Libertés?

Les libertés d’expression sont nombreuses et passent maintenant par les réseaux sociaux. Cela présente des avantages, mais posent de nouveaux problèmes, souvent irréversibles.

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© la-croix.com

La liberté est une chose qui s’acquiert au fil du temps. Les premières libertés ont été le droit de vote, la liberté de la presse en 1881, la liberté de penser et de s’exprimer ; ces libertés fondamentales existent depuis la révolution française en 1789. Ces libertés n’ont pas cessé de croître tout au long de notre histoire.

La liberté d’expression a évolué grâce aux réseaux sociaux, ce qui nous permet à tous de devenir des « e-journalistes ». Les réseaux sociaux nous permettent d’échanger avec un public varié et international, avec plus de 1,39 milliard d’utilisateurs et 500 millions de tweets par jours.

Ce qui est une avancée indéniable dans la liberté d’expression peut aussi devenir un frein véritable, car de nombreuses personnes profitent de ce privilège pour calomnier, injurier, porter préjudice à certains sur les réseaux sociaux. C’est pour cela que les lois sont les mêmes que celles pour les journalistes : le respect du droit à l’image et l’atteinte à la vie privée, sous peine de prison ou d’une amende allant jusqu’à 45 000 €. Il faut aussi faire attention car, une fois qu’une photographie ou un message, même privé, est publié, il restera en ligne, même si on croit les avoir effacés. Des applications existent, telles que « Clear », mais aucune n’est vraiment efficace. C’est pour cela que l’inscription à des réseaux sociaux comme Facebook est limitée à 13 ans car, aux yeux de la loi, on est pénalement responsable à cet âge là.

Malgré cela, un mal pour un bien : certaines personnes se servent des réseaux sociaux comme un moyen de se faire entendre, les « lanceurs d’alertes » qui utilisent les moyens de communication comme un moyen d’informer les gens sur des découvertes menaçant l’homme, la société, l’économie ou l’environnement mais de manière désintéressée, tout en ayant connaissance des sanctions auxquelles ils s’exposent. On parle de provocateurs ou de sauveurs : toute l’ambiguïté de ce nouveau média est bien résumée là.

Jeanne Nicolle (3ème), Sarah Rutler (3ème), Maeli Faye Merino (3ème)