Je souhaite devenir assistante sociale et j’ai effectué mon stage de 3ème à la DDETSPP dans le service inclusion sociale. Cela m’a permis de voir des situations où malheureusement, les enfants sont en danger. Ce travail sur le thème des droits des enfants me permet de compléter mon stage et de connaître les droits que les enfants devraient tous avoir. Je me suis rendue compte que ces droits ne sont pas souvent respectés dans le monde mais aussi en France.

Enfant vient du mot latin « infans » qui signifie «celui qui ne parle pas». La convention internationale relative aux droits de l’enfant de 1989 définit l’enfant comme tout être humain de moins de dix-huit ans, sauf si la loi nationale accorde la majorité plus tôt, comme par exemple en Écosse où la majorité est à l’âge de seize ans.

Les droits des enfants sont reconnus pour la première fois dans la déclaration de Genève, de 1924. Cette déclaration affirme que «l’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle à de meilleur». Après, il y a la déclaration des droits de l’enfant, en 1959.
Ensuite, la convention internationale des droits de l’enfant (le CIDE) est un traité international adopté par l’assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989. La convention énonce les droits fondamentaux des enfants.

Il y a 42 droits regroupés en 10 thématiques:
– la vie : l’enfant a le droit de vivre en paix et d’être protégé.
– l’identité : l’enfant a le droit d’avoir un nom, une identité, une nationalité.
– la violence : l’enfant a le droits d’être protégé contre toutes formes de violence, physique ou psychologique contre les abus sexuels, la maltraitance, la cruauté, l’exploitation, l’enlèvement, les drogues, contre les guerre et l’enrôlement comme soldat, et d’être aidé dans ces cas.
– l’aide et la protection: l’enfant a le droit d’être aidé par son gouvernement, et protège contre toute les discriminations.
– la famille: l’enfant a le droit de vivre avec sa famille.
– l’éducation de qualité: l’enfant a le droit à l’éducation de qualité et à la paix.
– l’information : l’enfant a le droit de s’informer et d’être informer.
– l’opinion et le choix personnels: l’enfant a le droit d’exprimer son opinion, sa religion.
– la santé et les soins : l’enfant a le droit à la santé, aux soins, aux information pour être en bonne santé, à des soins spécifique en cas de handicap.
– le temps libre : l’ enfant a le droit d’avoir une vie privée, d’avoir des loisirs pour jouer et se reposer, d’être protégé contre le travail qui nuit ou qui empêche d’aller à l’école.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article de Jocelyn sur le CIDE.

Les droits des enfants sont malheureusement souvent bafoués : prenons plusieurs exemples.

Il y a toujours des pratiques culturelles préjudiciables à la santé des enfants, comme les mutilations générales féminines. 200 millions de filles (principalement entre 4 et 8 ans) sont excisées dans 31 pays.
Lors de ces excisions, s’il y a un manque d’hygiène, cela peut être dangereux voire mortel pour la fillette avec le risque d’hémorragie ou d’avoir le tétanos. A l’age adulte, ces femmes peuvent avoir des problèmes durant l’accouchement ou être stérile. Cette pratique est dangereuse pour la santé physique et morale.

Pays dans le monde où il y a des excisions

Il y a aussi plus de 50 pays dans le monde qui font des mariages précoces et forcés avec des fillettes qui n’ont parfois que 9 ans voire 6 ans. Il y a une fille toutes les deux secondes qui est mariée de force à des hommes souvent plus âgés. Les jeunes filles sont victimes de violences et d’abus sexuels.Leurs libertés sont bafouées. Il y a des risques pour la santé avec les grossesses précoces, première cause de mortalité chez les 15 à 19 ans. Pour les moins de 14 ans, certains pays ont rendu obligatoires les césariennes car le bassin n’est pas encore assez développé. Elles sont déscolarisées, elles ne peuvent pas s’en sortir.

Les enfants victimes de la guerre
C’est dans les pays en guerre que le plus grand nombre des droits des enfants ne sont pas respectés. Les enfants sont les premiers victimes des guerres. Ils sont blessés, n’ont bien souvent pas les soins nécessaires, ils sont séparés ou privés de leur famille (orphelin ou enlevé), ils ne vont plus à l’école…
En 2018, plus de 12 000 enfants ont été tués ou mutilés lors de conflits.
Selon l’ONU, un enfant sur six, vit dans une région du monde touchée par la guerre ou un conflit armé.
Certains deviennent des enfants soldats et sont utilisés pendant la guerre.
Des enfants meurent de faim dans le monde.
La faim dans le monde est dûe principalement aux conflits, aux inégalités et aux dérèglements climatiques.
D’après le programme alimentaire mondial (WFP) un enfant de moins de 5 ans meurt de faim toutes les 11 secondes dans le monde.

En route vers un changement nécessaire

Il faut désormais que les droits des enfants soient respectés.
Le vendredi 25 septembre 2015, un programme mondial de développement durable a été adopté à l’unanimité par les États membres des Nations Unies. L’Agenda 2030 comprend pour la première fois un objectif spécifique (16.2) pour mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des enfants et mettre fin aux abus, à la négligence et l’exploitation des enfants est intégrée à plusieurs autres cibles liées à la violence.
La réalisation d’ici à 2030 des objectifs de développement durable du Programme 2030 contribuera à réduire le risque de violence dans la vie des enfants et à apporter des réponses efficaces aux enfants victimes.
Le premier objectif demandé par les enfants :  mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.
Parmi les 17 objectifs du développement durable, ceux qui concernent les enfants sont :

Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde, pour ne plus avoir de mariage précoces et forcés

Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et la santé de tous les enfants.

Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge. 16 000 enfants meurent chaque jour de maladies évitables, telles que la rougeole et la tuberculose. Mettre en place des vaccinations, un accès aux médicaments et éviter l’antibiorésistance.

Pour cela, l’hygiène est indispensable. Et pour cela, il faut avoir accès à l’eau

Assurer à tous et toutes une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
la gratuité et l’accès de l’enseignement primaire et secondaire pour tous les garçons et pour toutes les filles d’ici à 2030. Cette éducation permettant d’avoir ensuite une vie décente

Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et toutes les filles
Les femmes et les hommes doivent avoir le même salaires pour le même travail
Il ne doit plus y avoir de violence et d’exploitation sexuelle

Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre

 

Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.

 

Les droits des enfants sont encore à garantir, à nous de faire les bons choix au quotidien pour essayer de les garantir et de nous insurger face aux situations inacceptables !

Alexia