En 2009, Folio Junior publie Céleste, ma planète, nouvelle oeuvre du célèbre auteur de jeunesse Timothée de Fombelle déjà connu pour son roman Tobie Lolness.
Le livre, très court, ne manque pour autant pas d’intensité ! Au contraire, le style bref mais très poétique de l’auteur permet de garder un profond souvenir de cette oeuvre qui ne peut que marquer les esprits.
Dès la lecture de son titre, nous pouvons comprendre que le thème de la nature sera prédominant en observant le nom « planète ». Nous ne savons cependant pas de laquelle il s’agit ni sous quelle forme le sujet sera traité. La réponse n’arrive qu’en s’immisçant dans l’univers de Céleste, ma planète. Nous remarquerons aussi que la planète est directement personnifiée puisqu’elle possède un prénom, Céleste, porteur d’un sens fort et qui nous laisse nous questionner sur la vie que contient notre propre Terre.
Cette dystopie écologique remet en question des sujets de société devenus importants : Comment pourrons-nous gérer un monde de plus en plus pollué ? Quelles seront les conséquences de nos actions ? Ecrit en 2009, le roman semble avoir anticipé déjà bien des choses… Cependant, en restant une alerte face à nos comportements actuels, il est tout de même empli d’espoir car il est aussi une histoire d’amour, une déclaration à une fille-planète.
Je vous invite à le découvrir et à prendre conscience de l’engagement de l’auteur à travers cette histoire fictive.
Vous pouvez aussi décider de regarder des critiques faites sur le roman avant de le lire grâce au site littéraire Babelio :
https://www.babelio.com/livres/Fombelle-Celeste-ma-planete/118290
Je vous laisse avec quelques citations qui, peut-être, vous toucheront autant que moi :
« La première fois qu’elle m’a embrassé, nous étions suspendus par des câbles à cent-vingt mètres du sol, avec quinze hommes armés à nos trousses. C’est peut-être pour cela que, pendant longtemps, je n’ai pu l’approcher sans avoir le vertige. »
« Grâce à elle j’allais vivre éveillé. »
« Je ne sais pas ce que Briss fait sur cette Terre. C’est un ange. Quand je pense à lui, maintenant, je prie pour que la vie ne lui ait pas brûlé les ailes. Mais je refuse de penser que la gentillesse est un sport dangereux. »
« Si la planète était une personne, on ferait tout pour la sauver. »