Le futur, c’est maintenant

dessin réalisé par Noa Diallo.

Manger sain dans la littĂ©rature : les coups de cƓur de l’atelier-lecture.

Les Ă©lĂšves de 6e de l’ atelier-lecture vous  proposent une sĂ©lection d’Ɠuvres romanesques cĂ©lĂšbres dans lesquelles les personnages s’adaptent Ă  la nature environnante pour y prĂ©parer leurs repas :

 -Les robinsonnades :

Daniel Defoe, Robinson Crusoé, 1717:

extrait 1

 extrait 2

Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, 1969

-Repas romantique :

George Sand, La mare au diable, 1846

 – « écolo » avant l’heure !

Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, 1854

Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres, 1949

« Plus on va nourrir bas dans la chaßne, plus on va nourrir de personnes ». Entretien avec Madame Perrier.

Madame StĂ©phanie Perrier est adjointe Ă  la mairie de Tulle, chargĂ©e des espaces verts et de l’environnement. Elle est Ă©galement professeure de SVT. Nous avons fait sa connaissance en Visio et lui avons posĂ© quelques questions:

Mathis et Timéo : Quelles sont les actions que vous avez menées à Tulle qui favorisent  une bonne alimentation des habitants ?

Mme Perrier : A Tulle, il existe maintenant des jardins ouvriers pour faire un potager. Contre un petit loyer, moins de cent euros par an, on met Ă  disposition le « jardin du cƓur » pour un accĂšs Ă  des lĂ©gumes de qualitĂ©. Il y a aussi un massif Ă  croquer avec des fraisiers ; des groseillers pour que les gens puissent les ramasser. J’ai aussi demandĂ© qu’on plante des arbres fruitiers. A Tulle, on peut demander un permis de vĂ©gĂ©taliser pour partager les rĂ©coltes. On favorise aussi le circuit court pour les cantines.

Mathis et Timéo : En tant que professeur de SVT, quels conseils alimentaires donnez-vous à vos élÚves et faites-vous le lien avec la préservation de la nature ?

Mme Perrier : Une partie des cours porte sur l’Ă©cosystĂšme et les impacts nĂ©gatifs de l’humain. Pour les limiter, j’essaie de faire rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves et de les aider Ă  faire de bons choix. Des choix individuels ( faire un potager, par exemple) et des choix collectifs : adopter certains moyens collectifs de dĂ©placement. J’essaie de favoriser les dĂ©placements en bus.

Mathis et TimĂ©o : Pourquoi vous ĂȘtes-vous engagĂ©e sur la question environnementale ?

Mme Perrier : En fait, on est venu me chercher. Le maire m’a demandĂ© de travailler avec lui car je parlais de l’environnement sur les rĂ©seaux sociaux, pour essayer de changer les choses.

Mathis et Timéo : Quels seraient vos arguments pour un régime alimentaire durable et sain ?

Mme Perrier : Je m’appuie sur des sources scientifiques, pas seulement des convictions. Ce qui est important, c’est le microbiote. Vous avez certainement entendu parler de cela en SVT. Il y a plus de microbes en nous que de cellules ! Et il nous aide Ă  ĂȘtre en bonne santĂ©. Si cela ne va pas Ă  ce niveau, cela peut favoriser la maladie de Parkinson, par exemple. On doit donc s’assurer un avenir en meilleure santĂ©; mais aussi rĂ©duire la pollution dans l’environnement. Enfin, autre chose que vous avez vu en cours, c’est la chaĂźne alimentaire: plus on va nourrir bas dans la chaĂźne alimentaire, plus on va nourrir de personnes. Avec les mĂȘmes moyens on va nourrir quatre personnes avec une vache mais un plus grand nombre avec du blĂ©.

L’atelier-journal remercie Mme Perrier de ces prĂ©cieux conseils et de la sensibilisation aux questions environnementales qu’elle mĂšne dans sa ville !

