Quels sont les éléments qui composent un « papier »?
Un « papier » en jargon de journaliste, c’est un article. Si le sujet doit être intéressant et les informations vérifiées, il reste ensuite à le mettre en forme. Comment on s’y prend?
Un article « classique » est composé de différentes parties. Il comporte au moins: un texte, une introduction en gras (que les journalistes appellent « le chapô ») et un titre en gros caractères.
Souvent il y a aussi une photo accompagnée d’un légende.
Entre les paragraphes, on peut intercaler des phrases courtes ou des citations tirées de l’article, en gras,: ce sont les intertitres, appelés parfois « relances ».
Mais à quoi ça sert ?
Organiser son article de cette façon c’est permettre au lecteur de tout comprendre d’un seul coup d’œil.
Rien qu’en lisant le titre il doit savoir de quoi parle l’article ! C’est pour cette raison que bien le choisir est très important, car c’est par lui que tout commence.
Le « chapô » vient juste après. C’est un résumé de l’article. Limite-le à deux ou trois phrases, jamais plus ! A ce stade, le lecteur doit être curieux d’en savoir plus… L’objectif du titre et du chapô, c’est aussi de donner envie de lire l’article en entier !
Enfin, c’est le rôle du texte de donner davantage de détails. Il doit répondre aux questions essentielles (qui, quoi, quand…), mais ce n’est pas tout : il faut savoir rendre son écriture vivante. Pour cela, on peut jouer avec les mots, la ponctuation, les figures de style, etc. Attention quand même à ne pas trop en faire. Un article de presse, c’est avant tout fait pour être clair.
Il faut bannir les répétitions ! Cherche des synonymes. Ne fais pas non plus de phrases trop longues.
Un autre moyen de faire vivre son texte est de faire parler le les personnes qu’on a interrogé. On ouvre alors les guillemets et on commence par un phrase courte suivi d’un verbe introducteur, pour ensuite poursuivre la citation plus longuement. On utilise l’italique. Exemple :
« La cuisine est ma passion, fait remarquer Jacques Louis, chef étoilé à Ussel (Corrèze). Tout petit déjà je rêvais déjà d’être cuisinier. C’est ma grand-mère qui m’a appris mes premières recettes. »
Astuce : évite d’utiliser le verbe « dire », qui n’est pas très vivant. Pour le remplacer, il y a plein de verbes introducteurs à ta disposition : « souligner », « raconter », « regretter », s’énerver », « expliquer », « sourire »… Ils rajoutent une touche d’expression au texte.
Pour aérer le texte, on peut insérer des intertitres entre les paragraphes. C’est une phrase courte courte que l’on met en gras. Elle permet au lecteur de faire une pause, en réactivant sa curiosité.
On ajoute souvent une légende sous la photo. Si celle-ci représente une personne, indique impérativement son nom !
Enfin, il y a la mise en page qui permet de faciliter la lecture. Comme tu as pu le voir, j’ai parfois mis des mots en gras ou encadré certaines parties pour les mettre en évidence. Ça rend le texte plus agréable à lire !
