Le harcèlement scolaire sévit de plus en plus dans les établissements. Pertes de confiance, troubles psychologiques, dépression, conduites suicidaires … Voilà les causes que peuvent engendrer un harcèlement. Reconnu depuis 1970, le harcèlement ne fait que progresser.
Le ministère de l’éducation nationale lance une campagne contre le harcèlement à l’école, et publie trois vidéos montrant trois types différents de harcèlement : les claques, les rumeurs et les injures. L’État a fait du harcèlement sa priorité, car il y a urgence. Les harceleurs disent que c’est juste pour « rigoler », sauf que pour les victimes, c’est terrible et souvent tragique : les conséquences du harcèlement peuvent être très lourdes et elles peuvent en garder des traces à vie.
Tous les cas de harcèlement montrés dans ces vidéos sont touchants, mais plus particulièrement celui des « claques » où des élèves sont battus par leurs camarades. Ce cas peut avoir des conséquences énormes sur le garçon ou la fille en question : une plus courte espérance de vie, un traumatisme physique, une conduite suicidaire (mais c’est le cas aussi pour les rumeurs et les moqueries).
Sur l’ image ci dessus, il y a les trois cas les plus courant : nous pouvons voir le jeune qui se fait gifler par plusieurs camarades lui disant qu’ « on est lundi, et que c’est le jour des claques ». Concernant le cas des injures, c’est l’image avec le jeune homme obèse insulté, dont la photo prise en cours de sport sur un portable est aussitôt mise en ligne sur Facebook. Le troisième cas traité est celui des rumeurs : l’image montre la photo d’une jeune fille en pleurs, car c’est une nouvelle élève qui se fait traiter de noms insultants car un garçon a failli la violer.
Le message du ministère insiste sur un fait simple : dès qu’un élève voit un de ses camarades (qu’il soit ami ou pas avec lui) être battu, insulté, harcelé, il doit être encouragé à signaler le plus vite possible le problème à un adulte.