Et qu’ça saute!

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Le jumping international de Bordeaux est l’une des deux étapes françaises de la Coupe du monde de saut d’obstacles, avec Lyon. On parle de la ROLEX FEI WORLD CUP TM JUMPING. Ça se déroule au parc des expositions, où a lieu aussi la FEI WORLD CUPTM DRIVING FINAL et la FEI WORLD CUPTM VAULTING, qui sont de l’attelage et de la voltige. Cette année, il a eu lieu le 8, 9 et 10 février. (FEI = Fédération Équestre Internationale).

Le jumping de Bordeaux est né en 1973. Ce label Coupe du monde va attirer en Aquitaine tous les plus grands champions de l’époque. En 1985 et 1986, Bordeaux a connu de grandes heures sportives, avec la victoire de Pierre Durand et Jappeloup, ce qui a énormément contribué au succès du Jumping, à la fin des années 80. D’abord national en extérieur, sur l’actuel parking de la Foire de Bordeaux, le Jumping est rentré sous abris en 1974 pour son premier CSI (Concours de Saut International). Depuis 2006, le Jumping est entré dans une ère nouvelle en même temps que dans un nouveau hall du parc des expositions, le n°3, toujours sur le même site, mais plus grand, plus lumineux, plus moderne. Chaque année, il offre un spectacle de haut-niveau pour combler un public de passionnés !

La Coupe du Monde Rolex FEI de saut d’obstacles a été créée en 1978. C’est une compétition universelle se déroulant sur 16 régions, 16 ligues qualificatives; c’est la ligue de l’Europe de l’Ouest dont Bordeaux fait partie, qui est la plus importante puisqu’elle qualifie 18 cavaliers des 40 finalistes.

Hans-Dieter Dreher et Magnus Romeo

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Cette année, il y a treize étapes en Europe, chacune d’entre elles est constituée d’une épreuve qualificative pour déterminer les 40 partants du Grand Prix Coupe du monde avec un barrage qui a eu lieu le samedi 9 février au soir. A l’issue de chaque épreuve, les cavaliers reçoivent un certain nombre de points, dont le cumul détermine le classement général de la ligue.

L’an dernier, on a couronné le cavalier français Kevin Staut avec Silvana, devant 6 700 spectateurs. En trente-quatre éditions, c’est la dixième fois qu’un français triomphe à Bordeaux.

Cette année, c’est l’Allemand Hans-Dieter Dreher qui l’a emporté avec Magnus romeo. La Française Pénélope Leprevost est quand même arrivée troisième.

En 2013, les engagés français étaient Reynald Angot, Eugénie Angot, Roger-Yves Bost, Aldrick Cheronnet, Patrice Delaveau, Simon Delestre, Julien Epaillard, Jérôme Hurel, Pénélope Leprevost avec Nice Stephanie et Nayana, Michel Robert avec Catapulte, Nenuphar’Jac et Oh d’Eole, Kevin Staut avec For Joy Van’t Zorgvliet HDC, Estoy Aqui De Muze*HDC et Silvana*HDC.

Il y avait de nombreux exposants, en passant des bombes Samshield aux selles CWD, des vêtements Kingsland ou Pikeur aux bottes Tattini ; c’est un autre monde. Avoir ce sourire au coin des lèvres parce que Simon Delestre fait un tour dans un stand et qu’il est justement à côté de vous, avoir Pénélope Leprevost en face de soi en train de vous signer un autographe, courir derrière Michel Robert pour avoir une photo avec lui, voir leurs chevaux qui ont des titres de champion se faire longer par les grooms (si je pouvais être leur groom!…) ou encore être à quelques mètres de la piste et entendre le souffle des chevaux et les fers claquer lorsqu’ils s’envolent à plus d’1m60… C’est inexplicable et si extraordinaire!

 

Laura BELOT (3ème)