Mathis, Timéo.

Préserver notre jardin planétaire avec Gilles Clément

Gilles ClĂ©ment est nĂ© en 1943 Ă  Argenton-sur-Creuse. Il est paysagiste de formation depuis 1963 aprĂšs des Ă©tudes d’horticulture et de paysage. Mais c’est aussi un enseignant et un Ă©crivain. Il a beaucoup voyagĂ© et Ă©tudiĂ© la flore de plusieurs pays ; il donne de nombreuses confĂ©rences.

Depuis 1971, il vit en Creuse, à Crozant, dans un lieu connu depuis le XIXe siÚcle comme la « Vallée des peintres ». Dans son grand jardin, il reçoit ses proches, des étudiants et des chercheurs pour leur expliquer comment il jardine.

En 2017, il obtient le prix du livre jeunesse de Bologne pour l’album « Un grand jardin » dans lequel on trouve aussi des illustrations de Vincent GravĂ©.

(  portrait réalisé par Louka à partir de Wikipédia)

Gilles Clément a développé trois grandes idées : celle du jardin planétaire, des jardins en mouvement et du tiers-paysage.

Dans l’encyclopĂ©die Universalis, nous lisons Ă  « Jardin planĂ©taire », l’explication suivante :

« Gilles ClĂ©ment dĂ©fend des jardins vivants, en mouvement, c’est-Ă -dire changeant constamment de forme au grĂ© de l’Ă©volution de la rĂ©partition des plantes et de leur croissance, comme c’est le cas du parc AndrĂ©-CitroĂ«n Ă  Paris. Sa volontĂ© de laisser s’exprimer la diversitĂ© du vivant dans les jardins qu’il crĂ©e est illustrĂ©e par la promotion qu’il fait de la friche comme laboratoire et lieu de libertĂ© et par le choix, comme mascotte, de la taupe, animal honni de bien des jardiniers et qu’il s’efforce de rĂ©habiliter ».

Gilles Clément a donné une conférence le 27 mars à Tulle au Grand Théùtre à partir de 18 h 30

Faire jardin et coopĂ©rer avec la nature : Ă  l’école du mouvement

         ANIMÉE PAR BARBARA MÉTAIS-CHASTANIER AVEC GILLES CLÉMENT

Voici la prĂ©sentation de sa confĂ©rence dans le programme de l’Empreinte :

« Si le jardin planĂ©taire est l’autre nom du monde que nous habitons, n’en sommes-nous pas toutes et tous les jardinier·e·s ? Telle est du moins la proposition que nous fait Gilles ClĂ©ment, nous invitant ainsi inlassablement Ă  un changement de regard : comment cette perspective engage-t-elle de nouvelles maniĂšres de faire jardin et d’habiter tout autant que de cohabiter ? Comment nous invite-t-elle Ă  penser autrement les relations des humains et de ce que – faute de mieux – on nomme nature ? C’est Ă  cette reconfiguration dans le sens de la douceur et du laisser-faire, de la modestie et du mouvement, que travaille sans relĂąche Gilles ClĂ©ment depuis une cinquantaine d’annĂ©es. Cette nouvelle philosophie d’une collaboration avec les vivants, il la dĂ©ploie dans ses jardins, dans ses Ă©crits, comme dans ses dessins, arpenteur infatigable de la fragilitĂ©, tĂ©moin Ă©mu et inquiet des destructions tous azimuts Ă  l’Ɠuvre autour de nous. C’est Ă  la rencontre de cette vaste pensĂ©e et de ses mĂ©tamorphoses que sera consacrĂ©e cette cinquiĂšme tribune. »

                                                 Source: https://www.sn-lempreinte.fr/le-programme?sections=a_brive&genres=2434

https://m.media-amazon.com/images/I/51G6FCD2Z6L.jpg

 

 

 

 

Lien Vidéo : comment créer son jardin :https://youtu.be/Yn4vK2Q

 

 

 

     

 

 

Lou ne pouvait pas se déplacer à Tulle mais elle a enregistré ses questions dans une vidéo :

Monsieur Gilles ClĂ©ment a aimablement acceptĂ© de lui rĂ©pondre aprĂšs une longue sĂ©ance de dĂ©dicaces au thĂ©Ăątre de Tulle  ( il sera peut-ĂȘtre nĂ©cessaire de patienter pendant le chargement du document) :

Un grand merci à Gilles Clément.

