Par chance, je suis arrivé à Cahors lors des vendanges qui se finissent toujours par une fête. Dans chaque domaine, qui couvre quelques hectares de vigne, plusieurs dizaines de personnes avancent rangée par rangée. Ils sont très bien organisés : la plupart des bendignaïres (personnes souvent bénévoles) sont munis de paniers qu’ils remplissent de grappes de raisin qu’ils coupent avec une serpette. Une fois remplis, ces paniers sont vidés dans une sorte de grande hotte d’osier attachée dans le dos de quelques personnes qui parcourent les rangées.
Cette hotte est ensuite vidée dans une charrette qui va ramener le raisin au château du domaine, dans une cuve appelée cubo. Le raisin va fermenter et se transformer en jus de raisin appelé moût, puis en vin. La cuve est un grand vaisseau de bois en cône tronqué qu’on place sur des tréteaux pour l’isoler de la terre. Elle est fermée par le bas, au-dessus du fond; il y a un trou dans lequel on enfonce un robinet.
Mais revenons à la vigne : j’ai appris qu’il en existe 268 variétés (cépages) en France et qu’on plante de 4500 à 10000 souches de ces cépages par hectare. A Cahors, ils utilisent du malbec : il est produit sur le terroir de la vallée du lot : il est unique au monde, d’après ce que j’ai entendu dire…
Sylvain BARRÈS (5ème – 2008/2009)