« Ce sont des petits projets mais qui ont le mérite d’exister »

Dans le cadre scolaire, nous avons interviewé Madame Mignon, professeure au collège Bossuet ce qui nous a permis d’approfondir le sujet de l’écologie et des activités culinaires pour en savoir plus sur notre thème : se nourrir et préserver le planète.

Madame Mignon a expliqué qu’elle essaie de mettre en place des projets qui permettent de détourner des aliments qui n’auraient jamais été utilisés, par exemple des légumes cabossés ou qui ne sont plus utilisables car impropres à la vente. Elle a établi un partenariat avec un magasin biologique qui lui fournit des caissettes de fruits et de légumes qu’ils ne peuvent plus vendre et ensuite avec ses élèves, ils essaient de les recuisiner différemment pour pouvoir leur donner une seconde vie. L’an dernier elle avait aussi essayé de détourner des aliments qu’on jette généralement, elle a pu récupérer des surplus de pain pour faire des cookies à base de pain. On peut faire des cookies avec de la farine de blé et de l’eau mais on peut aussi en faire à base de pain. « Ce sont des petits projets mais qui ont le mérite d’exister » explique Madame Mignon. Cette année, ils ont aussi créé des confitures. Elle ne choisissait pas les fruits, elle allait au magasin, on lui donnait les fruits, la classe les préparait, les congelait et quand il y en avait suffisamment, ils faisaient les confitures pour les stériliser ensuite afin de prévenir la propagation de bactéries.

« Quant au recyclage des déchets », a-t-elle précisé,  » je récupère un petit peu de déchets végétaux car chez moi j’ai un composteur. Concernant les déchets alimentaires, on n’en a pas puisque les élèves partent avec leurs productions : la cuisine qu’ils font, ils la ramènent chez eux ! »

Concernant la gestion de l’eau,  dans le cadre scolaire, il faut nettoyer tous les légumes avant de les utiliser et Madame Mignon a conscience qu’elle utilise de l’eau:  » Toute cette eau gaspillée, c’est dommage, elle part dans l’évier. Cette eau, on devrait la récupérer pour les jardins. Moi, par exemple je fais ça, comme ma grand-mère : je rince mes légumes dans une bassine et après je vais la jeter sur les fleurs à l’extérieur. Là, on a un jardin pédagogique, cela aurait été intéressant mais comme je ne fais pas la cuisine ici, ce n’est pas possible. Donc c’est dommage mais oui, il y a des possibilités pour économiser l’eau. Comme on n’a pas de lave-vaisselle, j’essaie régulièrement de sommer les élèves de faire attention à ne pas laisser couler l’eau du robinet car ils ont tendance à le faire mais s’ils devaient aller chercher l’eau de leur douche au puits, je pense qu’ils économiseraient ! J’essaie de leur dire de ne pas trop gaspiller ».

Ils ont aussi fait de la production écologique mais elle est obligée de passer par la Sodexo (l’entreprise qui fait les repas le midi au collège), c’est eux qui fournissent les denrées, les matières premières. Elle dépend donc entièrement d’eux. « Il n’y a que pour mon projet de confitures et celui de tissus où j’ai fait appel à la générosité des autres. Je suis allée vers d ‘autres structures et j’ai demandé des objets ou des aliments mais il faut savoir que maintenant c’est très compliqué car il y a beaucoup de magasins qui ne jettent plus de produits, fruits et légumes qui ne sont plus propres à la vente. Ils les donnent directement à des œuvres caritatives. »

Il y a aussi le jardin pédagogique qui lui inspire des projets: « Pour l’an prochain, j’ai une petite idée : ce serait de créer une banque de graines car, au jardin, ma collègue fait pousser des fleurs et légumes ; il s’agirait donc de récupérer des graines du jardin pédagogique et les mettre à disposition des enseignants, des élèves mais aussi de leur en demander car ils peuvent avoir chez eux, par exemple, des tomates cœur de bœuf. C’’est un moyen, je trouve, de préserver la planète et surtout nos vieilles variétés qui étaient plus gouteuses que les nouvelles et peut-être plus résistantes. »

Entretien réalisé par Mathis et Timéo.

