Une mobilisation pour faire revivre la culture

Depuis le lundi 15 mars 2021 le théâtre de l’Empreinte, scène conventionnée Tulle Brive, prend part au mouvement national d’occupation des salles de spectacle qui a débuté le 4 mars au théâtre de l’Odéon.

Photo : Calixte

Le collectif corrézien  » Occupation 19  » exige notamment  » le retrait de la réforme chômage, une prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleurs précaires  » nous indique Vincent Acampo, régisseur plateau, l’obtention d’un calendrier d’ouverture fixe avec le respect des consignes sanitaires et continuer le « partage d’émotions avec des êtres vivants ».

Ainsi, 15 personnes se relaient afin d’assurer une présence constante dans le théâtre et une assemblée générale de 12h à 14h a lieu quotidiennement au forum du théâtre. Ces assemblées sont ouvertes à tous bien que les personnes travaillant dans la culture soient majoritaires, nous avons pu constater que des personnes extérieures  au monde de la culture ont eu droit à la parole comme par exemple des enseignants, des personnels de santé ou encore des personnes retraitées. 

Dessin réalisé par Nell

«  Aux Assemblées Générales nous sommes environ 70, tout le monde peut être présent et nous prenons des décisions pour les manifestations à venir. Nous faisons en sorte que tous les jours il y ait un concert ou un autre événement artistique  » nous informe la metteuse en scène Marie-Pierre Bésanger. Durant les assemblées générales, les participants abordent des sujets divers autour de la santé, des hôpitaux, de l’éducation et essentiellement du monde culturel. Des décisions sont prises et votées pour les prochaines manifestations sous la surveillance d’un président de séance.

L’occupation n’a pas de durée déterminée et les intermittents du spectacle sont déterminés à faire entendre leurs revendications.

Retrouvez l’évolution de la mobilisation et les différentes actions engagées par le théâtre ici 

Florian Calixte et Lisa

Madeleine Antoine, une femme altruiste.

Lorsque les inégalités et les discriminations sont ancrées dans la société, certaines personnes se démarquent et proposent leur aide à ceux qui se trouvent dans le besoin. Parmi elles Madeleine Antoine.

Madeleine Antoine.
Source image : Brivemag

Madeleine Antoine, retraitée, ancienne conseillère d’orientation psychologue et professeure des écoles, a partagé son parcours et ses motivations. Elle a à coeur de partager son combat contre les discriminations notamment avec des jeunes.

Cette envie de rendre service aux autres est innée chez elle. Madeleine Antoine est investie dans plusieurs associations : la Ligue des droits de l’homme (LDH) et Réseau éducation sans frontières (RESF). Son combat consiste principalement à venir en aide aux mineurs isolés et aux femmes migrantes. Dans cet objectif, elle apporte des conseils dans le domaine administratif, notamment  pour l’obtention des titres de séjour. Pour cela elle accompagne fréquemment les personnes concernées à la préfecture par exemple. Elle assiste également les personnes dans la recherche de travail ou de formation. Elle oeuvre à faire reconnaître les droits des personnes.

Par ailleurs elle est fortement préoccupée par la situation des mineurs isolés qui se retrouvent seuls en Europe. Mais aussi par les femmes en demande d’asile souvent porteuses d’histoires personnelles difficiles (victimes de violences conjugales, mariages forcés…) qui les obligent à quitter leur pays.

Quand on demande à Madeleine Antoine ce qui la pousse à  s’engager ainsi :   « Le principe de fraternité », répond-elle avec conviction.

Ne serait-ce pas un exemple à suivre !

Ashley P. /Maïlys J./ Fanny L

Pour rejoindre la LDH ou suivre les actions Cliquer sur l’image ! Ou suivre la page FB.         

                             

RESF : Un « délit de solidarité » au Kremlin-Bicêtre ? - SNUipp-FSU du Val-de-Marne
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Dominique Grador, une femme aux multiples engagements.

https://www.lamontagne.fr/photoSRC/Gw--/conseil-municipal-de-la-ville-de-tulle-dominique-grador_4654881.jpeg
Source image La Montagne

Dominique Grador, ancienne élue de la Corrèze, nous raconte son engagement auprès de Peuple et Culture (PEC) et de Réseau Education Sans Frontière (RESF).

Pourquoi vous êtes vous engagée auprès de Peuple et Culture après votre carrière politique ?

