Un nuage de fumée
Paysage embrumé
De la gare Saint-Lazarre
Arrivée et départ.
Foule floutée sur les quais
Au milieu des machines
Et ces grande bouffées
De vapeur bleu marine
J’ai quitté la campagne
De mon vieux Limousin
Pour cet immense Havane
Le matin parisien
Des rayons de soleil
Viennent colorer les rails
Ces quelques lueurs veillent
La locomotive baille
Le train s’en va doucement
Me laisse emprisonné
Je reste planté devant
La voie, raide, sur le quai.
Arthur Eymerie (3ème)