Un style unique, totalement différent des autres écrivains du XlXème siècle : Zola est considéré comme le chef de file du naturalisme et fait partie des romanciers français les plus populaires. Si ses livres sont énormément lus, publiés, traduits et commentés dans le monde entier, Au Bonheur des dames jouit d’une notoriété particulière…
Emile Zola est connu grâce à sa grande série de livres Les Rougon-Macquart, qui se compose de 20 romans écrits entre 1871 et 1893. Dans cette saga, Zola crée une oeuvre particulière, le onzième volume, qui se nomme Au bonheur des dames : il y décrit l’arrivée une révolution qui frapper Paris, avec l’apparition des grands magasins qui vont profondément modifier le visage de la grande ville .
Ce livre raconte la vie d’une jeune fillle, Denise Baudu, originaire de Valognes, qui vient à Paris avec ses deux frères Pépé et Jean dans l’espoir de retrouver son oncle qui lui écrit une lettre lui indiquant qu’il peut lui trouver une place dans sa boutique. Mais Denise passe plus d’une fois devant le magasin Au Bonheur des dames et rêve d’y travailler. L’oncle Baudu connait le patron, Octave Mouret : Denise va lors lui demander une embauche. Elle y est évidemment acceptée et rentre dans le monde fabuleux de
la mode Parisienne ! Son rêve est maintenant exaucé, mais elle ne s’attend pas aux critiques de ses collègues de travail concernant sa tenue, ses cheveux … Ils la surnomment » la mal peignée »! Au cour du temps, cette demoiselle commence à prendre goût à la vie sociale du Bonheur. Elle est très douée et inventive dans son métier, mais a des problèmes avec sa famille : sa cousine Genevièvre Baudu tombe gravement malade et fini malheureusement par mourir. Après cet épisode triste, Mouret, le grand patron ennemi des petits commerçants, commence petit à petit à tomber sous le charme de Denise. Va-t-il la demander en mariage?
Vous ne pourrez le savoir qu’en lisant le livre, en tout cas c’est ce que je vous conseille. J’ai beaucoup apprécié ce livre, car nous assistons à l’évolution du personnage principal qui grimpe les échelons sociaux dans le milieu du travail. De plus, c’est le début de l’époque des grands magasins dans la capitale et c’est mon moment préféré. Toutes ces descriptions de parures, de vêtements, de bijoux, de costumes, de chaussures … Et toutes ses couleurs mélangées les unes aux autres, je trouve cela impressionnant. A travers les tribulations de Denise, Zola a su me faire plonger dans ce monde moderne et nouveau de la mode et du commerce.
Carla Burguet (4ème – 2011/2012)