Judy Blundell est une auteur américaine qui a publié de nombreux livres sous des pseudonymes, notamment celui de « Jude Watson ». (2008) (en américain What I saw and how I lied) est un des rares romans qu’elle a publiés sous son vrai nom.
Il raconte l’histoire d’une jeune new-yorkaise, Evelyne Spooner. L’action se passe en 1947, après la guerre, en Floride, où Evie, sa mère et son beau-père, vont passer la fin des vacances.
Ce livre raconte d’abord une histoire d’amour compliquée avec Peter Coleridge, dans le décor de la Floride des années 40, post-guerre mondiale. Les descriptions sont parfaitement réalisées, et on imagine sans peine la chaleur étouffante du Palm Beach de fin août. Judy Blundell nous emmène dans son histoire, et au fil des pages, on comprend les intrigues du récit.
Au milieu des décors de la Floride, des plages et des hôtels, Evie parle de ses complexes par rapport à sa mère, « trop belle », l’amour qu’elle ressent pour cet homme plus agé (on apprend que Peter a 23 ans, et qu’elle n’en a que 15 au moment de l’action), une chose nouvelle pour elle, et le sentiment que sa vie prend finalement un sens, jusqu’à ce que tout bascule.
Cette histoire donne aussi des détails sur la vie américaine d’après guerre, détails allant de la description des vêtements (les robes de la mère d’Evie, Beverly) à celle des bâtiments (New-York, Palm Beach), les mœurs, la nouvelle prospérité des Etats-Unis, grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale…
Cette histoire sans temps-mort nous donne envie de tourner les pages encore et encore pour connaître la fin, qui ne nous déçoit pas, sauf si on ne jure que par les Happy-End : ce n’est en effet pas une fin heureuse que connait Evie, et on repose le livre avec une certaine tristesse pour cette jeune fille qu’on avait appris à connaître tout au long du roman.
Alix Barret (3ème)