Tous nos remerciements à Mme Mignon.

Les jeunes marchent pour le climat

Ils étaient près de 400  lycéens à Brive le vendredi 10 mars à arpenter les rues de la ville pour exprimer leur inquiétude face au changement climatique. En participant à cet événement local et national, les jeunes expriment leur désir de changement.

Nous avons pu  recontrer Luc, l’un des organisateurs de la manifestation Fridays for future à Brive, mouvement international créé par Greta Thunberg. Entretien.

Bonjour Luc, comment est né cette manifestation pour le climat ?

C’est Greta Thunberg qui a fondé le mouvement en 2018 en manifestant devant le Parlement suédois. Puis, avec d’autres jeunes, elle a protesté et fait grève pour alerter.

Que représente Greta Thunberg pour vous ?

C’est elle qui a permis de fédérer les jeunes du monde entier autour du climat.

Quels étaient les objectifs de la mobilisation pour le climat aujourd’hui ?

Nous voulons mobiliser tous les jeunes et les inciter à rejoindre les associations comme la LPO (Ligue de protection des oiseaux), le CEN (Conservatoire des espaces naturels), Jardin Sauvage et d’autres encore, pour agir sur le terrain. Il faut améliorer la rénovation thermique et les bâtiments.

Les jeunes ne se sentent -ils pas déjà concernés par le réchauffement climatique ?

Oui, ils sont d’accord sur le principe, ils veulent lutter, mais ne savent pas comment s’y prendre.

Pensez-vous que cette action peut avoir un impact sur toute la population ?

Nous voulons avoir un impact sur tout le monde bien sûr, mais les jeunes sont les premiers concernés. Deux tiers des jeunes d’aujourd’hui décèderont des conséquences du réchauffement sur la Terre.

Comment agir au niveau de notre ville et localement ?

Il faut arrêter l’artificialisation des sols pour préserver notre environnement. On doit aider chacun à améliorer ses connaissances sur la biodiversité. Enfin, il faut éduquer et sensibiliser encore davantage les jeunes.

Quels changements attendez-vous suite à votre action ?

Nous voulons stopper la montée des températures qui est fatale pour la faune, la flore et pour l’espèce humaine. Il faut empêcher la destruction de la biodiversité en protégeant les milieux naturels comme les landes, les forêts, les marais, champs et friches.

Comment allez-vous poursuivre votre action ?

Nous allons continuer à en parler autour de nous et à mobiliser tous les jeunes pour agir.

Merci à Luc,  jeune lycéen très engagé avec ses amis dans la lutte contre le réchauffement climatique

Atelier journal

Pour en savoir plus sur Fridays for future

https://fridaysforfuture.org/?ref=openstring

En savoir plus sur la militante Greta Thunberg

https://www.amnesty.fr/actualites/la-militante-luttant-contre-le-changement-climatique

Limiter nos usages numériques

En quelques décennies le  numérique a envahi notre quotidien. De notre vie  de tous les jours à notre travail, c’est un outil incontournable. Mais cet outil a généré aussi des désavantages certains.  Voyons lesquels avec Sylvain Domenger qui travaille au Campus connecté de Tulle et que nous avons pu interroger dans le cadre de la journée E-reporters.

Sylvain Domenger a pour fonction d’accompagner les étudiants à distance dans leurs études supérieures de manière individuelle. Il s’agit de lutter contre l’isolement des étudiants et de favoriser le lien entre les jeunes. Nous l’avons interrogé sur ses valeurs et  il  a insisté sur le respect, l’écoute, la bienveillance, l’encouragement qu’il essaie de transmettre aux étudiants qu’il rencontre.