              Le calendrier du jardinier (réalisé par Léa) à partir de Un grand Jardin 

Mai

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrĂ©s, des compartiments.

Il choisit ses graines et prĂȘte attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

Juin

Jardiner consiste Ă  interprĂ©ter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prĂ©vu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

Juillet

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas dĂ©versĂ© les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 Août

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 Septembre

Le jardinier…est le seul Ă  jardiner !

Octobre

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

Novembre

En hiver, le jardinier est en vacances.

 Décembre

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 Janvier

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

 Février

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

Mars

 

 

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

Avril

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

 

Le calendrier du jardinier selon Gilles Clément et Vincent Gravé.

Voici le calendrier du jardinier réalisé par Léa à partir de Un grand Jardin écrit par Gilles Clément et illustré par Vincent Gravé.

MAI

Pour faire son jardin le jardinier organise l’espace, il fait des lignes, des carrĂ©s, des compartiments.

Il choisit ses graines et prĂȘte attention au climat et aux saisons.

Toujours il met les mains dans la terre et regarde le ciel.

JUIN

Jardiner consiste Ă  interprĂ©ter ce qui arrive et que l’on n’avait pas prĂ©vu.

Les fruits qu’on ramasse comme un cadeau. 

JUILLET

On dit que le poireau aime la fraise…

A condition que la terre soit bien vivante, que le jardinier n’ait pas dĂ©versĂ© les produits qui tuent en croyant «nettoyer».

 AOUT

Les insectes adorent visiter les fleurs…

Les fleurs ont besoin d’eux pour transporter le pollen vers d’autres fleurs.

 SEPTEMBRE

Le jardinier…est le seul Ă  jardiner !

OCTOBRE

Les champignons ne sont pas des animaux, ce ne sont pas des plantes.

Les champignons sont des champignons.

NOVEMBRE

En hiver, le jardinier est en vacances.

 DECEMBRE

Le jardinier attend. Il sait qu’il sera surpris.

Toujours la vie invente.

 JANVIER

La fin de l’hiver c’est la fin du gel.

Le jardinier des crues doit savoir ramer.

FEVRIER

Le jardinier n’utilise aucun poison qui pourrait supprimer la vie dans son jardin. 

MARS

Printemps : chant des oiseaux revenus. 

AVRIL

Les fleurs ont toutes sortes de formes et de couleurs.

Atelier lecture  SixiÚme SEGPA

 

« Ce sont des petits projets mais qui ont le mĂ©rite d’exister »

Dans le cadre scolaire, nous avons interviewĂ© Madame Mignon, professeure au collĂšge Bossuet ce qui nous a permis d’approfondir le sujet de l’écologie et des activitĂ©s culinaires pour en savoir plus sur notre thĂšme : se nourrir et prĂ©server le planĂšte.

