La face cachée de FaceBook

Depuis leur apparition, ils n’ont cessé de grossir, mais, sous leur aspect populaire, futuriste, indispensable, les réseaux sociaux ont une part sombre et cachent beaucoup de dangers auxquels les utilisateurs ne sont pas toujours préparés.

Tweeter, Instagram, Facebook, ou Snapchat sont le point de rendez-vous pour 42% de la population mondiale, soit 3,2 milliards de personnes. La tranche d’âge la plus présente sur les réseaux sociaux (en 2018) sont les 18-24 ans : 93% d’entre eux utilisent les réseaux sociaux; à l’inverse, les moins présents sont les 70 ans et plus, avec seulement 14% d’utilisateurs. Mais, même ceux qui ne semblent pas visés reçoivent des mails, des pubs, mêmes lorsqu’ils font des recherches simples sur internet : la pression de la société, de ces plateformes, incite un individu à se créer un compte pour « faire comme les autres », pour paraître « normal », pour devenir une cible.

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Car le fait de pouvoir communiquer 24/24 est la condition du harcèlement, car les harceleurs peuvent alors sévir n’importe quand, à chaque coin de web. Pour les élèves harcelés dans leur établissement, le cauchemar dure toute la journée, mais continue aussi le soir, et pendant les vacances. Messages d’insultes, moqueries ou surnoms, tout ça sur les réseaux sociaux : c’est ce qu’on appelle du « cyberharcèlement ». La loi punit désormais le harcèlement scolaire, mais aussi les violences scolaires et l’incitation au suicide.

Pour empêcher ou limiter les risques que cela arrive, certaines précautions sont à prendre : ne divulguer aucune information personnelle, utiliser un pseudonyme et non pas son vrai nom et  prénom, n’autoriser que des personnes que l’on connait à voir notre activité sur les réseaux, et, le plus important, ne jamais envoyer de photos de nous compromettantes. Certes, il est important de se protéger, mais il est de notre devoir de protéger les autres : il faut bien prendre soin de ne jamais publier de photos de quelqu’un sans son accord, c’est ce qu’on appelle le droit à l’image. De nombreux numéros de téléphones sont mis à disposition des utilisateurs pour les aider, les rassurer ou les conseiller. Des interventions de sensibilisation ont lieu dans les écoles, pour prévenir les élèves des conséquences de chacun de leurs actes, pour les informer sur les dangers des réseaux sociaux et ainsi les empêcher de commettre des erreurs qui pourraient leur causer des ennuis, et ruiner la vie d’autres personnes.

Lana Viers (4ème)

 Sources d’information : le-cyber-harcelement-08.webself.net, www.nonauharcelement.education.gouv.fr