Vous pensez, comme beaucoup, que le format papier est plus sûr que le support numérique? Vous avez raison! Ou, inversement, que le numérique apporte des sources plus riches, donc plus fiables? Vous avez raison, aussi…
Nous avons rencontré une journaliste, Lisa Melia, qui travaille à Bram Fm, ainsi qu’un employé de CANOPÉ19, Christophe Rhein : ils nous ont appris que le numérique peut-être aussi fiable, ou aussi peu fiable, que le support papier.
En effet, si une source (sur n’importe quel support ) affirme quelque chose que nient plusieurs autres sources, alors il faut mettre en doute sa fiabilité : multiplier les informations, les croiser, en vérifiant toujours les sources, est une des recettes pour atteindre la vérité.
Par ailleurs, ces deux supports, le papier comme le numérique, ont une faille, un ennemi redoutable : le plagiat… Plagier, c’est s’approprier le travail d’une autre personne sans
donner la ou les sources de ce travail. Du vol, en fait : une personne poursuivi pour plagiat peut être condamnée. Nous avons des exemples de plagiat sur papier : une universitaire qui publie une étude en grande partie copiée d’autres ouvrages. Mais, par le numérique, si le plagiat conserve la même nature, la technique même permet d’amplifier l’effet : qui de plus simple qu’un copier/coller? Si simple que pas un seul d’entre nous ne peut se vanter de ne l’avoir jamais fait.
Rassurez-vous : ce défaut du numérique est largement compensé par les liens qu’il permet! Ainsi, si une information est fausse sur numérique, elle est le plus souvent vérifiable : par exemple, sur Wikipedia, les auteurs donnent leurs sources, qu’on peut vérifier en un clic, ce qui n’est pas toujours le cas sur un format papier.
Conclusion, vous l’aurez compris : il faut être un lecteur attentif, autonome, et curieux, sur papier comme sur écran!
Julien Doulcet & Gabin Demarchi (5ème)