Madame Mignon a expliquĂ© qu’elle essaie de mettre en place des projets qui permettent de dĂ©tourner des aliments qui n’auraient jamais Ă©tĂ© utilisĂ©s, par exemple des lĂ©gumes cabossĂ©s ou qui ne sont plus utilisables car impropres Ă  la vente. Elle a Ă©tabli un partenariat avec un magasin biologique qui lui fournit des caissettes de fruits et de lĂ©gumes qu’ils ne peuvent plus vendre et ensuite avec ses Ă©lĂšves, ils essaient de les recuisiner diffĂ©remment pour pouvoir leur donner une seconde vie. L’an dernier elle avait aussi essayĂ© de dĂ©tourner des aliments qu’on jette gĂ©nĂ©ralement, elle a pu rĂ©cupĂ©rer des surplus de pain pour faire des cookies Ă  base de pain. On peut faire des cookies avec de la farine de blĂ© et de l’eau mais on peut aussi en faire Ă  base de pain. « Ce sont des petits projets mais qui ont le mĂ©rite d’exister » explique Madame Mignon. Cette annĂ©e, ils ont aussi crĂ©Ă© des confitures. Elle ne choisissait pas les fruits, elle allait au magasin, on lui donnait les fruits, la classe les prĂ©parait, les congelait et quand il y en avait suffisamment, ils faisaient les confitures pour les stĂ©riliser ensuite afin de prĂ©venir la propagation de bactĂ©ries.

« Quant au recyclage des dĂ©chets », a-t-elle prĂ©cisĂ©,  » je rĂ©cupĂšre un petit peu de dĂ©chets vĂ©gĂ©taux car chez moi j’ai un composteur. Concernant les dĂ©chets alimentaires, on n’en a pas puisque les Ă©lĂšves partent avec leurs productions : la cuisine qu’ils font, ils la ramĂšnent chez eux ! »

Concernant la gestion de l’eau,  dans le cadre scolaire, il faut nettoyer tous les lĂ©gumes avant de les utiliser et Madame Mignon a conscience qu’elle utilise de l’eau:  » Toute cette eau gaspillĂ©e, c’est dommage, elle part dans l’évier. Cette eau, on devrait la rĂ©cupĂ©rer pour les jardins. Moi, par exemple je fais ça, comme ma grand-mĂšre : je rince mes lĂ©gumes dans une bassine et aprĂšs je vais la jeter sur les fleurs Ă  l’extĂ©rieur. LĂ , on a un jardin pĂ©dagogique, cela aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant mais comme je ne fais pas la cuisine ici, ce n’est pas possible. Donc c’est dommage mais oui, il y a des possibilitĂ©s pour Ă©conomiser l’eau. Comme on n’a pas de lave-vaisselle, j’essaie rĂ©guliĂšrement de sommer les Ă©lĂšves de faire attention Ă  ne pas laisser couler l’eau du robinet car ils ont tendance Ă  le faire mais s’ils devaient aller chercher l’eau de leur douche au puits, je pense qu’ils Ă©conomiseraient ! J’essaie de leur dire de ne pas trop gaspiller ».

Ils ont aussi fait de la production Ă©cologique mais elle est obligĂ©e de passer par la Sodexo (l’entreprise qui fait les repas le midi au collĂšge), c’est eux qui fournissent les denrĂ©es, les matiĂšres premiĂšres. Elle dĂ©pend donc entiĂšrement d’eux. « Il n’y a que pour mon projet de confitures et celui de tissus oĂč j’ai fait appel Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© des autres. Je suis allĂ©e vers d ‘autres structures et j’ai demandĂ© des objets ou des aliments mais il faut savoir que maintenant c’est trĂšs compliquĂ© car il y a beaucoup de magasins qui ne jettent plus de produits, fruits et lĂ©gumes qui ne sont plus propres Ă  la vente. Ils les donnent directement Ă  des Ɠuvres caritatives. »

Il y a aussi le jardin pĂ©dagogique qui lui inspire des projets: « Pour l’an prochain, j’ai une petite idĂ©e : ce serait de crĂ©er une banque de graines car, au jardin, ma collĂšgue fait pousser des fleurs et lĂ©gumes ; il s’agirait donc de rĂ©cupĂ©rer des graines du jardin pĂ©dagogique et les mettre Ă  disposition des enseignants, des Ă©lĂšves mais aussi de leur en demander car ils peuvent avoir chez eux, par exemple, des tomates cƓur de bƓuf. C’’est un moyen, je trouve, de prĂ©server la planĂšte et surtout nos vieilles variĂ©tĂ©s qui Ă©taient plus gouteuses que les nouvelles et peut-ĂȘtre plus rĂ©sistantes. »

Entretien réalisé par Mathis et Timéo.

