S’il est devenu sourd progressivement, Beethoven n’a jamais cessé de composer, et certains de ses plus grands chefs-d’oeuvre sont nés alors qu’il n’entendait plus une seule note.
Portrait de Joseph Karl Stieler de 1820 Wikipedia
Lorsque Ludwing Van Beethoven, grand compositeur qui faisait de la musique classique et romantique, est né le 17 décembre 1770 à Bonn, il n’était pas sourd. Il a commencé à composer à l’âge de huit ans (1778). Dans la famille Beethoven, la musique se transmet de père en fils : son grand père était un grand chanteur, et son père, Johan Van Beethoven, était musicien, chef d’orchestre, chanteur et compositeur. Beethoven poursuit une culture familiale, mais il a un talent exceptionnel, et, malgré son handicap, il compose des merveilles.
Le Docteur Marage évoque la surdité de Beethoven lors de la séance de l’Académie des Sciences les 9 et 23 Janvier 1928, ainsi que le 22 Décembre 1929. Il estime que la surdité de Beethoven est due à une lésion de l’oreille interne. Selon le Docteur Marage, qui a étudié les lettres de Beethoven, les bourdonnements et autres bruits ont commencé à se faire entendre dès 1796. La surdité commence dès 1798, et Beethoven a perdu environ 60% de son ouïe en 1801. Pendant toute cette période, il a quand même composé des superbe musique œuvres comme Eroica où la troisième symphonie (créée le 7 avril 1803), la Sonate pour violon n°4 (entre 1800-1801), ou encore le Quatuors n°11 (1810)
En 1816, la surdité est complète, mais Beethoven, n’ayant pas « oublié » le son de chaque note, continue de composer, rien qu’avec ses souvenirs, de magnifiques pièces musicales aujourd’hui mondialement reconnues: Lied, en 1816; Sonate pour piano n°30, en 1820; Onze bagatelles pour piano, en 1820.
Beethoven est un model pour les sourds car, malgré son handicap, il a continué son art, s’est battue contre sa surdité, pour continuer de faire ce qu’il aimait!
Naïs Godignon & Margaux Bourgeaix (5ème)