C’était jeudi 31/10 et si vous avez manqué cette chronique, vous pouvez la réécouter ici . C’est à partir de 7’22, jusqu’à 15’13.
Les élections américaines c’est ce mardi 05 novembre avec des enjeux décisifs pour les américaines et les américains, mais également sur le plan international.
Merci à Noah, Mayeul et Gabrielle pour leurs recherches et leur partage à ce sujet, merci à Bram FM de les avoir accueillis et d’avoir permis cette diffusion.
A bientôt pour de nouvelles chroniques radio avec l’atelier radio du lycée !
Tu as entre 15 et 18 ans, le Pass Culture c’est chaque année une somme allouée par le ministère de la Culture pour des sorties ou des biens culturels :
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Carmen, Nynon, Bastien, Clélia, Robin et Théophane partagent leur dernier coup de cœur de lecture.
De la science-fiction, de la dystopie, un témoignage, une immersion au japon, le combat d’une jeune femme yéménite pour son indépendance ou encore un récit de vie poignant.
Nouvelles complètes. Philippe K. Dick. Gallimard
Et ils meurent tous les deux à la fin, Adam Silveira. R-Jeunes adultes
Incandescente pour toujours. Adeline Toniutti. Éditions du Rocher
Les chroniques de l’érable et du cerisier. Camille Monceaux. Gallimard jeunesse
La voiture d’Intisar : Portrait d’une femme moderne au Yémen. Pedro Riera – Casanova Nacho. Delcourt
La classe de seconde 4 s’est illustrée lors de la journée E-Reporter. Près de 200 élèves, de l’école primaire au lycée, ont participé cette année à ce dispositif d’éducation aux médias organisé par le CLEMI, en partenariat avec la DSDEN, Canope 19, l’OCCE 19 et les médias locaux.
Toute la journée, nos journalistes en herbe ont pu interviewer les différents intervenants et rédiger des articles, réaliser des interviews filmées ou podcasts radio autour des deux thèmes de cette année, le sport et la santé mais également traiter l’actualité du jour.
Dans le cadre du dispositif Prix Albert Londresen lycée, les élèves de la classe de 504 ainsi qu’un groupe d’élèves de 1ère HLP ont eu la chance de rencontrer Pierre Stéphane Fort, journaliste d’investigation sélectionné pour le Prix Albert Londres pour son documentaire « Qatar 2022, un scandale français ? »
Retrouvez l’interview qu’Inès et Valentine ont réalisée à l’issue de la rencontre.
Merci à Pierre Stéphane Fort de s’être prêté au jeu.
Ludovic Lecurat,professeur d’EPS et également responsable d’une formation à l’université de Limoges dans la filière STAPS (section tourisme et loisirs sportifs), et Mme Béatrice Ferry directrice STAPS du site de Briveont exposé les nombreux métiers qui sont possibles grâce à cette filière. Ils ont également exposé les principes de la formation des étudiants.
Il y a bien sûr la licence qui est la formation principale qui peut être suivi d’un Master, ce cursus est appelé LMD (Licence Master, Doctorat). Il existe 5 mentions qui orienteront vers des champs professionnels différents :
– Education et Motricité, (pour devenir professeur d’EPS par exemple)
– Entrainement sportif (pour devenir entraîneur dans diverses spécialités)
– APAS : Activité Physique Adaptée et Santé. Cette mention-là prépare essentiellement à devenir professeur APAS qui intervient auprès de public en difficulté dont la santé s’est altérée. L’activité physique proposée est adaptée aux différentes pathologies (accidents ou vieillissement).
– la filière management, pour l’organisation d’événements ou de gestion de structures.
– la filière ergonomie, un peu moins connue. Il s’agit de travailler par exemple sur l’adaptation des postes de travail.
Quelles matières sont enseignées ?
La formation des étudiants se fait donc sur trois années pour la licence. Trois années pendant lesquelles ils ont des apports à la fois pratiques mais aussi théoriques avec des matières générales telles que les sciences humaines, les sciences sociales, la biomécanique ou la physiologie. Ils ont également des cours d’Histoire et enrichissent leurs connaissances sur les jeux olympiques, leur origine, leur évolution et bien sûr leurs valeurs, sans oublier les contraintes économiques et les écueils possibles.
« La pédagogie est très présente et toujours en évolution, pour essayer de changer manière dont on vous transmet les informations, les compétences, les connaissances ».
Sur le questionnement autour de la coopération dans le sport, le point est mis sur la participation de tous. Ce qui peut être difficile en milieu rural où « c’est compliqué d’avoir une activité physique qui soit ouverte à tous. Comment est-ce que tu mobilises des personnes âgées par exemple ? Comment est-ce que tu amènes l’activité chez eux ? Comment tu les amènes à se déplacer quand tu sais qu’ils ont vraiment besoin, mais qu’ils n’ont pas vraiment envie ? ». Un défi à relever !
