utilisées pour détruire des cellules cancéreuses, alors que nos activités deviennent un cancer pour ce poumon qui permet de nous soigner : un comble de la bêtise humaine!
Il faut agir aujourd’hui pour les générations futures, car dans 50 ans elle aura totalement disparue si rien n’est fait, ce qui serait dévastateur pour l’humanité toute entière.
Clara Bros (4ème)