Dans la prison de Santa Rita do supucai, au Brésil, une partie de l’électricité est produite par les prisonniers : ils pédalent pendant des heures, tous les jours, pas pour perdre des calories ou pour garder la forme, mais pour réduire leur durée de détention!
On les voit sur des vélos rouges, dans la cour de la prison, tous les jours pendant plusieurs heures : ce n’est pas de tout repos, mais plus les détenus de cette prison du Brésil pédalent, plus vite ils sortiront de prison. Par exemple, faire huit heures de vélo par jours pendant trois jours permet d’obtenir un jour de peine en moins, en échange de l’électricité produite par le vélo rouge. 130 détenus et 2 vélos permettent d’allumer six lampes pour éclairer, la nuit, une place de Santa Rita, cette ville du Brésil.
L’idée fait partie de mesure prise par le gouvernement brésilien pour soulager le quotidien des prisonniers qui reste enfermés dans des prisons toute la journée. Ça aide aussi les détenus a se sentir bien et en forme, et à avoir un meilleur moral. Un de ces détenus cycliste, Silva, 39 ans, confie :
» Avant, on passait les journée dans notre cellule enfermés et on voyait le soleil 2 h maximum par jour. Maintenant, on est a l’air libre et on produit de l’électricité pour la ville, tout en faisant quelque chose d’utile pour retrouver la liberté. »
L’idée fait des émules, aux Etats-Unis, à Détroit, où un centre d’hébergement pour sans-abris est éclairé par les SDF eux-mêmes grâce à 10 vélos installés; ou encore en Arizona, où une prison pour femmes permet à ses détenues d’avoir la télévision dans leurs cellules si elles pédalent sur des vélos d’appartement équipés pour produire de l’électricité. même en Europe, au Danemark, un hôtel propose à ses clients des dîners gratuits s’ils acceptent de monter sur un vélo pour participer aux dépenses d’énergie du restaurant.
Hanna ROUQUIE (5ème)