Malgré les campagnes d’information sur l’alimentation, la population continue de privilégier la « malbouffe » et les territoires d’accueillir de plus en plus de fast-foods. En réaction, des efforts sont faits dans l’industrie alimentaire, et de nouvelles boutiques de produits sains ont ouvert leurs portes.
Aujourd’hui, on peut qualifier une nourriture de saine si elle a subi peu de transformations, car cela produit des déchets à cause de l’utilisation massive d’énergie. L’achat de produits locaux est en développement, car les acheteurs préfèrent connaître l’origine de ce qu’ils trouvent dans leur assiette et, le plus souvent, ces aliments ne contiennent pas de pesticides et sont produits avec des règles bio définies. Le système de vente « en vrac » s’accroît : cela consiste à acheter de la nourriture sans emballage industriel en plastique (qui finirait dans l’océan, ou dans nos campagnes), en apportant son propre contenant, qui sera réutilisable.
Mais tout n’est pas rose, et la situation semble paradoxale : alors que ce soin apporté à nourriture saine semble progresser, aujourd’hui, on parle aussi de « Macdonalisation », ce qui signifie qu’il y a de plus en plus de MacDo et autres KFC dans le monde. On compte 1200 de ces restaurants rien qu’en France, et 34 000 dans le monde. Leur nombre ne cesse d’augmenter car les bénéfices financiers sont énormes : 27milliards de dollars! Le problème, c’est que les produits utilisés viennent d’autres pays. Cela nécessite des transports en bateaux ou avions (pollution), mais aussi de l’élevage intensif (pollution encore), pour produire en masse une nourriture médiocre en qualité, parfois même moins…. Ces enseignes essaient de faire bonne figure : mise à disposition de gobelets en carton, serviettes recyclables, produits locaux, tri sélectif… Prenons le tri sélectif, une bonne idée : cela à demander aux clients de trier leurs déchets à la fin du repas, donc de les répartir dans différentes poubelles; on a bien connaissance de quelques restaurant qui, ensuite, mélangent tous et mettent tout dans la même poubelle, mais ce doit être parce qu’ils n’avaient pas encore tout compris…
Lana Viers, Caroline Boudet, Maya Bariolade, Laly Barruel (5ème)
Source information : intervenants de la journée e-reporters (lycée agricole de Voutezac, association La Dépaysante)