L’année scolaire dure 1 jour

Depuis que les Talibans ont pris le pouvoir, les Afghanes, sont victimes de violence, de harcèlement, et n’ont plus accès à des droits fondamentaux. Le 23 mars 2022 a eu lieu la réouverture aux filles, tant attendue, des écoles, lycées et universités, après sept mois où elles ont été privées de cours, pour une nouvelle année scolaire qui a duré… une journée.

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Les jeunes filles, enfants ou adolescentes, étaient enthousiastes à l’idée de retrouver les bancs de l’école, dont elles avaient été privées depuis le retour au pouvoir des Talibans. Les Talibans ont insisté, leur de cette réouverture, pour que les filles entre 12 et 19 ans soient bien séparées des garçons et que les établissements fonctionnent selon les principes islamiques. Malheureusement, après quelques heures, le même jour, elles ont été forcées de rentrer chez elles, sans aucune explication. Les méres de ces jeunes filles ne sont pas mieux traitées :  la majorité des femmes n’ont pas pu retourner sur leur lieu de travail,  ont été formellement interdites d’exercer des métiers avec responsabilités. La représentante de l’ONU pour l’Afghanistan, Deborah Lyons, a qualifié d’«inquiétantes » les informations faisant état de la fermeture des écoles.

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Après cet évènement, les femmes ont décidé d’aller manifester pour que leurs filles puissent retourner à l’école, contre les violences sexuelles et les préjugés sexistes, mais aussi être libre de s’habiller comme elles le veulent et de voyager seules en dehors de leur ville. Elles ont défié  les talibans qui, généralement, répriment violemment les manifestations, particulièrement celles qui ont eu lieu pour les droits des femmes, le 8 mars. Les manifestantes n’ont pas reculées, avec des pancartes brandies jaut ! « l’éducation est notre droit ! ».

Dans d’autres régions du monde, les droits des filles d’être scolarisées sont bafoués. Dans les pays d’Afrique, les filles sont très peu scolarisées. Elles sont souvent considérées comme un fardeau pour la famille. Leur éducation n’a donc aucune importance, car leur destin est d’être mariées, très jeunes, et de s’occuper des tâches ménagères et des enfants.

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Pour nous, en France, l’école est obligatoire et gratuite pour tous : c’est une chose précieuse. Cela nous permet d’avoir une éducation et d’être cultivé sur le monde. Nous apprenons à lire, écrire et compter, avoir un métier, se créer un réseau de connaissances et d’amis, librement,  et si nous avons des enfants, plus tard, nous pourrons leur transmettre cette voie vers la liberté. La devise « Liberté, Égalité, Fraternité » en France, est donc respectée, car les hommes et les femmes sont égaux et ont les mêmes droits. L’égalité est la principale valeur de cette devise, car, sans elle, les autres valeurs ne fonctionneraient pas et ne voudraient rien dire.

 

 

Inès Messaoudene & Lola Marlier (3eme) – Texte & PiouPiou.

Sources d’informations : 

news.un.org   information.tv5monde.com   lefigaro.fr    liberation.fr