Suivons nos rêves

A l’occasion de la journée E-reporters nous avons réfléchi sur comment se nourrir tout en préservant notre environnement.Nous avons rencontré Enora Mahé, traîteur évènementiel  qui nous a décrit son parcours.

Depuis qu’elle est enfant, elle veut cuisiner. Mais elle devra attendre pour réaliser son rêve : ses parents considèrent qu’elle « trop bonne à l’école  pour faire un CAP ». Elle ira donc au lycée général.Ce n’est que bien des années plus tard qu’elle décide de se lancer dans une reconversion professionnelle dans la cuisine. Le CAP en poche elle crée sa propre entreprise.  Elle se définit elle-même comme un traîteur-éthique. En effet, elle privilégie les circuits courts pour son approvisionnement, souhaitant travailler avec les producteurs locaux. Elle a aussi le souci de limiter les déchets.

https://www.lamontagne.fr/salon-la-tour

Vous aussi, les métiers de la cuisine vous intéressent ?

Sources des images

https://fr.ulule.com/umami-traiteur/

Twitter pour le portrait d’Enora Mahé

 

Un journaliste de terrain parmi nous

A l’occasion de la semaine de la presse et des médias,  les élèves de Sixième de l’atelier journal  ont eu le grand plaisir de rencontrer  Pierre Gauthier, journaliste à France 3, qui est venu partager son expérience sur  son métier de journaliste et  son plaisir à l’exercer.

Exerçant  le métier de journaliste depuis 20 ans, d’abord à Eurosport, puis au journal Sud-Ouest,  Pierre Gauthier travaille à France 3 Pays de Corrèze depuis de nombreuses  années.  Plutôt tourné vers les actualités  sportives  par  goût personnel, il touche néanmoins à d’autres domaines comme la science, la culture, les actualités politiques.

Après la présentation  aux élèves de l’émission des infos de 19 heures qu’il prépare et anime sur France 3 Pays de Corrèze , Pierre Gauthier s’est prêté au jeu des questions réponses des  élèves, désireux d’en savoir un peu plus sur le quotidien de sa profession. Interrogé sur les raisons qui l’ont conduit au journalisme, Pierre Gauthier évoque un projet mûri dès l’enfance et l’attrait pour un quotidien fait de mobilité géographique, de diversité et de rencontres enrichissantes. Les Sixièmes étaient ravis de rencontrer et de partager ce moment d’échange avec lui.

Toute l’équipe de l’atelier journal remercie vivement Monsieur  Pierre Gauthier pour sa gentillesse et sa grande disponibilité.

De nouvelles alimentations, pourquoi ?

Parmi les solutions évoquées par le GIEC le 20 mars pour réduire le réchauffement climatique, les experts mentionnent « une transition vers une alimentation plus végétale » car le réchauffement va s’aggraver. Il faut en effet manger moins de viande car sa production participe à l’effet de serre. Il faut se convertir à une alimentation saine et durable. et réduire bien sûr le gaspillage alimentaire. Au journal télévisé on nous suggère aussi que les insectes peuvent être une source de protéines intéressante. Les insectes vont-ils nous sauver? Vous le saurez en visionnant ce reportage de France 3 !

 

 

                                     Et vous, seriez-vous prêts à manger des insectes ?

La permaculture en quatre questions.

-Qu’est-ce que la permaculture ?

La permaculture consiste à appliquer au potager les principes de la nature,sans produits chimiques.

 -Ou installer son potager ?

Il faut installer son potager dans un endroit humide et ensoleillé, à l’abri du vent. 

-Comment éviter les pesticides ?

Pour éviter les pesticides, il suffit de savoir quelles sont les plantes qui se protègent mutuellement en faisant fuir les nuisibles par leurs odeurs.

-Quels son les trois moyens naturels pour améliorer la culture ?

Le paillage du sol, l’emplacement des plantes en fonction de leur hauteur et la rotation des cultures améliorent la productivité.

Un goût nature avec La dépaysante.

Mathis et Timéo ont discuté avec Nicolas, membre de la Dépaysante.

Mathis et Timéo: Comment vous est venue l’idée d’installer un restaurant- épicerie dans le centre de Tulle ?

Nicolas: Il y a eu une évolution de l’association. On s’occupait d’abord des cantines, des repas dans les fermes et on trouvait cela sympathique. Mais avec le Covid, les marchés ont fermé et notre projet a pris une plus grande ampleur. Il y avait un local à vendre dans le centre de Tulle et avec les collègues cuisiniers, nous avons décidé de faire cela. L’objectif de l’association est de promouvoir et mettre en valeur les produits locaux. Comme il y a un grand local, on y a mis un café associatif, c’est-à-dire un endroit où les gens peuvent venir boire un café s’ils sont adhérents ( pour un prix libre). On a l’intention de créer des événements, on va donner des projections de films, des débats. Le local est tenu bénévolement.

