Ces dernières semaines ont été assez étranges… Un virus parcourt le monde entier, et n’a pas de limite. On est donc confiné chez nous. Ce virus est le covid 19 (il n’est pas Corrézien, pourtant, même s’il a réussi à arriver jusque dans notre campagne!), plus connu sous le nom de coronavirus, et s’attrape par le nez, la bouche et les yeux. Pour ne pas l’attraper, on doit donc rester à la maison. Cela apporte des avantages, mais aussi des inconvénients, comme rester enfermé avec sa sœur (si la mienne voit ce billet d’humeur, sachez que tout le monde sera le bienvenu à mon enterrement…).
Un petit résumé de mes journées, pour commencer :
- je me réveille
- je déjeune
- je travaille
- je mange
- je travaille
- je me dispute avec ma sœur
- je dine
- je me couche.
Passionnant, non? Finalement, heureusement que j’ai une sœur. La première semaine, j’ai trouvé ça assez rigolo, mais j’ai vite désenchanté : la routine a commencé à s’installer et à nous rendre un peu « folles » (surtout ma sœur). Il fallait changer notre train-train à tout prix! Grâce à la présentatrice météo, j’avais trouvé ! D’habitude, je la déteste, pourtant je suis devenue sa plus grande fan. Les semaines qui ont suivi, je n’ai pas raté un seul de ses bulletins de prévision du temps, car je me suis attaquée à une nouvelle occupation : le bronzage!
Eh oui, on a beaucoup de chance qu’il fasse toujours aussi beau. Du coup, je faisais le plus de devoir possible le matin, pour pouvoir bronzer toute l’après-midi. Il était pour moi primordial d’être bronzée pour la reprise des cours! Mais cela devenait de plus en plus difficile (ils sont fous, ces profs), alors je me suis mis à faire mes devoirs en même temps que mon activité bronzage. Eh bien, vous savez quoi : j’ai la trace du cahier sur mon ventre ! J’ai bronzé partout, sauf là, à cause de ces fichus cahiers.
Si jamais vous (mes professeurs adorés) lisez ce texte, soyez compréhensifs : à cause de vous, j’ai dû rattraper ce rectangle blanc pour corriger mon bronzage. Du coup, je n’ai pas fait tous mes devoirs…
Julie Espaliat (4ème), pour le texte – Laura Verneret (4ème), pour le Pioupiou
