Les résultats du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS), divulgués en décembre dernier, donnent à réfléchir et ont fait couler beaucoup d’encre… On mesure, tous les cinq ans, les performances en lecture des élèves à la fin de leur quatrième année de scolarité obligatoire (c’est le niveau CM1, chez nous) : nous sommes en net recul!
La France se situe au 29e rang sur 54 pays sondés, et descend dans le classement! Même si les scores des élèves français sont stables depuis 10 ans (une moyenne de 520, contre une moyenne européenne de 534), le recul est surtout important par rapport aux pays asiatiques : en effet , les quatre pays qui se partageant les meilleurs résultats sont Hong Kong (571), la Fédération de Russie (568), la Finlande (568) et Singapour (567). Beaucoup de commentateurs expliquent que le modèle finlandais (en pointe ces dernières années) est en train de céder la place au nouveau modèle venu de l’Orient : il va peut-être falloir tourner la tête un peu plus de ce coté…
Selon cette évaluation, « les performances des jeunes français varient selon les activités de lecture »… Nous voilà rassurés, car cela ne ne risque pas de nous arriver, à nous, élèves chanceux du collège Cabanis : avec le programme de lecture que notre professeur de Français, M.Mathieu, nous impose (gentiment…), il est est à parier que nous allons, à nous seuls, faire remonter ces chiffres!
Plus inquiétant, l’étude remarque que « les écoliers français sont toujours les plus nombreux à ne pas terminer leurs épreuves et à s’abstenir de répondre lorsqu’il leur est demandé de rédiger » : il y a un lien direct et évident entre « lire » et « écrire », et le niveau de maîtrise de la langue ne doit pas sortir renforcer de cette chute des résultats en lecture.
Alors, pour ne pas voir fleurir des titres aussi évocateurs que celui de cet article, tous à nos livres!
Une dernière remarque : comme le montre le graphique ci-dessous, si le niveau des filles est encore supérieur à celui des garçons, ils sont en train de nous rattraper… Et ça, ça fait vraiment prendre conscience de l’urgence d’une réaction!
Mathilde ARACIL (3ème)
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