Tous nos remerciements Ă  Mme Mignon.

Les jeunes marchent pour le climat

Ils étaient prÚs de 400  lycéens à Brive le vendredi 10 mars à arpenter les rues de la ville pour exprimer leur inquiétude face au changement climatique. En participant à cet événement local et national, les jeunes expriment leur désir de changement.

Nous avons pu  recontrer Luc, l’un des organisateurs de la manifestation Fridays for future Ă  Brive, mouvement international crĂ©Ă© par Greta Thunberg. Entretien.

Bonjour Luc, comment est né cette manifestation pour le climat ?

C’est Greta Thunberg qui a fondĂ© le mouvement en 2018 en manifestant devant le Parlement suĂ©dois. Puis, avec d’autres jeunes, elle a protestĂ© et fait grĂšve pour alerter.

Que représente Greta Thunberg pour vous ?

C’est elle qui a permis de fĂ©dĂ©rer les jeunes du monde entier autour du climat.

Quels Ă©taient les objectifs de la mobilisation pour le climat aujourd’hui ?

Nous voulons mobiliser tous les jeunes et les inciter Ă  rejoindre les associations comme la LPO (Ligue de protection des oiseaux), le CEN (Conservatoire des espaces naturels), Jardin Sauvage et d’autres encore, pour agir sur le terrain. Il faut amĂ©liorer la rĂ©novation thermique et les bĂątiments.

Les jeunes ne se sentent -ils pas déjà concernés par le réchauffement climatique ?

Oui, ils sont d’accord sur le principe, ils veulent lutter, mais ne savent pas comment s’y prendre.

Pensez-vous que cette action peut avoir un impact sur toute la population ?

Nous voulons avoir un impact sur tout le monde bien sĂ»r, mais les jeunes sont les premiers concernĂ©s. Deux tiers des jeunes d’aujourd’hui dĂ©cĂšderont des consĂ©quences du rĂ©chauffement sur la Terre.

Comment agir au niveau de notre ville et localement ?

Il faut arrĂȘter l’artificialisation des sols pour prĂ©server notre environnement. On doit aider chacun Ă  amĂ©liorer ses connaissances sur la biodiversitĂ©. Enfin, il faut Ă©duquer et sensibiliser encore davantage les jeunes.

Quels changements attendez-vous suite à votre action ?

Nous voulons stopper la montĂ©e des tempĂ©ratures qui est fatale pour la faune, la flore et pour l’espĂšce humaine. Il faut empĂȘcher la destruction de la biodiversitĂ© en protĂ©geant les milieux naturels comme les landes, les forĂȘts, les marais, champs et friches.

Comment allez-vous poursuivre votre action ?

Nous allons continuer Ă  en parler autour de nous et Ă  mobiliser tous les jeunes pour agir.

Merci à Luc,  jeune lycéen trÚs engagé avec ses amis dans la lutte contre le réchauffement climatique

Atelier journal

Pour en savoir plus sur Fridays for future

https://fridaysforfuture.org/?ref=openstring

En savoir plus sur la militante Greta Thunberg

https://www.amnesty.fr/actualites/la-militante-luttant-contre-le-changement-climatique

Limiter nos usages numériques

En quelques dĂ©cennies le  numĂ©rique a envahi notre quotidien. De notre vie  de tous les jours Ă  notre travail, c’est un outil incontournable. Mais cet outil a gĂ©nĂ©rĂ© aussi des dĂ©savantages certains.  Voyons lesquels avec Sylvain Domenger qui travaille au Campus connectĂ© de Tulle et que nous avons pu interroger dans le cadre de la journĂ©e E-reporters.

