Le 25 Janvier dernier, Donald Trump a décidé d’achever la construction du mur à la frontière des États-Unis et du Mexique pour interrompre le flux migratoire des mexicains dans son pays.
Voilà quelques jours que le nouveau président américain est au pouvoir et il annonce déjà la couleur : cinq jours après son élection, le 45ème président des États-Unis signe un décret important concernant la migration mexicaine. Ce qu’il confirme, lors d’une cérémonie au Ministère de la Sécurité intérieure : «À partir d’aujourd’hui, les États-Unis reprennent le contrôle de leurs frontières». Et il enfonce le clou en prétendant que ce mur sera payé par le Mexique. Mais le président mexicain, visiblement pas informé de ce versement de 25 milliards de dollars par son pays, refuse catégoriquement de payer la facture.
L’idée n’est pourtant pas nouvelle : le 14 septembre 2006, un vote est établi par le congrès américain et le sénat pour avoir l’autorisation de construire ce mur : le vote est positif. Quelques jours plus tard, le président américain George W. Bush signe ce qu’ils appellent le « Secure Fence Acte » pour lutter contre l’immigration clandestine, ce qui aboutira à la fondation d’un mur de 1120 kilomètres entre la frontière mexicaine et américaine. Barack Obama, durant ces deux mandats, n’a pas poursuivi dans cette ligne, et a laissé ce projet s’essouffler de lui-même. Contrairement à lui, Donald Trump l’a remis au goût du jour en décidant d’en poursuivre et d’en achever la construction.
Les principaux objectifs de cette barrière sont de limiter l’immigration, car cela engendre des trafics d’êtres humains, ainsi que des trafics de drogues. Chaque jour, plus d’un million de personnes et 400 000 véhicules franchissent légalement les 3200 kilomètres qui séparent les deux pays. Pourtant, ce mur n’aurait plus grande importance, d’après les observateurs occidentaux car le Mexique esten pleine évolution économique et se développer rapidement. Donc, ce mur ne serait termoiné que pour humilier les mexicains et, surtout, pour réaffirmer au monde entier la puissance des États-Unis.
Emma Mehaye (3ème)