Mais le numérique provoque aussi des inconvénients : une pollution numérique car il demande des infrastructures importantes: data centers et parce que le  stockage  des données consomme beaucoup de carbone. De l’extraction des ressources minières à la transformation des composants, chaque étape a de lourdes conséquences sur notre environnement. Pour tenter de de réduire cet impact, une solution existe : le numérique responsable.

Entretenir, réparer, recycler ses appareils numérique et réduire autant que possible le nombre d’équipements et d’écrans. Pour réduire votre empreinte numérique, vous pouvez aussi agir en amont de votre consommation.  Choisir par exemple un fournisseur d’énergie renouvelable est un geste écocitoyen qui aura un vrai impact.

Sylvain Domenger nous a donné quelques conseils pour limiter notre impact sur l’environnement.:

-Limiter le temps passé sur internet et sur les jeux

-Eliminer au maximum les mails non utiles, les données qui ne servent plus

– Installer des logiciels pour limiter les publicités, les spams

-Limiter l’usage des réseaux sociaux dans le temps

Selon Sylvain Domenger, les réseaux sociaux augmentent les tensions sociales et la mésentente. Il vaut mieux aller jouer au ballon ensemble ou aller s’amuser dans la cour de récréation.

Pour en savoir plus sur des usages plus respectueux entre nous et pour notre Terre

https://www.arcep.fr/

https://www.internetsanscrainte.fr/

Logan, Lucas et Maxime, sixième, remercient monsieur Domenger pour ses conseils.

 

Nourrir et préserver : la ferme du puy Lenty

La ferme du Puy Lenty,  qui se situe à Brive La Gaillarde travaille à proposer des produits BIO  :  vin, fruits,  légumes, viandes, fromages, jus et également des produits non alimentaires : laine, plantes…

Une grande partie de son terrain est gérée en partenariat avec le Conservatoire des Espaces naturels de Nouvelle Aquitaine.  La ferme fait aussi de l’élevage d’animaux: chèvres, poules notamment.

Elle prépare des soirées à thème pendant l’été et propose des activités pédagogiques que vous soyez en famille entre amis ou avec votre classe. Il y en a pour tous les âges : traire une vache, randonner dans les vignes, explorer la campagne à cheval ou assister à  la fabrication du fromage…

Ils ont également un restaurant et un hébergement!!!

Article réalisé par Lou

Dessin de Lucas

Des gestes simples au jardin en direct des Curionautes

La permaculture revient à la mode ces dernières années, et pour cause. Tournée vers des pratiques simples et sans chimie, elle peut nous aider à nous procurer une bonne alimentation tout en préservant les ressources de notre terre. Au collège Bossuet, nous avons rencontré  et interviewé madame Doussaud, professeur en SEGPA qui   pratique avec sa collègue Maryna Mignon , certains principes « écologiques » avec ses élèves. Elle a bien voulu répondre à nos questions sur les grands principes de la permaculture.

 

Comment, dans vos activités pédagogiques, parvenez-vous à concilier « se nourrir et préserver la planète », notamment à travers les activités au jardin ?

Il faut limiter les gestes techniques. Il faut laisser régénérer les plantes dans leur état naturel, ce qui implique moins d’arrosage, mis à part dans les périodes de forte canicule, et donc moins de travail du sol.

Comment mettez-vous en œuvre le recyclage, plus particulièrement des déchets végétaux alimentaires, ainsi que du papier et du plastique ?

Pour le papier et le plastique au jardin, tout plastique est banni. En tout cas, on en utilise le moins possible.

Pour le papier, nous utilisons les caisses mises à disposition dans les salles qui permettent d’amener le papier directement dans le borne de recyclage du papier. Pour les déchets végétaux alimentaires, nous souhaiterions à l’avenir installer un compost, ce qui serait idéal car les déchets végétaux du self seraient recyclés au jardinet vous savez que le compost c’est une des  meilleures  sources de nutriments pour enrichir la terre et donc  faire pousser les plantes plus vite et mieux.

Comment envisagez-vous de pallier la diminution de réserves d’eau à l’avenir dans vos activités de jardina et au quotidien ?

