Un Cadeau pour les hommes

Bien plus important pour la société que nous le pensons, l’animal, qui nous accompagne depuis des millénaires, est aujourd’hui  aussi une aide précieuse pour la médecine.

S’ils ne sont pas capables de guérir une personne, les animaux sont aujourd’hui utilisés comme une nouvelle technique de soin : ils  permettent d’accompagner et de rassurer des personnes en difficulté, handicapées, âgées ou simplement déscolarisées. Parfois, ce sont les patients qui vont vers les animaux. C’est le cas de la ferme de Pascale Drouville, à Agincourt, où plusieurs groupes d’enfants et adolescents déscolarisés sont accueillis pour passer une journée avec les animaux. Tous ces adolescents sont victimes de différents troubles du comportement, ainsi que d’un handicap social : ces sorties avec des animaux ont pour but de les soulager psychologiquement. Pour Pascale Drouville, ils permettent aux gens de s’ouvrir au monde extérieur, et c’est quelque chose qu’elle trouve très gratifiant.

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Dans d’autres cas, les animaux peuvent être amenés à l’hôpital ou au domicile des personnes concernées, comme au centre hospitalier de l’Ehpad des Magnolias. Plusieurs animaux ont fait leur arrivée dans l’unité Alzheimer du centre grâce à une zoothérapeute, nommée Julie, qui amène ses animaux deux fois par mois dans la maison de retraite. Elle possède deux chiens, un cochon d’Inde et un lapin angora. Généralement, lors de ses interventions, Julie voit deux personnes individuellement vers 14 heures, puis elle reçoit des groupes de 5 à 7 personnes maximum.

Il y a plusieurs activités différentes, comme le toilettage, où les patients lavent, caressent et brossent les animaux. Les retraités donnent aussi à manger à ces petites boules de poils, cela fait travailler la motricité des malades. Et il y a bien évidemment un temps réservé aux jeux, avec des lancers de balles, qui permettent aux patients de mieux se repérer dans l’espace. C’est une séance qui dure environ une heure. Le directeur de l’établissement, Bertrand Chauvain, affirme que les patients se sentent mieux après cet atelier. Le simple contact avec ces animaux peut réduire le stress des malades.

Sophie Mongeon a constaté que « le programme de thérapie assisté par les animaux de l’institut Douglas » réduit les craintes des clients par rapport aux interventions et favorise le dévoilement. L’institut Douglas est d’ailleurs le premier établissement à avoir installé ce genre de thérapie, en 1985. Cette thérapie consiste à occuper les patients à autre chose afin de réduire leur détresse et leur anxiété. En 1830, les animaux comme les singes, les lièvres ou bien les moutons étaient considérés comme « sociaux » : ils ont donc été utilisés pour améliorer la qualité de vie des malades, dans une institution de santé mentale en Angleterre. Malheureusement, il est difficile de savoir si cette thérapie est vraiment efficace, car les résultats sont très variables en fonction du lien entre le client et l’animal : il est donc compliqué d’en faire une généralité.

L’animal a toujours été « utilisé » par les hommes, depuis des millénaires. Avant, il nous aidait pour la chasse et nous protégeait.  Aujourd’hui, l’animal est toujours autant « utilisé ». Le chien par exemple, il est au service de l’homme dans de nombreux domaines comme  le loisir, le tourisme ou comme chien de berger, chien policier,  chien d’attelage pour les transports, et maintenant pour la thérapie. Avec le temps, un lien affectif s’est construit entre les humains et les animaux, qui nous apportent bien plus de bienfaits que ce que nous imaginons. L’animal est devenu une chose essentielle au fonctionnement de notre monde, c’est pourquoi il faut le préserver au maximum.

Zélie CHANTEREAU (5ème) – Texte & Pioupiou

Sources:

https://www.estrepublicain.fr

https://www.sudouest.fr

https://www.usherbrooke.ca