Si j’étais un loisir, je serais la danse. Il ne s’agit pas d’une simple discipline mais d’un art, l’art de tout dire avec les gestes. C’est un langage qui permet de parler dans le silence. C’est surtout ma passion depuis dix années, mon évidence. Un danseur ne se contente pas d’utiliser ses jambes et de travailler sa technique. Il doit avant tout danser avec son coeur et faire triompher les émotions.
Si j’étais un film, je serais » Nos étoiles contraires « . Cette oeuvre ose représenter la dure réalité de la vie et ses injustices. Le film est ainsi rendu très crédible et de ce fait, nous sommes beaucoup plus réceptifs et captivés par l’histoire. C’est un ascenseur émotionnel dans lequel rire, larmes, crainte et joie s’entrecroisent continuellement. Il raconte la relation amoureuse entre un garçon en rémission, Augustus, et une jeune fille atteinte d’un cancer et condamnée, Hazel. La complicité entre les deux tourtereaux permet à Hazel de reprendre goût à la vie. L’amour triomphe sur la maladie. Ce film moralisateur est une belle leçon et donne également beaucoup à réfléchir. Il montre qu’il faut dédramatiser et ne pas s’arrêter sur des obstacles qui paraissent insurmontables et qui pourtant sont largement franchissables par rapport la maladie.
Si j’étais une saison, je serais sans hésiter l’été. Cela me rappelle mes vacances en Espagne, les paysages idylliques mais également la chaleur estivale. On peut respirer l’odeur salée qui flotte dans l’air : celle des vagues qui se brisent sur le sable, sur la côte méditerranéenne. De plus, c’est à cette époque-là que je peux déguster mon fruit favori : la fraise. Cela m’évoque aussi le sable incandescent, les baignades et l’ambiance festive. Cette saison est pour moi la moins monotone de toutes et la plus animée. C’est la saison du lâcher-prise, voire de l’insouciance et de l’amusement.
Si j’étais un bruit, je serais les éclats de rire d’un enfant. Je trouve cela très attendrissant. Les plus jeunes incarnent la vie, le futur et l’insouciance. Un enfant amusé et heureux représente donc un avenir radieux, empli d’épanouissement et de satisfaction.
Si j’étais un objet, je serais un appareil photo. Il immortalise les précieux et uniques souvenirs que l’on peut conserver. Il permet ainsi de figer des émotions. Il réunit différents évènements et retrace une vie entière, voire plusieurs. Il contient des images variées : des paysages, des fêtes, des spectacles, des familles et autres. C’est un album complet à lui seul.
Si j’étais un personnage, je serais une fée afin de venir en aide aux plus démunis grâce à mes pouvoirs magiques. Je remédierais ainsi aux problèmes majeurs, aux injustices et j’embellirais la vie des moins chanceux. Il n’y aurait plus de différences sociales et plus de malades. Il y a toujours une solution à tout, hormis à la maladie, lorsqu’elle est irréversible. Si j’étais une fée, je garantirais à tous une santé parfaite puisqu’il s’agit de l’une des choses les plus précieuses au monde. Le jour où l’on trouvera le moyen pour avoir une bonne santé toute sa vie, nous aurons décroché la clé du bonheur.
Pauline MONS (3ème)