Ruisseau du temps
Rouge et grisant
Longeant les pierres
L’effroi d’hiver
Roche souffrante
Pour qui s’y plante
D’une âme, qui, blanche
Prend sa revanche
Sous la tempête d’un feu d’éternel chaos
Des larmes rougeâtre d’une rivière de peau
S’écoule plus vive sur la terre d’anciens fléaux
Par pitié, s’emporte d’une rivière sans eau
D’un rayon vespéral du soleil pesant
Sous l’étau noyé par la douleur du néant
Calme et vive de petites secousses
Le miroir reflète l’apparence qui repousse
Encore les sanglots
Du vent qui sur l’eau
D’une pierre tavelée
N’a plus de beauté
Elle apaise tous les cœurs,
D’une falaise sans malheur
Dont la rivière prend fin
Le goût du sang, le lendemain
Lisa DARRIN (3ème)