Sylvain Domenger a pour fonction d’accompagner les Ă©tudiants Ă  distance dans leurs Ă©tudes supĂ©rieures de maniĂšre individuelle. Il s’agit de lutter contre l’isolement des Ă©tudiants et de favoriser le lien entre les jeunes. Nous l’avons interrogĂ© sur ses valeurs et  il  a insistĂ© sur le respect, l’Ă©coute, la bienveillance, l’encouragement qu’il essaie de transmettre aux Ă©tudiants qu’il rencontre.

Mais le numĂ©rique provoque aussi des inconvĂ©nients : une pollution numĂ©rique car il demande des infrastructures importantes: data centers et parce que le  stockage  des donnĂ©es consomme beaucoup de carbone. De l’extraction des ressources miniĂšres Ă  la transformation des composants, chaque Ă©tape a de lourdes consĂ©quences sur notre environnement. Pour tenter de de rĂ©duire cet impact, une solution existe : le numĂ©rique responsable.

Entretenir, rĂ©parer, recycler ses appareils numĂ©rique et rĂ©duire autant que possible le nombre d’Ă©quipements et d’Ă©crans. Pour rĂ©duire votre empreinte numĂ©rique, vous pouvez aussi agir en amont de votre consommation.  Choisir par exemple un fournisseur d’Ă©nergie renouvelable est un geste Ă©cocitoyen qui aura un vrai impact.

Sylvain Domenger nous a donnĂ© quelques conseils pour limiter notre impact sur l’environnement.:

-Limiter le temps passé sur internet et sur les jeux

-Eliminer au maximum les mails non utiles, les données qui ne servent plus

– Installer des logiciels pour limiter les publicitĂ©s, les spams

-Limiter l’usage des rĂ©seaux sociaux dans le temps

Selon Sylvain Domenger, les rĂ©seaux sociaux augmentent les tensions sociales et la mĂ©sentente. Il vaut mieux aller jouer au ballon ensemble ou aller s’amuser dans la cour de rĂ©crĂ©ation.

Pour en savoir plus sur des usages plus respectueux entre nous et pour notre Terre

https://www.arcep.fr/

https://www.internetsanscrainte.fr/

Logan, Lucas et Maxime, sixiĂšme, remercient monsieur Domenger pour ses conseils.

 

Nourrir et préserver : la ferme du puy Lenty

La ferme du Puy Lenty,  qui se situe Ă  Brive La Gaillarde travaille Ă  proposer des produits BIO  :  vin, fruits,  lĂ©gumes, viandes, fromages, jus et Ă©galement des produits non alimentaires : laine, plantes…

Une grande partie de son terrain est gĂ©rĂ©e en partenariat avec le Conservatoire des Espaces naturels de Nouvelle Aquitaine.  La ferme fait aussi de l’élevage d’animaux: chĂšvres, poules notamment.

Elle prĂ©pare des soirĂ©es Ă  thĂšme pendant l’étĂ© et propose des activitĂ©s pĂ©dagogiques que vous soyez en famille entre amis ou avec votre classe. Il y en a pour tous les Ăąges : traire une vache, randonner dans les vignes, explorer la campagne Ă  cheval ou assister à  la fabrication du fromage…

Ils ont également un restaurant et un hébergement!!!

Article réalisé par Lou

Dessin de Lucas

Des gestes simples au jardin en direct des Curionautes

La permaculture revient à la mode ces derniÚres années, et pour cause. Tournée vers des pratiques simples et sans chimie, elle peut nous aider à nous procurer une bonne alimentation tout en préservant les ressources de notre terre. Au collÚge Bossuet, nous avons rencontré  et interviewé madame Doussaud, professeur en SEGPA qui   pratique avec sa collÚgue Maryna Mignon , certains principes « écologiques » avec ses élÚves. Elle a bien voulu répondre à nos questions sur les grands principes de la permaculture.

