"invaincue" depuis 2006…

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Projet d’écriture

Si j’étais une année, je serais 2006. Cela fait 10 ans que l’être que j’aime le plus au monde est né ; 10 ans que je partage des moments merveilleux avec la meilleure petite fille du monde. 10 ans, c’est l’âge de ma sœur. L’année de sa naissance a été une année remplie de joie et de bonheur, annonçant une complicité résistante à toute épreuve. Je l’aime, et rien ni personne ne pourra le changer.

Si j’étais un film, je serais « Invictus » de Clint Eastwood. Cette œuvre illustre des faits historiques qui ont marqué le monde entier, des vies entières … Le rugby est un univers qui permet de faire passer des messages où même, dans ce cas-là, de renforcer une victoire remportée quelques temps auparavant ; souvent, l’image de ce sport est « salie » par certains qui dénoncent une violence extrême, mais on oublie les valeurs fondamentales qu’il dégage, qui bâtissent et aident notre personnalité évoluant chaque jour. Cette œuvre en est la preuve : il arrive parfois qu’on soit au  bout de nos espoirs, mais revenir à des choses simples, se rattacher aux valeurs qu’elles véhiculent, peut aider à nous extraire de ce lieu dont on pense ne pas avoir la clé.

Si j’étais une chanson, je serais « Vivo per lei » d’Andrea Bocelli accompagné d’Hélène Ségara. « Je vis pour elle » est une œuvre musicale dont les paroles résonnent en moi comme des pures vérités. En effet, je trouve qu’aimer quelqu’un, c’est vivre pour cette personne-là. Selon moi, chaque parole de cette chanson est absolument chargée de sens et de réalité ; une fois qu’un être a donné une partie de lui à ce qu’on appelle « sa seconde moitié », il est impossible de revenir en arrière. Imaginer sa vie sans celui qu’on aime n’a pas de sens. Cette chanson est extrêmement importante à mes yeux puisque c’était celle du mariage de mes parents : un symbole d’amour intemporel.

Si j’étais un lieu, je serais le Cap d’Agde. Mais pas seulement la ville ! C’est bien trop vaste ! Je préfère préciser : sur l’Île des Pêcheurs dans la résidence « Les Îles » bâtiment C, au troisième étage, dans l’appartement n°14, dans le coin cabine, sur le lit superposé du haut, tournée face à la petite fenêtre donnant sur le canal où passent des dizaines de bateaux colorés en direction du large ou bien du port, peu importe, et où règne une atmosphère calme bercée par le cliquetis des drisses sur les mâts des voiliers surplombant les couples et les familles qui se promènent vers le Fort Brescou ou la Jetée Richelieu, inhumant l’air marin et pur de la Méditerranée : c’est précisément ce lieu que je veux être.

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© www.piquet-vadon.fr

Si j’étais un fruit, je serais la clémentine. La simple vision de cette couleur éclatante peut me redonner le sourire durant les hivers rudes qui refroidissent le quotidien. Une odeur incomparable réchauffant les cœurs vagabonds, que je distingue les soirs d’hiver en entrant chez mes grands-parents. Une dose de bonheur concentré et de vitamines variées : voilà ce qu’elle m’apporte chaque matin, me parant à affronter les épreuves de la journée à venir. Une clémentine, ça nous donne assurément une bonne mine !

Si j’étais une planète, je serais l’astéroïde B 329, plus connue sous le nom de « Planète de l’allumeur de réverbère ». Je suppose que vous avez reconnu ce personnage, dont le travail est jugé « utile » par le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry ! L’allumeur doit en effet respecter « la consigne » qui est d’allumer le réverbère au coucher du soleil ; séduit par celui-ci, le Petit Prince, malgré tout, le considère ainsi : « C’est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est peut-être parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. ». Une citation qui mériterait d’être analysée et appliquée par plus d’une personne sur cette immense planète qu’est la nôtre.

Alexia PEYRARD (3ème)