Hier j’étais de bonne humeur, mes semis pour le potager avaient presque tous pris. La seule chose qui peut me déplaire, ce sont mes allergies au pollen qui m’ont empêché de sortir toute la matinée. Mais aujourd’hui, c’est le billet d’humeur que mon professeur de français nous a demandé de faire qui m’a mis de mauvaise humeur. Ce qu’il nous demande est loin d’être impossible, pourtant, parfois, l’inspiration me manque. Surtout, il y de la tristesse qui commence à me hanter. Plusieurs choses me manquent : la solitude à la campagne, mes proches et mes amis, le chant des oiseaux (autres que
ceux de mon jardin, oiseaux des villes) comme celui de la buse, de la chouette, ou d’un pic. Il y a surtout la montagne, qui me manquent terriblement, ses odeurs de pin Silvestre, d’épicéa ou de genêts en fleurs, ou la roche granitique sur laquelle on pose la main., le cri des marmottes et de tous les autres habitants des hauteurs.
Alors, en ces temps difficiles, j’arrive un peu à me consoler, en dehors de mes heures de travail, en photographiant la faune et la flore de mon petit jardin : passereaux et fleurs notamment, et en entretenant ce dernier : la relation avec la nature m’est, plus que jamais, indispensable.
Luc Valery-Grenaille (4ème)