Ils ne sont pas réservés au cours d’histoire sur le moyen âge et ses forteresses : les murs ont toujours été présents, partout sur la planète, à tous les ages, dans toutes les civilisations. Que se soit pour s’isoler ou se défendre, les murs qui séparent les hommes sont de retour, de nouveau très présents dans notre société.
Appelés « barrière anti-terroriste », « mur de séparation », « mur de la paix » ou encore « mur de la honte », ces constructions ont séparé, et sépare encore, les populations. En pleine élection présidentielle, ils sont au cœur des débats politiques : Au Etats-Unis, le mur de séparation de la frontières Mexicaine divise fortement les opinions; alors qu’en France, le mur de Calais fait polémique. Depuis les années 2000 les constructions de ces édifices ont fortement augmenté : 28 ans après la chute du mur de Berlin, les « murs » ont augmenté de 5%. Dans le monde plus de 65 murs sont planifiés, en construction ou ont déjà été construits.
Il existe autant de murs que de prétextes pour les construire : ils seraient là pour protéger les populations du terrorisme, de l’immigration massive, des conflits militaires. Mais, honnêtement, ces murs nous protègent-ils? On en vient finalement à « l’emmurement de l’autre » synonyme de « l’enfermement de soi ». Et cela sans compter tous ces murs non concrets, tels que la timidité, la solitude, la peur, les différences, qui séparent plus surement encore les uns des autres, les grillages qui séparent les bien-lotis au personne sans toit, les murs de prison qui séparent les parents de leur enfants. Ces murs sociaux que renforcent encore ces autres murs de brique. Comme nous le prouve l’histoire : les murs que l’homme construit, l’homme peut les détuire.
Mais ne négligeons pas cette petite ironie : la muraille de Chine et les vestiges du Mur de Berlin, le plus anciens mur de séparation et le plus célèbre du monde,sont à présent des trésors culturels préservés. L’homme aime ses murs…
Enora BARRUEL (3ème)