Depuis mon enfance, j’écoute tous les albums de Francis Cabrel : mes parents sont fans!
Toutes ses chansons sont pleines de sens, mais il y en a une qui me touche plus particulièrement : il s’agit de « La corrida ». En effet, les paroles sont tellement émouvantes, et si réelles, qu’elles me mettent hors de moi. Elles expliquent parfaitement ce que peut ressentir un taureau avant d’entrer dans l’ « abattoir ». Les mots sont si justes que l’on imagine très bien ce que peut vivre cette pauvre bête innocente. Elle n’a pas demandé à se faire tuer devant des milliers de personnes, surtout d’une façon si grotesque. Car les toréadors s’amusent avec cet animal et ne se sentent fiers d’eux qu’une fois la bête à terre.
Il est inacceptable de se servir d’une pauvre bête. Si parfois des taureaux blessent certains participants, je ne les plains pas du tout, car ils ont joué et ils ont perdu. Je sais que, pour manger de la viande, il faut tuer des bêtes, mais je n’accepte pas cette façon de les abattre et de s’en s’amuser en les faisant souffrir dans une corrida. Que chaque personne qui écoute cette chanson le fasse attentivement, pour bien comprendre le sens des paroles et se mettre à la place de l’animal entrant dans l’arène.
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