Un vent…de préjugés!

portrait_chinois
Projet d’écriture

Si j’étais un objet, je serais un appareil photo. Cet objet a beaucoup évolué depuis des décennies, il peut immortaliser instantanément un moment et adopter un regard objectif en toutes circonstances . De plus, c’est un des appareils qui, selon moi, voyage le plus : il est présent quand je pars en vacances, avec mes amis, et il subit même les repas de famille, grâce à sa mémoire quasi illimitée.

Si j’étais une couleur, je serais le rouge car il représente une palette d’émotions. Passant de la confusion à la gêne, cette couleur est présente sur les joues des enfants amoureux, dans les yeux des plus colériques, mais aussi sur le nez glacé des personnes en hiver. Elle apporte également une ambiance chaleureuse en colorant les feuilles d’automne.

Si j’étais un bruit, je serais celui du vent car il siffle en toutes saisons. Il est libre de se faufiler où bon lui semble, entre les portes et les fenêtres et repartir aussi vite. C’est aussi un symbole de puissance parce qu’il emporte tous sur son passage. Il représente aussi  la gaîté car il joue au cerf-volant avec les enfants et file à toute allure par-delà les montagnes en parcourant les océans pour souffler sous les voiles des bateaux.

Si j’étais une chanson, je serais «Nuit et Brouillard» de Jean Ferrat, car cette chanson fait passer un message aux Hommes par la musique, elle les aide à ne pas oublier les atrocités que les hommes ont commises à travers les âges, l’auteur le dit très clairement « ils s’appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel » il veut honore leurs mémoires. Je suis persuadée (et j’espère) que cette chanson restera encore plusieurs années dans nos esprits.

pieuvre-1200x803
© l1d.fr

Si j’étais un animal, je serais une pieuvre. Ce choix peut paraître étrange mais je trouve cet animal très fascinant, il n’est certes pas très « beau » mais on m’a toujours dit que la plus grande beauté se cachait là où, à première vue, il n’y en avait pas. Je trouve sa démarche élégante, il est très intelligent et a trouvé un moyen naturel d’apprivoiser son environnement (contrairement à l’Homme) en changeant de couleur, de forme, sans le dégrader.

Si j’étais un roman, je serais « Orgueil et Préjugés » de Jane Austen. Je doit avouer que je ne me suis pas décidé tout de suite avant de le lire (pleine de préjugés que j’étais!). Mais l’auteur nous emmène dans un monde pas si différent du nôtre (une société codifiée, la cupidité, le mépris…) qui gravite autour de personnages qui illustrent à merveille le titre de l’oeuvre. Jane Austen dénonce une société tournant autour du mariage arrangé et d’orgueil démesuré.

Jade FAYE (3ème)