« Je ne me suis pas engagée après ma carrière politique, je me suis engagée très tôt auprès de cette association d’éducation populaire. Je me suis sentie concernée très jeune. »

Quel est votre rôle au sein de cette association ?

« Je suis représentante légale car Peuple et Culture n’a pas vraiment de président. Il faut donc des représentants légaux pour prendre des décisions ensemble »

Comment les rencontres et animations sont-elles organisées pendant la période de crise sanitaire ?

« Cette crise nous demande une réflexion importante puisque notre objectif est de travailler le plus possible de la même manière avec un public restreint et isolé qui a besoin d’éducation citoyenne et de rencontres interculturelles. Nous avons donc choisi de nous occuper d’un public isolé qui connaît d’importantes difficultés, comme des familles pauvres et des migrants. Nous avons dû prendre des initiatives pour ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement culturel.

Que pensez vous de l’occupation du théâtre qui a lieu en ce moment ?

« Je suis tout à fait pour et je suis impliquée : j’ai occupé le théâtre pendant des jours et trois nuits. Je participe à l’occupation principalement pour faire valoir nos revendications et pour mettre en commun ces revendications. On organise des spectacles et pendant les assemblées générales, on réfléchit à ce qui peut rassembler et intéresser le personnel de santé et le public en général.

Est-ce que pour vous c’est important l’ouverture des lieux culturels ?

« Oui et j’ai été particulièrement touchée et meurtrie par les propos du gouvernement en qualifiant les lieux culturels de non-essentiels. Cela signifie la non-reconnaissance d’une partie de notre société et de notre citoyenneté. Pour moi, il est essentiel de rouvrir les lieux culturels car se sont des lieux d’échanges sociaux et de développement culturel, c’est une partie importante de notre société ».

L’engagement de Dominique Grador reste intact depuis de nombreuses années, au service de la culture et des plus démunis.

Calixte et Lisa

Lycéenne et engagée pour le Liban

Après les explosions du 4 Août 2020 à Beyrouth, le Liban est passé en dessous du seuil de pauvreté.  La précarité est presque généralisée : « Après les explosions de Beyrouth, les explosions de la faim ».

Rappel des faits :
Le 4 Août 2020 dans le port de Beyrouth au Liban, deux explosions ont eu lieu. Le stock de nitrate d’ammonium entreposé dans le port est à l’origine de la violence de ces explosions. Le bilan de cet accident s’élève à 207 morts, plus de 6500 blessés, 9 disparus et des dégâts matériels estimés à plusieurs milliards de dollars. Face à la situation catastrophique, des ONG du monde entier apportent leur aide. Parmi elles, le Secours populaire Français qui organise des collectes de fonds et de vêtements.

Camille Saadé est en classe de terminale  au Lycée Edmond Perrier, elle est bénévole au Secours populaire de Tulle et a bien voulu répondre à nos questions :

Comment, en tant que lycéenne de 17 ans peux-tu aider le Liban ?

CS : Je suis bénévole au Secours populaire. En premier lieu, j’ai rencontré une bénévole du secours populaire qui a proposé La bénévole du Secours populaire m’a proposé de créer un club « Copains du monde » en Corrèze (groupe propre au secours populaire, il en existe partout en France selon les départements) et de réfléchir à  un projet spécialement  pour le Liban.  Et donc nous mettons en place ce club avec des jeunes de Corrèze dans les collèges et lycées. Pour l’instant nous avons des bénévoles à Victor Hugo, à Clémenceau et à Ussel qui vont mettre en place des collectes dans leurs établissements pour le projet. 

– Quelles sont  les actions prévues ?

CS : Le projet est sous forme d’une vente (des habits, des jouets, des livres…) à partir de collectes réalisées dans les lycées et collèges grâce à la participation des élèves. La collecte est prévue à la fin de l’année au lycée mais aussi sur les marchés. C’est le fruit de la vente de cette collecte qui sera  reversé à une association au Liban DPNA*. Le but est de laisser une autonomie financière et de ne pas gérer à leur place.

Plus précisément, nous souhaitons apporter une aide au Liban qui permette un développement, un apport d’argent/de denrées à long terme pour que, à terme, les personnes que nous aidons soient autonomes financièrement.

Le Secours Populaire a déjà eu ce genre de projet au Salvador il y a quelques années.

Qu’est ce qui t’a poussé à t’engager dans de ce projet ?

