Orelsan a sorti un nouvel album, Le chant des sirènes, en septembre 2011. « La petite marchande de porte-clefs »,, qui en fait partie, évoque l’histoire d’une famille asiatique qui vient d’avoir une fille. Mais, dans ce pays, avoir une fille n’est pas vu comme un cadeau. La famille veut à tout prix s’en débarrasser et, pour cela, elle pense à des manières cruelles pour la faire disparaître, comme la noyer.
Un de leurs amis leur parle alors d’une façon de gagner de l’argent grâce au nouveau né : la vendre à des touristes bourgeois contre un tiers de SMIC français. Ce qu’ils font… Pour rassurer, la mère chante une chanson. Une mélodie qui accompagnera sa fille tout au long d’un parcours douloureux.
Le thème qui y est évoqué ici est révoltant : comment des parents peuvent-ils abandonner leurs enfants de cette manière, et songer à les tuer de cette sorte? Comment peut-on faire le commerce d’enfants, exploiter le travail des enfants? Orelsan parle librement, sans détours, de cette histoire très réelle, avec des mots justes et simples.
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