En cette période de guerre et de tensions, l’engagement citoyen semble se développer et les associations sont de plus en plus nombreuses : « engagez-vous »! Dominique Grador, qui est passée de la politique au monde associatif, nous parle de son engagement.
Être citoyen, ça veut dire quoi ? On fait comment pour être un bon citoyen ? Toutes ces questions occupent beaucoup les esprits, particulièrement en ces moments sombres où chacun tente de trouver un moyen d’aider son prochain, sans vraiment savoir comment s’y prendre. Et pourtant, il existe tellement de moyens d’apporter un peu d’aide à autrui, dans cette société qui en manque parfois cruellement d’empathie. Une association représente un support simple pour y parvenir , en regroupant des personnes qui s’engagent ensemble pour une cause. Il existe différentes façons de soutenir une cause : financièrement, c’est à la portée de chacun, selon ses moyens; en donnant un peu de son temps, ou plus, pour ceux qui décident de partir dans des pays pour participer à une aide humanitaire.
La guerre actuelle en Ukraine est un évènement tragique, auquel répondent vivement de nombreuses associations, très actives pour soutenir l’Ukraine. Ainsi, des médicaments, des kits de soins, de la nourriture, ont été envoyés par les associations pour soutenir les Ukrainiens restés au combat ou dans les villes assiégées. Il y a aussi des associations qui ont mis en place des moyens pour accueillir les réfugiés Ukrainiens fuyant la guerre. D’autres partent en Pologne, pour aider à l’accueil des nombreux réfugiés Mais il faut être vigilant, car les travers de l’humain ne sont jamais loin : de fausses associations ont vu le jour, qui volent les donateurs.
Dominique Grador, qui a été longtemps élue de la République (au Conseil Départementale et au Conseil Régional) nous a parlé de deux associations dans lesquelles elle est engagée : Peuple et Culture, une association qui vise à partager l’ouverture culturelle et le partage des savoirs, et Réseau Éducation Sans Frontières, qui vise à accompagner les enfants migrants dans leur scolarité, ce qui est souvent bien difficile avec les problèmes de papiers. Dominique Grador nous a parlé de l’exemple d’un enfant, migrant, analphabète, accompagné par l’association et qui, aujourd’hui, a une famille, un métier et qui a réussi sa vie.
S’engager, c’est apporter un peu de lumière dans des périodes parfois bien sombres.
Retrouvez les deux associations : Peuple et Culture – Réseau Éducation Sans Frontières
Mathéo Moury, Robin Nolorgues (4ème)
sources: blogpeda.region-academique-nouvelle-aquitaine.fr