Lors de la journée « e-reporters », les élèves des établissements de la Corrèze ont pu assister à une conférence sur l’écologie présentée par trois personnes impliquées dans cette lutte.
Thomas Paré, professeur de Science et Vie de la Terre au collège Cabanis, Natalie Maisonnas, professeur de Lettre dans un lycée agricole, et Thierry Titone, membre de l’Office central de la coopération à l’école, ont animé une conférence sur l’écologie pour un public de collégiens et lycéens venus participer à la journée « e-reportes ». On y a présenté les problèmes écologiques créés par les humains et les solutions pour les résoudre. Mais, pour commencer, Thierry Titone nous a expliqué qu’il existe beaucoup de personnes qui sont dites « poissons rouges » car ils n’agissent pas, ne connaissent pas, ne s’informent pas : ils se contentent de tourner dans le bocal! L’un des buts de cette conférence : les faire passer de l’état de « poisson rouge » à « acteur de la vie ». Les gens pourront alors agir tous ensemble pour le bien de la Terre. Il nous faut l’avouer, ce discours nous touche particulièrement, nous qui avons vraiment été peu enthousiastes à l’idée d’assister à cette conférence : nous comprenons que nous sommes dans le bocal, et nous avons déjà un peu moins envie de rester « poissons rouges »…
Madame Maisonnas a ensuite développé deux axes : le premier est dédié au discours sur l’écologie, parce qu’on ne parle pas assez, ou mal, de ce problème essentiel. C’est à travers la vidéo d’une fille de 15ans, dans son lycée professionnel, que le sujet du réchauffement climatique est abordé : le réchauffement climatique a un impact énorme sur la Terre, l’homme en est responsable, mais personne ne réagit à cette situation. L’homme abuse trop des ressources, produit du gaz à effet de serre, détériore la planète, les glaciers fondent, les espèces animales disparaissent, les eaux des océans montent, les grands glaciers disparaissent, des îles seront bientôt englouties, ce qui provoquera l’augmentation de la pauvreté et de la malnutrition. Peu veulent agir, mais il y a pourtant des solutions, à commencer par les industries qui doivent produire moins de déchets, et les transports modernes qui doivent devenir plus écologiques. Industrie et transport en priorité, parce ce sont les pays les plus pauvres qui sont, aujourd’hui, les plus touchés alors qu’ils ne sont pas responsables de ces pollutions. Nous nous sentons toujours « poissons rouges », mais avec un furieuse envie de sortir du bocal!
Le second axe parle des écos délégués : ce sont des élèves qui se réunissent pour parler de différents projets sur l’écologie, sur des sujets qui les touchent directement, comme les perturbateurs endocriniens : les hommes produisent des substances chimiques que leurs corps ne peuvent pas absorber, mais ils s’en étalent sur tout le corps! On fabrique des vêtements (pour se protéger du froid, de la pluie, du soleil, pour plaire aux filles, aussi…) bourrés de produits chimiques qui peuvent nous brûler. Puis Thomas Paré nous parle d’un projet qu’il a monté pour implanter de la verdure dans le collège Cabanis, notre établissement, qui est recouvert de goudron. Le lycée Voutezac lui donne un coup de main pour les plantes, le lycée d’Egletons pour les travaux. Avec un budget limité (4000€), mais des bonnes volontés qui s’associent, ils réaliseront de grandes choses : ça va pousser, ça sera joli, ça attirera les insectes et les oiseaux, la vie, quoi…
Les poissons rouges sont sortis du bocal pour aller parler avec les conférenciers: Leurs motivations? Ils ont des savoirs et des connaissances et ne peuvent se taire! Ça tombe bien : si on est encore un peu poisson rouge, on a l’impression que nos oreilles ont poussé… Leurs projets? Ils en ont de nombreux, à venir, pour lesquels ils auront besoin de nous! Nous nous sentons des fourmis dans les mains : plus vraiment poissons rouges…
Iban Rousseau, Kanta Champeil et Ulysse Leymarie (5ème)
One thought on “Le Bocal aux poissons rouges”
Concernant le projet de Cabanis, ce sont bien les élèves qui ont demandé cet espace, et qui l’ont conçu avec l’aide des étudiants de Voutezac. Nous n’avons fait que leur laisser la parole et des crayons dans les mains avant qu’ils ne les troquent contre des pelles.
Bravo les p’tits poissons.