Mathis et Timéo : Comment composez-vous vos menus ?

Il y a plusieurs cuisiniers et chacun organise les menus avec ce qu’il y a dans le magasin et complète en course avec ce qui manque.

Un très beau magasin, avec plein de produits de saison.

La Charte, très bien présentée dans la vitrine de la Dépaysante vous accueille les bras ouverts !

Le meilleur magasin bio, et esthétique en plus …

Des confitures et boissons de saison à déguster et à acheter

Des cuirs de fruits : on a goûté. C’est très bon, pas cher et BIO !

Des fruits bio de qualité +++

Des yaourts délicieux et locaux

Bien se poser, s’installer est très important , vous serez bien reçus.

Un restaurant très grand et bien spacieux pour déguster de bons plats…

  Nicolas nous a également demandé si nous faisions attention à ce que nous mangions, d’un point de vue écologique. Pour nous, oui, c’est évident, il ne faut pas manger les fraises en hiver, par exemple, parce que, sinon, elles n’ont pas mûri naturellement et pour leur déplacement il faut trop de carburant. 

Entretien mené par les E-reporters Mathis et Timéo

Le futur, c’est maintenant

dessin réalisé par Noa Diallo.

Manger sain dans la littérature : les coups de cœur de l’atelier-lecture.

Les élèves de 6e de l’ atelier-lecture vous  proposent une sélection d’œuvres romanesques célèbres dans lesquelles les personnages s’adaptent à la nature environnante pour y préparer leurs repas :

 -Les robinsonnades :

Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1717:

extrait 1

 extrait 2

Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, 1969

-Repas romantique :

George Sand, La mare au diable, 1846

 – « écolo » avant l’heure !

Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, 1854

Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres, 1949

« Plus on va nourrir bas dans la chaîne, plus on va nourrir de personnes ». Entretien avec Madame Perrier.

Madame Stéphanie Perrier est adjointe à la mairie de Tulle, chargée des espaces verts et de l’environnement. Elle est également professeure de SVT. Nous avons fait sa connaissance en Visio et lui avons posé quelques questions:

Mathis et Timéo : Quelles sont les actions que vous avez menées à Tulle qui favorisent  une bonne alimentation des habitants ?

Mme Perrier : A Tulle, il existe maintenant des jardins ouvriers pour faire un potager. Contre un petit loyer, moins de cent euros par an, on met à disposition le « jardin du cœur » pour un accès à des légumes de qualité. Il y a aussi un massif à croquer avec des fraisiers ; des groseillers pour que les gens puissent les ramasser. J’ai aussi demandé qu’on plante des arbres fruitiers. A Tulle, on peut demander un permis de végétaliser pour partager les récoltes. On favorise aussi le circuit court pour les cantines.

Mathis et Timéo : En tant que professeur de SVT, quels conseils alimentaires donnez-vous à vos élèves et faites-vous le lien avec la préservation de la nature ?

Mme Perrier : Une partie des cours porte sur l’écosystème et les impacts négatifs de l’humain. Pour les limiter, j’essaie de faire réfléchir les élèves et de les aider à faire de bons choix. Des choix individuels ( faire un potager, par exemple) et des choix collectifs : adopter certains moyens collectifs de déplacement. J’essaie de favoriser les déplacements en bus.

Mathis et Timéo : Pourquoi vous êtes-vous engagée sur la question environnementale ?

Mme Perrier : En fait, on est venu me chercher. Le maire m’a demandé de travailler avec lui car je parlais de l’environnement sur les réseaux sociaux, pour essayer de changer les choses.

Mathis et Timéo : Quels seraient vos arguments pour un régime alimentaire durable et sain ?

Mme Perrier : Je m’appuie sur des sources scientifiques, pas seulement des convictions. Ce qui est important, c’est le microbiote. Vous avez certainement entendu parler de cela en SVT. Il y a plus de microbes en nous que de cellules ! Et il nous aide à être en bonne santé. Si cela ne va pas à ce niveau, cela peut favoriser la maladie de Parkinson, par exemple. On doit donc s’assurer un avenir en meilleure santé; mais aussi réduire la pollution dans l’environnement. Enfin, autre chose que vous avez vu en cours, c’est la chaîne alimentaire: plus on va nourrir bas dans la chaîne alimentaire, plus on va nourrir de personnes. Avec les mêmes moyens on va nourrir quatre personnes avec une vache mais un plus grand nombre avec du blé.

L’atelier-journal remercie Mme Perrier de ces précieux conseils et de la sensibilisation aux questions environnementales qu’elle mène dans sa ville !

Mathis, Timéo.

