Les rues de l’espoir

© Michel Blot

Mômes de Katmandou : les rues de l’espoir. Cet ouvrage a été créé par un photographe, qui exerce cette profession depuis 16 ans : Michel Blot. Il a réalisé plusieurs treks au Népal, dont il a ramené des clichés qu’il présente à travers des expositions, des montages audiovisuels, et deux livres (le premier s’intitulait Regards croisés sur le Népal).

Dans son dernier ouvrage, Michel Blot part à la rencontre des enfants des rues et nous fait découvrir leurs métiers, leur détresse, leurs espoirs aussi. On croise les plastiques-boys, des garçons d’à peine dix ans, qui ramassent des déchets en plastique, souvent une bonne partie de la nuit, pour en amasser un maximum, et espérer les revendre : ils gagnent ainsi durement une autonomie qui leur permet d’aller à l’école, une partie de la journée. Tous les enfants des rues n’ont pas cette chance, et beaucoup vivent dans des conditions d’hygiène catastrophiques, en rêvant de pouvoir aller à l’école, qui seule leur offre l’espoir d’une autre vie. Il y a un contraste saisissant : alors que certains sont sous l’emprise de drogues, s’installant dans la violence, se scarifiant pour affirmer leur autorité, d’autres s’échappent dans des activités plus conformes à leur âge : cerfs-volants, football, dessin… Alors que la misère est forte pour tous ces gosses des rues, lors des fêtes organisées pour honorer la déesse Pawati, ces enfants utilisent une partie de leurs maigres économies pour se trouver de beaux habits.

Vous découvrirez aussi dans ce livre la vie des habitants du Nord, au pied du village de Mahadou-Besi : vivent là les casseurs de cailloux, ceux qui travaillent à la chaîne, hommes, femmes et enfants, pour casser la pierre qui fera les routes. Et bien d’autres populations encore, avec ce mélange de détresse et d’espoir.

Vous pouvez retrouver le travail de  Michel Blot sur le site son site.

Jade FAYE & Mogane GUERIN (6ème)

Deux élèves commentent une photo de leur choix, tirée du livre de Michel Blot

   
Cette photo me fait penser à Cosette, dans Les Misérables, de Victor Hugo. Je vois une petit fille pauvre, mais heureuse, qui essaie d’être présentable, avec ce costume trop grand pour elle, des lunettes de soleil blanches qui ont l’air trop petites, et ses chaussures de ville très usées. Mais elle pose, elle sourit. Elle n’a pas grand chose, mais possède un véritable trésor : sa joie de vivre!Leyla Kahraman (5ème)

Des hommes transportent de lourdes charges, sont à rude épreuve tous les jours, pour gagner de quoi vivre, pendant un périple dangereux : dans ces montagnes du Népal, hommes, femmes et enfants transportent n’importe quelle marchandise, sans se décourager, avec leurs têtes, et un simple bout de corde. Cela prend des jours pour que le colis arrive à destination, mais tout passe par eux : depuis les matériaux pour construire les maisons ou les ponts, jusqu’aux denrées pour vivre, en passant par le réfrigérateur, certains portent leur vie sur leur dos depuis plus de 30 ans!

Benjamin Penchaud (4ème)