L’homme modifie l’environnement en fonction de ses activités, ce qui a un impact sur la nature, et donc sur la biodiversité en général. Depuis 2002, pour éviter une dégradation fatale de la biodiversité, les hommes cherchent et trouvent des solutions écologiques. Mais, aujourd’hui, tout cela semble sans effet.
L’emprise de l’homme sur la terre s’est accrue très rapidement depuis quelques décennies. On a alors pris conscience des impacts sur l’environnement : pollution, destruction des habitats par la transformation des terres et l’urbanisation, introduction d’espèces envahissantes qui modifient l’équilibre des milieux naturels, surexploitation des ressources…
La déforestation en est un exemple criant : plusieurs millions d’hectares disparaissent chaque année, mettant en danger des milliers d’espèces végétales et animales. La destruction de leur habitat d’origine a pour conséquence dramatique la disparition de nombreuses espèces. Le rythme effréné de la consommation par l’homme des ressources naturelles ne permet plus son renouvellement.
Pour parvenir à préserver la biodiversité, les hommes ont réfléchi à des solutions écologiques : limiter l’usage de phytosanitaires, limiter la consommation d’eau pour son jardin, utiliser la paillage, manger des fruits et légumes de saison, mettre en place un compost, choisir les moyens de déplacement les plus respectueux de l’environnement ne sont que quelques exemples : de nombreux autres projets ont ainsi vu le jour.
Début avril, par exemple, l’association Arbres a présenté une déclaration des droits de l’arbre dans le but de faire bouger la loi française et d’installer des garde-fous destinés à la protection du patrimoine végétal. Leur objectif est de faire reconnaître l’arbre comme un être vivant et de lui accorder en conséquence des droits qui lui sont propres. Ainsi, toute personne portant atteinte à son intégrité se verrait poursuivi et amendé. Un bon moyen pour tenir compte de son environnement et en prendre soin.
Même si de nombreux projets ont été mis en place, la prise de conscience n’est pas encore suffisante et les effets sur l’environnement suffisamment restent insuffisants. Il faudra encore faire preuve de beaucoup de rigueur et changer radicalement nos modes de vie extrêmement consommateurs d’énergie et de ressources naturelles pour permettre à l’environnement de se reconstruire durablement.
Mila Soulier (5ème)
Sources : www.lagazettedescommunes.com, homme-et-biodiversite-tpe.e-monsite.com