La permaculture revient à la mode ces dernières années, et pour cause. Tournée vers des pratiques simples et sans chimie, elle peut nous aider à nous procurer une bonne alimentation tout en préservant les ressources de notre terre. Au collège Bossuet, nous avons rencontré et interviewé madame Doussaud, professeur en SEGPA qui pratique avec sa collègue Maryna Mignon , certains principes « écologiques » avec ses élèves. Elle a bien voulu répondre à nos questions sur les grands principes de la permaculture.
Comment, dans vos activités pédagogiques, parvenez-vous à concilier « se nourrir et préserver la planète », notamment à travers les activités au jardin ?
Il faut limiter les gestes techniques. Il faut laisser régénérer les plantes dans leur état naturel, ce qui implique moins d’arrosage, mis à part dans les périodes de forte canicule, et donc moins de travail du sol.
Comment mettez-vous en œuvre le recyclage, plus particulièrement des déchets végétaux alimentaires, ainsi que du papier et du plastique ?
Pour le papier et le plastique au jardin, tout plastique est banni. En tout cas, on en utilise le moins possible.
Pour le papier, nous utilisons les caisses mises à disposition dans les salles qui permettent d’amener le papier directement dans le borne de recyclage du papier. Pour les déchets végétaux alimentaires, nous souhaiterions à l’avenir installer un compost, ce qui serait idéal car les déchets végétaux du self seraient recyclés au jardinet vous savez que le compost c’est une des meilleures sources de nutriments pour enrichir la terre et donc faire pousser les plantes plus vite et mieux.
Comment envisagez-vous de pallier la diminution de réserves d’eau à l’avenir dans vos activités de jardina et au quotidien ?
La méthode que nous employons au jardin est celle de la permaculture qui déjà demande peu d’eau par rapport aux méthodes plus traditionnelles. la seconde technique est d’utiliser des espèces uniquement locales ou qui s’adaptent en tout cas à la chaleur. Nous n’avons pas d’espèces exotiques ou méditerranéennes bien que celles-ci commencent à être adaptées à notre climat.. Nous avons planté des graminées qui demandent peu d’eau. En amont on évite de planter des végétaux trop gourmands en eau, tels que le maïs par exemple.
Dans quelle mesure pouvez-vous privilégier les productions et entreprises locales et favoriser les circuits courts ?
Pour les circuits courts, nous nous attachons à privilégier les circuits courts. Par exemple, pour tous nos semis et plants nous faisons appel à l’entreprise Chantalat qui se situe à quelques mètres d’ici et qui produit elle-même tous ses plants et pour laquelle la production est entièrement réalisée à Brive ou en Corrèze. Cela permet de ne pas faire venir de plants de l’autre bout du monde.
Nous essayons de mettre en place des circuits courts avec le jardin. En Hygiène Alimentation Santé nous utilisons des produits du jardin. C’est fait en cuisine et à a vient du jardin. Avec madame Mignon nous utilisons le circuit le plus court possible. Nous réalisons et nous utilisons ensuite en cuisine.
*Selon le dictionnaire Larousse, la permaculture, c’est le mode d’agriculture fondé sur les principes du développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l’humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels. (Elle est économe en énergie et en travail.)
Voici comment poussent les tomates dans le jardin de Noah, sixième
Nous remercions Mme Doussaud pour toutes ces informations pratiques que chacun peut appliquer dès maintenant dans son jardin pour le bonheur de tous.
Pour en savoir plus sur les bases de la permaculture
https://culture-durable.fr/permaculture-pour-les-nuls/
Sources
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais
Nos curionautes : Jade, Lou et Léa en sixième.
Notre illustrateur : Noah