Nouvelle Fake News ? 3 femmes auraient signé un contrat de silence avec Donald Trump, mais, aujourd’hui, voudraient le briser. Cette information, lancée en 2016 lors des élections présidentielles, revient dans l’actualité brûlante sur le harcèlement subi par les femmes.
Rachel Crooks, qui avait 22 ans en 2005, s’est plainte d’abus sexuels. Lorsqu’elle travaillait à la Trump Tower, d’après ses propos, Trump l’aurait embrassée et elle serait sentie «menacée ». Samantha Holvey, lors de sa participation au concours de beauté de Miss USA, aurait croisé Trump ,dans les coulisses, qui l’aurait « dévisagée de manière particulièrement concupiscente ». Jessica Leeds, en plein vol, dans les années 70, aurait été touchée sans son consentement : « Il avait ses mains partout », « Il m’embrassait et me touchait ». Toutes ces femmes ont signé un contrat avec Donald Trump, avec comme règle de garder le silence sur leurs relations. Le montant du contrat serait de 150 000$ chacun.
Dans quel but ces femmes brisent-elles le silence, aujourd’hui? Pour défendre les droits de la femme face aux harceleurs puissants, disent certains ? Si c’est là leur principale motivation, elles n’auraient peut-être pas signé ce contrat, font remarquer d’autres, qui expliquent qu’un procès pourrait leur rapporter plusieurs fois la somme déjà reçue. Suivent-elles le mouvement de « Balance ton porc », qui incite les femmes à dénoncer ceux qui les auraient agressées sexuellement ou profité d’elles, qui tourne sur les réseaux sociaux et en grande partie Twitter?
Les rapports des femmes et Trump, de Trump et de l’argent, les valeurs défendues, ou attaquées , les rumeurs, la justice, les réseaux sociaux, le buzz sur internet : au final, cet article que vous lisez accumule beaucoup d’informations, qui n’ont rien à faire ensemble. Mais est-ce que l’important est de connaître les détails la vie privée de Trump, ou de s’interroger sur sa légitimité politique, ou sur la place des femmes dans la société, le rôle de la justice? Nous sommes face à tellement d’information que tout devient confus, que tout perd son sens. Les Fake News se nourrissent de ça : beaucoup d’informations, qui cachent l’information. On croit qu’elles sont bien traitées, alors que leur nombre crée la confusion. On ne discerne plus le vrai du faux car on n’accepte, on ne lit, on ne comprend, finalement, que ce qui nous intéresse. Duper les gens est devenu bien trop facile : de Trump à tromper, seul le jeu de mot est léger.
Louise Dufossé, Sherryline Bocquet, Gwladys Le Gorf (3ème) – Texte & Pioupiou
(Sources: huffingtanpost.fr , europe1.fr )