Mon constat :
Mes parents ont acheté des poules l’année dernière car nous avions envie de consommer nos propres œufs. Nous nous sommes vite rendu compte qu’avoir des poules avait un autre avantage, celui de réduire considérablement le poids des ordures ménagères (les déchets fermentescibles représentent près de 40 % du poids des ordures ménagères résiduelles). Les poules sont omnivores et consomment volontiers des produits qui ne sont pas recommandés dans un composteur : viandes, poissons et crustacés, pain…
Mon projet :
Certaines agglomérations, dont la ville de Guéret, ont déjà lancé des opérations pour inciter les habitants à avoir des poules. En 2017, le SIERS proposait en effet d’acquérir deux poules pour le prix d’une.
Cependant tous les foyers ne sont pas prêts à le faire car cela présente certains inconvénients:
- Il faut acheter un poulailler,
- Il faut être présent tous les jours pour nourrir les poules,
- Il vaut mieux veiller à ce que les poules soient bien rentrées le soir car sinon gare au renard et aux fouines.
J’ai donc pensé que dans certains quartiers, on pourrait concevoir un bac devant les maisons qui ont des poulaillers pour recueillir les ordures de tous les voisins. Les poules passent leur journée à manger: nos trois poules mangent nos déchets, ceux de mes grands parents mais également ceux de la brasserie Le Grand Café à Guéret.
L’idéal serait que ces bacs soient fabriqués à partir de matériaux de récupération comme des palettes de livraison. Chaque foyer pourrait y déposer son seau chaque jour et le reprendre le lendemain.