Qui sont les jeunes qui arrivent en licence STAPS, et comment sont-ils encadrés ? Sont-ils tous motivés par cette filière-là, ont ils envie d’apprendre ?
Au début, le premier mois, les 15 premiers jours, ils sont tous très motivés. Ensuite, certains se démotivent car ils peuvent avoir des difficultés qui sont liées aux études, une adaptation difficile au rythme universitaire, ou d’autres difficultés qui prennent le dessus. Il faut pouvoir garder la motivation, en tous cas « il y a des gens derrière » pour les aider.
Certains découvrent peut-être que cette formation a « des exigences qu’ils n’avaient pas soupçonnées et les difficultés qu’ils rencontrent peuvent être un élément qui fait que cette motivation baisse ».
M Lecurat et Mme Ferry précisent bien qu’il existe un écueil, celui de « de venir en STAPS pour dire je viens à la fac pour faire du sport sauf que ces 6 premiers mois, ils n’ont fait qu’une activité le reste étant des cours théoriques, ce qui plaît moins aux étudiants. »
« Il y des étudiants qui, très clairement, viennent en STAPS et arrêtent en disant non, mais finalement, je me suis trompé et c’est pas ça que je veux faire ».
Ces étudiants en difficulté semblent toujours très écoutés par leurs formateurs, il y a de la discussion pour analyser les problèmes.
On est en année olympique, est-ce que l’important, c’est juste de participer ?
« Il n’y a pas un athlète qui ne veut pas participer. À un moment donné, il va essayer d’aller se surpasser. Alors, se surpasser, et gagner, c’est quoi ? C’est peut-être faire mieux que ce que je faisais avant.J’ai gagné, peut-être contre moi-même si j’ai battu mon record ». Ludovic Lecurat
Notre classe participe cette année au dispositif prix Albert LONDRES. C’est en feuilletant le supplément littéraire du Figaro de ce 21 mars que nous sommes tombées sur un article concernant justement Albert LONDRES, ce qui nous a donc inspiré.
« Il était celui qui faisait sauter les verrous »
Albert LONDRES, né en 1884 devient journaliste, écrivain, grand reporter et reporter de guerre. Il publie dans sa jeunesse des recueils de poèmes. Ses articles de journaux sont engagés et dérangeants. Par exemple, il a enquêté sur les liens très étroits entre la police française et les trafiquants de drogue chinois, ou encore sur les communautés juives en 1929, période durant laquelle l’antisémitisme était très présent en France. Il s’est même rendu en Guyane au bagne de Cayenne en 1923 où il a décrit l’horreur de ce qu’il a vu, ce qui a provoqué de nombreuses réactions au sein des autorités.
Dans ses articles, il fait preuve de panache, de tenue, de goût pour les jeux de mot et la provocation et d’un talent pour le portrait. Il est mystérieusement mort la nuit du 15 au 16 mai 1932, dans la mer rouge, mort noyé ? ou asphyxié ? La question se pose toujours puisqu’il était en pleine enquête. Une chose est sûre : il reste l’inspiration du prix Albert LONDRES.
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie. »
Le prix Albert LONDRES récompense les meilleurs grands reporters francophones dans 3 catégories : la presse écrite, l’audiovisuel, l’édition. Le prix a été créé en 1932 mais a été décerné pour la première fois en 1933.
Son jury se compose du président du concours, Hervé BRUSINI, de différentes personnalités et des lauréats des deux dernières années.
Les gagnants de l’édition 2023 sont, Hélène LAM TRONG (audiovisuel), Nicolas LEGENDER (édition), et enfin Wilson FACHE (presse écrite).
« Aujourd’hui les reporters c’est nous »
Nous sommes directement concernés par le prix Albert LONDRES puisque depuis le début de l’année nous avons travaillé sur les journalistes participants au prix (vous pouvez retrouver nos chroniques radio sur le blog du lycéeici et là).
Dans ce cadre là, mardi 26 mars 2024 nous nous rendrons au Lycée Simone VEIL de Brive afin de rencontrer le journaliste Pierre Stéphane FORT pour qu’il nous parle de la réalisation de son documentaire Qatar 2022 : un scandale français ? pour lequel il a été sélectionné au Prix Albert Londres cette année.
Rencontre avec le président de la section MGEN Corrèze (Mutuelle Générale de l’Education Nationale). Il se nomme Nordine Khabez. Son nom ne vous dit peut-être rien mais il a un rôle important dans la vie des adhérents. En plus de son métier de CPE au lycée de Lavoisier de Brive la Gaillarde, il arrive à consacrer son temps au service des autres. Nous l’avons interviewé pour en apprendre plus sur le domaine de la santé et comment il gère ses deux rôles.
