« Bien manger » : manger équilibré et sainement, un problème dans de nombreux pays. « Bien manger » : manger en quantité suffisante, ce qui n’existe pas dans tous les pays. Entre obésité et famine, le « bien manger » interroge notre monde.
Les États-Unis est le pays le plus touché par l’obésité, avec 38,2% d’obèses. Les Américains mangent extrêmement mal, car c’est un pays où les fast-foods font partis du quotidien. « Plus d’un enfant américain sur trois va manger très régulièrement au fast-food aujourd’hui » a déclaré le Los Angeles Times. Manger mal, c’est surtout manger trop gras, trop sucré, trop salé, avoir une alimentation déséquilibrée, et ce sont des habitudes alimentaires souvent liées au fast-food. En 1999, 56% des adultes américains avaient un régime alimentaire malsain. Ce sont les adolescents entre 12 et 19 ans qui sont les plus consommateurs. Le Centre for « Disease Control and Prévention » rappelle que le taux d’obésité des enfants a doublé en trente ans, passant de 7% en 1980 à 18% en 2012. Et il a quadruplé pour les adolescents, passant de 5% à presque 21%. En plus de manger mal, les Américains mangent souvent beaucoup trop, ce qui amplifie le problème.
Au contraire des États-Unis, d’autres pays sont en manque de nourriture. Environ quinze pays sont dans une situation catastrophique, comme Madagascar ou bien la Palestine. C’est au Burundi que la famine est la plus répandue, car les cultures sont très compliquées à entretenir, en raison d’un manque de pluie. Dans ce pays, 67% de ces malheureux habitants sont en sous-alimentation, et ils ne comptent qu’environ 1 670 calories par jour, alors qu’il faut entre 2 400 et 2 700 calories par jour pour qu’un humain ait une alimentation jugée convenable. Le Burundi est dernier dans le classement 2013 de la faim dans le monde. Comme le dit l’ONU: » Bien que la quantité d’aliments produite dans le monde soit largement suffisante pour que chacun puisse manger à sa faim », 815 millions de personnes sont sous-alimentés dans le monde, ce qui veut dire que la nourriture est mal répartie à la surface du globe.
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Mais les choses ne sont pas aussi clairement définies : ces problèmes d’alimentation peuvent toucher aussi des pays riches, comme la France. Si l’obésité et le surpoids augmentent en France depuis 1997 (et cela touche plus les familles modestes que les familles aisées, ce qui montre déjà un déséquilibre), plus de deux millions de Français souffrent d’un manque de nourriture. Les plus pauvres sont évidemment les plus touchés : ils n’ont donc pas accès à une alimentation saine et leur santé en est compromise. Les mêmes fractures qui parcourent le monde sont observables, souvent, près de chez nous.
Beynie Océane, Chantereau Zélie (5ème) pour le texte
Soulier Mila, Espaliat Julie (5ème) pour le Pioupiou
Sources d’information : www.linfo.re, www.lemonde.fr, www.slate.fr