Une fake news est une fausse information : ce phénomène inquiète, fascine, fait la une de biens des journaux, mais ce n’est pourtant pas une découverte.
Les articles des fakes news emploient des titres accrocheurs (un peu comme le nôtre) ou des informations entièrement fabriquées (ah, là, non, vous pouvez nous faire confiance : on a bossé!) pour influencer les lecteurs (très nombreux, le lecteurs de notre journal…) et les pousser à faire des partages en ligne sur les réseaux sociaux (nous, nous n’en avons pas, des profils Face Book ou des comptes Instagram : là, c’est vrai, on n’a pas vérifié…). Les fakes news sont créés par tout le monde, pour s’amuser entre potes, pour dénigrer son voisin ou son professeur (vous savier que M. Mathieu… non, rien), pour influencer une élection présidentielle : là, on s’inquiète!
Pourtant, les fakes news existent depuis très longtemps, très longtemps : depuis l’Antiquité, en fait. Certes, vous vous rappelez des plus récentes, celle de Macron , par exemple, dont on a dit qu’il se lavait les mains après avoir serré la main des ouvriers : un président tout neuf et des mains sales! Mais c’est oublier que, depuis le XVIème siècle, les « canards » bon marché, pour se vendre en grand nombre, colportent des faits divers sensationnels, le plus souvent inventés. Que la révolution de 1789, si elle a libéré la presse politique, a aussi facilité les attaques calomnieuses imprimées. À tel point qu’une loi a été votée en France, le 27 Juillet 1849, pour sanctionner les fausses informations, un loi qui punit « la publication ou la reproduction faite de mauvaise foi de nouvelles fausses de nature à troubler la paix », ce qui prouve bien deux choses : le XIXème siècle subissait déjà ce fléau, et Macron, avec sa récente proposition de loi sur les Fake News, devait être un élève attentif en cours d’histoire…
Manon Plats et Marius Blazart (5ème) – Texte et Pioupiou
Sources: wikipédia, lemonde.fr, lefigaro.fr