Un enfant sur dix est victime de harcèlement au collège ! Un sujet très sensible et qui concerne chacun de nous. Le Ministère de l’Éducation Nationale, de la jeunesse et de la vie associative fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre les élèves l’une des ses priorités.
Un plan de prévention doit être mis en place afin de contrôler des situations de violences entre élèves qui peuvent, au quotidien, pousser à de graves conséquences. Le harcèlement se définit comme des violences physiques ou verbales qui sont répétées dans le but de toucher psychologiquement un autre élèves. Les aspects du harcèlement sont multiples : le harceleur peut utiliser le physique (coups, vols, rackets, dégradations de matériels scolaires), mais aussi une violence psychologique plus discrète et plus insidieuse (humiliation, discrimination, gestes déplacés). Il peut également avoir recours à des jeux dangereux (happy slapping, jeu du foulard) en contraignant sa victime à y participer.
Le cyber-harcèlement est devenu un moyen redoutable pour poursuivre la pression psychologique en dehors du collège. Les réseaux sociaux, s’ils ne sont pas utilisés à bon escient, peuvent être des armes dangereuses (publication de photos ou vidéos, création de rumeurs).
Nous somme tous concernés par le harcèlement à l’école, même si nous n’en sommes pas la victime. En effet, un camarade peut être victime de harcèlement et refuser d’en parler à ses proches. En étant vigilant et en étant à l’écoute des autres, nous pouvons participer à cette campagne de prévention. Ne participons pas au harcèlement en devenant un spectateur passif. Par peur de devenir victime à notre tour, nous risquons de nous transformer en bourreau.
Le harcèlement pousse la victime à se renfermer sur lui-même, à se croire abandonné par ses camarades. En lisant des témoignages sur les forums de discussion, on se rend compte que de nombreux élèves on soufferts de harcèlement qui ont laissés des séquelles irréversibles au point de les pousser, parfois, à penser au suicide. Ils souffrent au quotidien et ils viennent au collège avec un sentiment permanent d’insécurité, voire de désespoir.
Ne soyons pas complices de cela et restons tous vigilants.