Le 4 octobre 2021, le musée Prigi Arisandi, qui a demandé 3 mois de préparation, a enfin ouvert à Gesik (Indonésie). Son fondateur, Prigi Arisandi, a déclaré avoir fait ce musée
pour sensibiliser le monde sur la pollution plastique, l’Indonésie étant l’un des pays les plus touchés par le phénomène.
Des visiteurs qui se promènent dans un tunnel fait de bouteilles plastiques : une scène insolite observable au musée Prigi Arisandi en Indonésie. Ce musée a ouvert début octobre 2021. Crée par Prigi Arisandi, un biologiste indonésien de 45 ans, il se situe à Gesik sur l’île de Java. Il est un peu particulier puisqu’il est entièrement fait de déchets plastiques.
Avec ce musée, Prigi Arisandi veut sensibiliser le grand public au problème des déchets plastiques. Il pointe du doigt les différents problèmes écologiques que traverse l’Indonésie, comme la transaction des déchets plastiques envoyés par l’Europe en Asie pour être recyclés, ou encore la pollution de la nourriture consommée dans le pays.
Même si le tourisme et le « Throwaway habit » des habitants ont tendance à accentuer la pollution, plusieurs visiteurs touchés par le message du musée vont agir à leur échelle car, peu à peu, la population locale prend conscience du problème.
Les oeuvres principales du musée, fortement relayées sur les réseaux sociaux, ont touché une bonne partie des 400 visiteurs, d’une part grâce à l’amas de déchets récoltés (environ 10 000 sur la totalité du musée), d’autre part par certaines sculptures très esthétiques. Prigi Arisandi a même représenté une déesse locale, encore très vénérée, Dew Skri (déesse de la prospérité).
Camille PORTE (3ème), pour le texte – Imrane El Yamani (3ème), pour les Pioupious