 

Comment, dans vos activités pédagogiques, parvenez-vous à concilier « se nourrir et préserver la planÚte », notamment à travers les activités au jardin ?

Il faut limiter les gestes techniques. Il faut laisser rĂ©gĂ©nĂ©rer les plantes dans leur Ă©tat naturel, ce qui implique moins d’arrosage, mis Ă  part dans les pĂ©riodes de forte canicule, et donc moins de travail du sol.

Comment mettez-vous en Ɠuvre le recyclage, plus particuliĂšrement des dĂ©chets vĂ©gĂ©taux alimentaires, ainsi que du papier et du plastique ?

Pour le papier et le plastique au jardin, tout plastique est banni. En tout cas, on en utilise le moins possible.

Pour le papier, nous utilisons les caisses mises Ă  disposition dans les salles qui permettent d’amener le papier directement dans le borne de recyclage du papier. Pour les dĂ©chets vĂ©gĂ©taux alimentaires, nous souhaiterions Ă  l’avenir installer un compost, ce qui serait idĂ©al car les dĂ©chets vĂ©gĂ©taux du self seraient recyclĂ©s au jardinet vous savez que le compost c’est une des  meilleures  sources de nutriments pour enrichir la terre et donc  faire pousser les plantes plus vite et mieux.

Comment envisagez-vous de pallier la diminution de rĂ©serves d’eau Ă  l’avenir dans vos activitĂ©s de jardina et au quotidien ?

La mĂ©thode que nous employons au jardin est celle de la permaculture qui dĂ©jĂ  demande peu d’eau par rapport aux mĂ©thodes plus traditionnelles. la seconde technique est d’utiliser des espĂšces uniquement locales ou qui s’adaptent en tout cas Ă  la chaleur. Nous n’avons pas d’espĂšces exotiques ou mĂ©diterranĂ©ennes bien que celles-ci commencent Ă  ĂȘtre adaptĂ©es Ă  notre climat.. Nous avons plantĂ© des graminĂ©es qui demandent peu d’eau. En amont on Ă©vite de planter des vĂ©gĂ©taux trop gourmands en eau, tels que le maĂŻs par exemple.

Dans quelle mesure pouvez-vous privilégier les productions et entreprises locales et favoriser les circuits courts ?

Pour les circuits courts, nous nous attachons Ă  privilĂ©gier les circuits courts. Par exemple,  pour tous nos semis et plants nous faisons appel Ă  l’entreprise Chantalat qui se situe Ă  quelques mĂštres d’ici et qui produit elle-mĂȘme tous ses plants et pour  laquelle la production est entiĂšrement rĂ©alisĂ©e Ă  Brive ou en CorrĂšze. Cela permet de ne pas faire venir de plants de l’autre bout du monde.

Nous essayons de mettre en place des circuits courts avec le jardin. En HygiĂšne Alimentation SantĂ© nous utilisons des produits du jardin. C’est fait en cuisine et Ă  a vient du jardin. Avec madame Mignon nous utilisons le  circuit le plus court possible. Nous rĂ©alisons et nous utilisons ensuite en cuisine.

*Selon le dictionnaire Larousse, la permaculture, c’est le mode d’agriculture fondĂ© sur les principes du dĂ©veloppement durable, se voulant respectueux de la biodiversitĂ© et de l’humain et consistant Ă  imiter le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes naturels. (Elle est Ă©conome en Ă©nergie et en travail.)

Voici comment poussent les tomates dans le jardin de Noah, sixiĂšme

Nous remercions Mme Doussaud pour toutes ces informations pratiques que chacun peut appliquer dĂšs maintenant dans son jardin pour le bonheur de tous.

Pour en savoir plus sur les bases de la permaculture

https://culture-durable.fr/permaculture-pour-les-nuls/

Sources

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais

 

Nos curionautes : Jade, Lou et LĂ©a en sixiĂšme.

Notre illustrateur : Noah