La méthode que nous employons au jardin est celle de la permaculture qui déjà demande peu d’eau par rapport aux méthodes plus traditionnelles. la seconde technique est d’utiliser des espèces uniquement locales ou qui s’adaptent en tout cas à la chaleur. Nous n’avons pas d’espèces exotiques ou méditerranéennes bien que celles-ci commencent à être adaptées à notre climat.. Nous avons planté des graminées qui demandent peu d’eau. En amont on évite de planter des végétaux trop gourmands en eau, tels que le maïs par exemple.

Dans quelle mesure pouvez-vous privilégier les productions et entreprises locales et favoriser les circuits courts ?

Pour les circuits courts, nous nous attachons à privilégier les circuits courts. Par exemple,  pour tous nos semis et plants nous faisons appel à l’entreprise Chantalat qui se situe à quelques mètres d’ici et qui produit elle-même tous ses plants et pour  laquelle la production est entièrement réalisée à Brive ou en Corrèze. Cela permet de ne pas faire venir de plants de l’autre bout du monde.

Nous essayons de mettre en place des circuits courts avec le jardin. En Hygiène Alimentation Santé nous utilisons des produits du jardin. C’est fait en cuisine et à a vient du jardin. Avec madame Mignon nous utilisons le  circuit le plus court possible. Nous réalisons et nous utilisons ensuite en cuisine.

*Selon le dictionnaire Larousse, la permaculture, c’est le mode d’agriculture fondé sur les principes du développement durable, se voulant respectueux de la biodiversité et de l’humain et consistant à imiter le fonctionnement des écosystèmes naturels. (Elle est économe en énergie et en travail.)

Voici comment poussent les tomates dans le jardin de Noah, sixième

Nous remercions Mme Doussaud pour toutes ces informations pratiques que chacun peut appliquer dès maintenant dans son jardin pour le bonheur de tous.

Pour en savoir plus sur les bases de la permaculture

https://culture-durable.fr/permaculture-pour-les-nuls/

Sources

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais

 

Nos curionautes : Jade, Lou et Léa en sixième.

Notre illustrateur : Noah

Alerte sur la fonte des glaciers pyrénéens

C’est un constat alarmant, qui doit nous faire réfléchir. Les glaciers pyrénéens, comme ceux du monde entier, fondent à vue d’œil. Cette transformation irréversible a un impact considérable sur l’environnement et la vie sur notre planète. Explications.

Massif du Néouvielle- Hautes Pyrénées

«Le glacier d’Arriel, glacier le plus à l’ouest des Pyrénées, a disparu, comme 50% des glaciers pyrénéens ces dernières années. Ils disparaîtront probablement tous d’ici 2040», indique une plaque qui a été apposée en octobre 2019 sur le refuge du pic d’Arriel, après que ses dernières glaces ont fondu.

Pour le glaciologue Pierre René, l’affaire est entendue et le funeste scénario inéluctable :

« En 2050, vu la tendance actuelle, il sera très compliqué d’avoir encore des glaciers dans les Pyrénées, à l’exception peut-être, à certains endroits, de résidus bien protégés aux pieds des falaises.»

Voilà ce qu’explique  Jean Jouzel, glaciologue et vice-président du GIEC de 2002 à 2015:

« Tragiquement, la liste des conséquences directes et indirectes de ce réchauffement est très longue. La hausse des températures, l’augmentation du niveau de la mer, l’intensification des précipitations, la fonte des glaciers et le dégel du permafrost sont déjà en train de bouleverser les conditions sur la Planète. Nos vies à tous seront impactées par la crise alimentaire et la pénurie de l’eau, les risques sanitaires, la prolifération des maladies, la perte de la biodiversité et l’acidification des océans… Tous les processus sur Terre sont interconnectés et s’équilibrent mutuellement, cette harmonie est en train d’être chamboulée.  »

Le phénomène de  « surge », encore mal connu.

