Je suis comme le rayon PQ

Vide.

Devant ma fenêtre : du vide. Mes journées : de l’ennui, du travail, du vide.

Mes journées sont vides. Mes semaines sont vides. Je passe mon temps devant un ordinateur, je sors l’après-midi pour me « défouler » (de quoi?), puis je rentre. Le seul point positif de ce confinement : je peux dormir, beaucoup, et cela me fait du bien. Je fais beaucoup de sport, je travaille énormément, et j’avance dans mes livres, mes séries… Je fais aussi du jardinage avec mes parents. Je ne sors que lorsqu’il faut que j’aille chez ma mère ou chez mon père. Je fais mes devoirs en appel vidéo avec des personnes de la classe pour s’entre-aider, prendre des nouvelles de chacun, aussi. Les professeurs nous donnent une bonne quantité de travail : cela m’occupe. . Je m’avance dans les devoirs, je révise pour le brevet, je fais des exercices en plus quand je me suis bien avancée durant la semaine, mais, ce n’est pas suffisant pour m’occuper. Mais, après quatre heures de devoirs, je n’en peux plus. Pour le sport, c’est le vide, aussi. Heureusement, j’ai un jardin, je peux m’entraîner pour quelques coups de tennis, mais ça ne me suffit pas. Je fais du basket, je cours, je fais du crossfit, mais je ne me dépense pas assez. Reste du vide.

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Manon Plats (3ème)