De petites mains toutes rouges et abîmées à force de travailler de longues heures, des fillettes mal nourries et mal logées, et même battues :autant de traces des violences exercées sur les enfants domestiques au Maroc et dans d’autres pays.
Elles étaient 22 000 fillettes âgées de moins de 18 ans, qui travaillaient comme domestiques dans les grandes villes marocaines comme Casablanca et Rabat, la capitale marocaine, au début des années 2000. Environ 60% d’entre elles avaient moins de 15 ans. Le rapport s’appuie sur des recherches menées au Maroc en avril,mai et juillet 2012, à Casablanca,Rabat et Marrakech, par l’organisation Human Rights Watch.
Cette organisation, qui se donne pour objectif de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme et dont le siège se trouve à New York (États Unis) a interrogé 20 anciennes enfants travailleuses domestiques, ainsi que des autorités gouvernementales, des avocats et des enseignants. Quinze des anciennes enfants travailleuses domestiques avaient encore moins de 18 ans aux moments des entretiens. La plupart des filles interrogées provenaient de régions rurales pauvres. Dans environ la moitié des cas,les intermédiaires ont recrutées ces filles pour travailler dans les grandes villes, en faisant souvent des promesses trompeuses au sujet de leurs futures conditions de vie .
Assia Qabba (6ème) – Texte
Zélie Chantereau (6ème) – PiouPiou
Sources d’information : bladi.info, hrw.org