Journaliste passeur d’histoires

Le  lundi 5 février 2024 nous avons reçu au collège  Mr Greghi qui est rédacteur en chef du journal la Vie  Corrézienne pour qu’il nous transmette ses connaissances sur le métier de journaliste et nous explique son parcours.

Visite de Mr Greghi le 5 février

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mr Gréghi  nous raconte d’abord son parcours. Il était passionné par ce métier « J‘ai toujours voulu faire du journalisme « . Il a passé un bac G3, fait des études dans le droit et avait la vocation. Il a commencé par travailler au journal « La montagne » puis il est allé travailler au journal « La Vie Corrézienne ». Il a gravi les échelons pour enfin finir rédacteur en chef de la Vie Corrézienne. Penchons nous sur la petite histoire de ce journal. La Vie Corrézienne a été fondée en 1944 à la libération, par des résistants, amis d’Edmond Michelet. Avant l’ancêtre de ce journal était la Croix de la Corrèze, un journal  chrétien et démocrate. Aujourd’hui la Vie Corrézienne compte environ 6 000 abonnés dont approximativement 900 personnes à l’étranger et son public s’est élargi. Ensuite, nous lui avons posé quelque questions.

  • Comment vérifiez-vous si les information sont vraies ?
  • Réponse de monsieur Gréghi: je vais prendre l’exemple d’un projet de déviation de la commune de Varetz. Certains seraient « contre ». On va se déplacer pour voir. On donne la parole à tout le monde. On va croiser les sources pour vérifier. On va éclairer le lecteur : il y a ceux qui pensent ça et ceux qui pensent ça. On le laisse choisir.
  • Avec les fake- news, c’est un vrai problème de ne pas se laisser polluer. Maintenant tout le monde peut avoir une âme de journaliste et étaler des « informations » devant tout le monde, avoir 2 100 abonnés sur Facebook.  Avec l’IA aussi, on peut faire tout et n’importe quoi. D’où l’importance de garder contact avec une information sérieuse et vérifiée grâce à la presse. Si un journaliste dit des bêtises, il est responsable.
  • Êtes-vous parfois stressé ?
  • Non, jamais vraiment. Un journal, c’est le mythe de Sisyphe : quand on termine un article, on en recommence un autre, c’est le métier ! Mais ce qui m’énerve le plus, c’est la désinformation. Ou ceux qui jugent le journal sans l’avoir lu. Avant, certains pensaient que c’était très « chrétien ». Les communistes ne le lisaient pas. En fait, nous sommes un journal humaniste. Il y a du respect chez nous, pas d’articles à charge.
  • Comment choisissez-vous un sujet ?
  • Il y a, à la rédaction, deux secrétaires de rédaction et deux commerciaux, car on vit aussi de la publicité. Et il y a aussi trois journalistes de terrain. Le choix se fait collectivement. S’il le faut, c’est moi qui, finalement, décide. Mais chaque journaliste amène ses idées. Cette semaine, on a décidé de faire un dossier « manger local ».
  • Quel est votre lectorat ?
  • Ce ne sont pas les plus jeunes qui nous lisent. Ils ne lisent pas la presse locale. Le lectorat va de 35 ans à …On parle de la vie dans les communes. Ceux qui y habitent sont intéressés.
  • Merci à vous.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse ne sera pas publiée.