Préserver notre jardin planétaire avec Gilles Clément

Gilles Clément est né en 1943 à Argenton-sur-Creuse. Il est paysagiste de formation depuis 1963 après des études d’horticulture et de paysage. Mais c’est aussi un enseignant et un écrivain. Il a beaucoup voyagé et étudié la flore de plusieurs pays ; il donne de nombreuses conférences.

Depuis 1971, il vit en Creuse, à Crozant, dans un lieu connu depuis le XIXe siècle comme la « Vallée des peintres ». Dans son grand jardin, il reçoit ses proches, des étudiants et des chercheurs pour leur expliquer comment il jardine.

En 2017, il obtient le prix du livre jeunesse de Bologne pour l’album « Un grand jardin » dans lequel on trouve aussi des illustrations de Vincent Gravé.

portrait réalisé par Louka à partir de Wikipédia)

Gilles Clément a développé trois grandes idées : celle du jardin planétaire, des jardins en mouvement et du tiers-paysage.

Dans l’encyclopédie Universalis, nous lisons à « Jardin planétaire », l’explication suivante :

« Gilles Clément défend des jardins vivants, en mouvement, c’est-à-dire changeant constamment de forme au gré de l’évolution de la répartition des plantes et de leur croissance, comme c’est le cas du parc André-Citroën à Paris. Sa volonté de laisser s’exprimer la diversité du vivant dans les jardins qu’il crée est illustrée par la promotion qu’il fait de la friche comme laboratoire et lieu de liberté et par le choix, comme mascotte, de la taupe, animal honni de bien des jardiniers et qu’il s’efforce de réhabiliter ».

Gilles Clément a donné une conférence le 27 mars à Tulle au Grand Théâtre à partir de 18 h 30

Faire jardin et coopérer avec la nature : à l’école du mouvement

         ANIMÉE PAR BARBARA MÉTAIS-CHASTANIER AVEC GILLES CLÉMENT

Voici la présentation de sa conférence dans le programme de l’Empreinte :

« Si le jardin planétaire est l’autre nom du monde que nous habitons, n’en sommes-nous pas toutes et tous les jardinier·e·s ? Telle est du moins la proposition que nous fait Gilles Clément, nous invitant ainsi inlassablement à un changement de regard : comment cette perspective engage-t-elle de nouvelles manières de faire jardin et d’habiter tout autant que de cohabiter ? Comment nous invite-t-elle à penser autrement les relations des humains et de ce que – faute de mieux – on nomme nature ? C’est à cette reconfiguration dans le sens de la douceur et du laisser-faire, de la modestie et du mouvement, que travaille sans relâche Gilles Clément depuis une cinquantaine d’années. Cette nouvelle philosophie d’une collaboration avec les vivants, il la déploie dans ses jardins, dans ses écrits, comme dans ses dessins, arpenteur infatigable de la fragilité, témoin ému et inquiet des destructions tous azimuts à l’œuvre autour de nous. C’est à la rencontre de cette vaste pensée et de ses métamorphoses que sera consacrée cette cinquième tribune. »

                                                 Source: https://www.sn-lempreinte.fr/le-programme?sections=a_brive&genres=2434

https://m.media-amazon.com/images/I/51G6FCD2Z6L.jpg

 

 

 

 

Lien Vidéo : comment créer son jardin :https://youtu.be/Yn4vK2Q

 

 

 

     

 

 

Lou ne pouvait pas se déplacer à Tulle mais elle a enregistré ses questions dans une vidéo :

Monsieur Gilles Clément a aimablement accepté de lui répondre après une longue séance de dédicaces au théâtre de Tulle  ( il sera peut-être nécessaire de patienter pendant le chargement du document) :

Un grand merci à Gilles Clément.

              Le calendrier du jardinier (réalisé par Léa) à partir de Un grand Jardin 

Mai

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrés, des compartiments.

Il choisit ses graines et prête attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

Juin

Jardiner consiste à interpréter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prévu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

Juillet

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas déversé les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 Août

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 Septembre

Le jardinier…est le seul à jardiner !

Octobre

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

Novembre

En hiver, le jardinier est en vacances.

 Décembre

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 Janvier

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

 Février

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

Mars

 

 

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

Avril

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

 

Le calendrier du jardinier selon Gilles Clément et Vincent Gravé.

Voici le calendrier du jardinier réalisé par Léa à partir de Un grand Jardin écrit par Gilles Clément et illustré par Vincent Gravé.

MAI

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrés, des compartiments.

Il choisit ses graines et prête attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

JUIN

Jardiner consiste à interpréter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prévu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

JUILLET

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas déversé les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 AOUT

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 SEPTEMBRE

Le jardinier…est le seul à jardiner !

OCTOBRE

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

NOVEMBRE

En hiver, le jardinier est en vacances.

 DECEMBRE

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 JANVIER

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

FEVRIER

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

MARS

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

AVRIL

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

Atelier lecture  Sixième SEGPA