Heidi Sevestre, glaciologue nous explique

Heidi Sevestre est glaciologue, elle est française mais vit à Longyearbyen au Svalbard en Norvège. Pendant sa thèse, au Svalbard déjà, elle a étudié la dynamique des glaciers et en particulier un phénomène spectaculaire appelé « surge », c’est le déplacement des glaciers en mauvaise santé. Elle nous explique ce que c’est et ce que ce processus nous dit de l’état des glaciers dans le contexte de changement climatique.

Regardons sa video

https://www.youtube.com/watch?v=cJoB7Q00lHo

Sources :

www.futura-sciences.com

https://www.youtube.com/watch?v=cJoB7Q00lHo

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2020/07/les-glaciers-des-pyrenees-pourraient-disparaitre-avant-2050

Unes pour tous, tous pour une

Les Sixièmes de l’atelier journal  ont réalisé quelques Unes sur des sujets d’actualités qu’ils ont choisis :impact du réchauffement climatique, conseils pour limiter son bilan carbone,  mais aussi actualités sportives avec les performances du PSG suivies par nos apprentis journalistes.

C’est avec plaisir que nous vous les présentons.

Bonne lecture à tous.

Mathis et Timéo ont choisi de nous parler d’avenir…

Une de Timéo et Matis

   Une de Jade et de Lo

Logan et Maxime ont opté pour le sport en suivant les matchs du PSG.

RESF, Réseau d’éducation sans frontière, l’association qui fait des miracles

RESF, Réseau d’éducation sans frontière,  est une association  qui aide les familles en situation irrégulière.

Elle a été créée le 26 juin 2004 à la bourse du travail de Paris dans une réunion rassemblant des enseignants, du personnel de l’éducation  nationale, des parents d’élèves… Tous ont une préoccupation commune : la situation des élèves majeurs et des familles  étrangères  en situation irrégulière. Ils ont décidé ce jour-là en France de créer un réseau de soutien à ces enfants et jeunes majeurs, le réseau d’éducation sans frontière RESF.

Dominique Grador travaille en tant que militante à RESF à Tulle. Elle combat toute forme de racisme. Et elle conseille cette association à d’autres, surtout aux jeunes.

Nous l’avons rencontrée ce jeudi.

Voici pour vous un extrait de  l’entretien en video:

 

Etudier en Corrèze

Témoignage  « C’était une révélation ! »

Pourquoi ont-ils choisi de faire leurs études en Corrèze ? Comme Charlotte que nous avons rencontrée, plusieurs centaines d’étudiants viennent chaque année apprendre le métier d’infirmier à l’IFSI (l’institut de formation en soins infirmiers) de Tulle.

Charlotte raconte :

« J’ai 21 ans. J’ai passé mon bac mais après, je n’ai pas continué l’école. J’ai donc cherché du travail un peu partout. J’en ai trouvé un en maison de retraite. C’était une révélation. J’ai beaucoup apprécié ce travail, ça m’a ouvert sur ce métier. Avec le Covid19, j’alterne entre cours en présentiel et en distanciel. »

Après avoir interrogé plusieurs étudiants nous avons remarqué que la plupart n’étaient pas Corréziens, certains même venaient du Sud la France.

Les étudiants peuvent travailler en distanciel, c’est à dire qu’ils travaillent sur des ordinateurs et en présentiel :ils travaillent sur place et non à distance.

Marina Ovsiannikova, une journaliste engagée

Selon un article paru sur le site France culture, la journaliste  russe Marina Oviannikova a fait  irruption dans le journal TV du 20 heures russe. Elle brandissait une pancarte sur laquelle était inscrit en russe et en anglais « Non à la guerre, ne croyez pas à la propagande, on vous ment ici. »

« J’AI HONTE D’AVOIR PERMIS QUE LE PEUPLE RUSSE SOIT ZOMBIFIE »

Voici ce qu’elle poste quelques minutes avant de brandir sa pancarte afin de justifier son geste.

Nous ne savons pas ce que la « justice » russe va décider mais nous souhaitons beaucoup de courage à cette journaliste.

« Bon courage Marina! ».