À quelques semaines de l’ouverture de la Coupe du Monde de Football au Qatar, de nombreuses manifestations sont mises en place à cause du désastre écologique que produit la construction des huit stades et des épouvantables conditions de travail des ouvriers sur les huit différents chantiers.
Le 20 novembre 2022, le Qatar, pays situé dans le désert de la péninsule arabique, accueillera la coupe du monde de la FIFA 2022 dans ses
nouveaux stades flambants neufs, spécialement construits ou rénovés pour l’évènement. Pendant la construction de ces huit stades de football, des ouvriers, sous-payés, sont morts à cause des conditions de travail et des conditions de vie épouvantables. Mais pourquoi cette coupe du monde est-elle honteuse pour le Qatar ? Les ouvriers qui ont construit ces stades sont pour la plupart des migrants venus de la péninsule indienne. Certains employeurs voyagent même dans ces pays pour prouver aux habitants qu’ils auront des conditions de vie meilleures et une meilleure paye au Qatar. De nombreux croient à ces mensonges et quittent leur pays illégalement et comprennent
rapidement que c’est le contraire de ce que leur a promis.
Les ouvriers sont souvent logés à 4 personnes dans de petites chambres de moins de 10m2 alors que, sur leur contrat, il est clairement indiqué que 6m2 est le minimum pour un ouvrier. De plus, les chambres sont insalubres, l’eau courante est inexistante à certaines heures, les chantiers peuvent atteindre plus de 45°C ! Les normes de sécurité sont également insuffisantes et de nombreux accidents ont lieu,
dont beaucoup provoquent la mort des ouvriers. Il est estimé que plus de 6700 employés ont perdu la vie depuis le début des chantiers en 2010.
La seconde controverse est d’ordre écologique et environnementale. Tout d’abord, le Qatar n’est pas adapté aux compétitions sportives par ses températures extrêmes. Le Qatar a dépensé plus de 35 milliards d’euros juste pour climatiser ses stades ce qui va énormément polluer. Pour rafraîchir les stades, le Qatar prélèvera aussi de l’eau de mer qui polluera durant son transport. Enfin, le Qatar a une population très petite, et compte peu de sportifs; donc, après la coupe du monde, les stades seront inutiles : 12 ans de travaux qui auront servi 28 jours pour la coupe du monde.
Sensibles à ces problèmes, beaucoup n’assisteront pas aux matchs et ne les regarderont pas à la télévision.
Louis Jackson (4ème)