Alexis et Marius : Qu’est-ce que la MGEN ?
Nordine Khabez : C’est une complémentaire santé qui permet de rembourser une partie des frais médicaux engagés, en partie ceux qui ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Elle est financée par la cotisation des usagers qui peuvent en bénéficier à leur tour en cas de dépense de santé. La MGEN finance aussi des manifestations sportives comme l’UNSS (Union National du Sport Scolaire).
A et M : Quand a été créée la MGEN et par qui ?
NK : Elle a été créée en 1945-1946, après la seconde guerre mondiale par des enseignants. C’est la volonté de solidarité qui a permis de mutualiser des agents de l’éducation nationale afin de les mettre à disposition en cas de besoin.
A et M : Où se trouve la section MGEN de la Corrèze, combien y a-t-il d’adhérents ?
NK : La section corrézienne se trouve à Brive et comporte 9000 adhérents sur les 1 200 000 adhérents à l’échelle nationale.
A et M : En temps que président êtes-vous rémunéré ?
NK : Non, tous travaillent sur la base du bénévolat. Mais des voitures sont mises à notre disposition pour se déplacer sur le territoire sans engager de frais supplémentaires.
A et M : Comment conciliez-vous votre travail de CPE et votre engagement à la MGEN ?
NK : J’aime conseiller et aider les jeunes mais travailler à la MGEN m’a permis de rencontrer des personnes plus âgées que j’ai mises en relation avec des jeunes lors de jeux.
A et M : Vous avez évoqué les subventions au sport scolaire : année 2024, année du sport ça vous parle ?
NK : J’aime le sport, il permet de rapprocher les gens et de tisser les liens sociaux. Il permet de développer les mêmes valeurs qu’à la MGEN : l’entraide et l’engagement. De plus, il permet de vous maintenir en bonne santé. A vous de vous y mettre !
Merci à Nordine Khabez d’avoir pris de son temps pour nous donner des connaissances sur son rôle au sein de la MGEN .
Pendant la période Covid19, les industries des jeux vidéo ont connu une explosion du marché liée aux différentes périodes de confinement. Mais aujourd’hui, le retour à la réalité s’annonce compliqué.
Interrogés en amont de la Game developers Conference (rassemblement annuel des professionnels du secteur des jeux vidéo) qui a ouvert ses portes lundi à San Francisco, 35% des 3000 sondés ont indiqué que leur entreprise avait procédé à des suppressions de postes, alors que 30% se disent inquiets pour leur avenir proche. Après l’euphorie des années Covid-19, de nombreux licenciements et arrêts de production ou de fermetures des studios ont impacté le secteur qui subit une sévère récession : recul du marché de 4,3% en 2022, un léger rebond observé en 2023 mais le début d’année 2024 est difficile pour l’industrie du jeu vidéo.
La chute des revenus des éditeurs entraîne une énorme suppression d’emplois : 10000 licenciés en 2023 et 8000 licenciés depuis début 2024. Même de grandes industries ont annoncé plus de 900 licenciements. De plus, des dizaines de jeux en cours de développement ont été brusquement annulés : « Plein de boîtes vont fermer » selon l’article du Figaro économie (21/03/2024). La crise du Covid a également entraîné des retards dans les cycles de production.
Le blues ambiant peut paraître paradoxal alors que le marché du jeu vidéo semble, à première vue, en grande forme. Malgré des ventes exceptionnelles, cette vitrine masque des difficultés dont beaucoup remontent à 2020-2021. Les coûts de production n’ont jamais été aussi hauts alors que le prix de vente des jeux n’a que peu évolué, 70 euros en moyenne.
Les coûts des jeux ont également augmenté comme le jeu spider-man qui avait un coût de production de 100 Millions d’euros et qui est passé à actuellement 250 millions en fin 2023 ! Même Sony a d’ailleurs annoncé qu’il ne remplierait pas son objectif de 25milllions de ventes de PS5. Une progression de 9.9% en France en 2023, niveau proche du Covid. Le marché français du jeu vidéo atteint les 6.1 milliards d’euros grâce à la PS5. Le marché des achats de jeux vidéo sur console et PC a atteint 1.5 milliards contre 1.2 milliards en 2022. Selon le scénario du cabinet CIRCANA, aux USA, le plus optimiste, le marché américain va décroître de 2% en 2024. Mais la baisse pourrait dépasser les 10%.
Le Covid a donc eu un impact négatif sur le marché des jeux vidéo, qui doit s’adapter aux coûts de production.