CS : Je me suis engagée car je suis Libanaise et parce que j’ai de la famille au Liban. La crise économique et politique ayant déjà mis à terre le Liban, les explosions ont été de trop et ont eu pour conséquence une vague d’extrême pauvreté.

« A mon niveau, j’ai décidé de faire une collecte de vêtements avec le secours populaire

au sein des lycées et collèges de Tulle au profit du Liban. »

Chacun à son niveau peut s’engager pour une cause, même à 17 ans.

Merci à Camille, vous entendrez parler de ce projet sur ce blog et ailleurs dans la presse.

Dessin Réalisé par Pauline PRADY
Dessin Réalisé par Pauline PRADY
Logo Secours Populaire –  Source : Secourspopulaire.fr

 

Logo
Source : Secourspopulaire.fr

 

*DPNA : Developpement for people and nature association.

« Après les explosions de Beyrouth, les explosions de la faim » – Corinne Makowski, secrétaire nationale du Secours Populaire Français

Sources : wikipedia et Secours populaire

 

Yacine.H, Sophia.B

Le féminisme à travers le planning familial

Mardi 23 mars 2021, deux bénévoles et féministes de l’association du Planning Familial, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour, se sont déplacées au lycée Edmond Perrier pour répondre à toutes nos questions concernant leurs actions et leurs motivations.

 

Photographie de Jeannie Ceyrat (photo Agnès Gaudin, La MOntagne Tulle)

 

      L’antenne tulliste du Planning Familial a vu le jour  il y a un an, grâce à l’implication  d’une trentaine de bénévoles qui sont majoritairement de la gente féminine. Les deux jeunes femmes, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour,  que nous avons interviewées, comptent également parmi ces bénévoles engagées dans cette association.

      Tout d’abord, le Planning Familial est une association non-médicalisée principalement tournée vers la parole et l’écoute. Elle aide beaucoup de femmes perdues que ce soit  par rapport à leurs vies personnelles ou professionnelles, leurs doutes, leurs questionnements… L’antenne tulliste du  planning est en attente de l’ouverture des permanences d’accueil prévue pour le printemps. L’association est actuellement à la recherche d’un local. Dès le mois d’avril, il est prévu d’organiser des permanences au sein d’autres associations. Pour l’heure, Jeannie Ceyrat et Elise Paterour  participent à la gestion du numéro d’appel national « Sexualités, contraception, IVG », le 0800.08.11.11.

Solidarité féminine

 Ces deux jeunes femmes ont initié ce projet sur le territoire tulliste, poussées par de fortes convictions féministes. Pour elles, il est nécessaire que toutes les femmes soient solidaires entre elles. C’est ce qui leur donne envie de partager leurs propres connaissances et leurs convictions. Toute personne (pas que les femmes) voulant des conseils ou juste parler, pourra trouver une écoute et des conseils au sein de l’association.

Ces bénévoles féministes sont plus ou moins  sensibles à certains sujets. Elise, psychologue de formation, est plus touchée par les violences sexuelles, sans parler obligatoirement de viols mais d’actes à caractères sexuels forcés. Une première expérience forcée est nécessairement très mal vécue et entraîne des conséquences néfastes à plus long terme dans la vie des jeunes filles. Pour elle, il faut sensibiliser les jeunes à la notion de consentement dès le collège pour éviter les risques de violences sexuelles.

Jeannie, elle, s’intéresse plus à la question de l’inceste, violences sexuelles intrafamiliales sur lesquelles pèse « une logique de silence beaucoup plus importante que lors de violences sexuelles ordinaires ».  Elle constate également que « l’inceste n’est pas beaucoup pris en compte ».

 

Pour contacter le Planning familial de Tulle : pf.tulle@mailo.com

Kelly G. – Marjorie N.

Mathieu Bosredon un athlète engagé

Mathieu Bosredon, sportif paraplégique de 30 ans champion de Handbike*, évoque l’intégration des personnes en situation de handicap dans la vie quotidienne en France.

La lutte contre les discriminations à l’égard personnes porteuses de handicap, où en est-on ?

La France a un retard assez important par rapport aux pays anglo-saxons (de 15 à 20 ans). Elle fait des efforts considérables mais malheureusement, on trouve encore des discriminations lors des entretiens d’embauche par exemple. D’après Mathieu, « la France manque de formations, les professionnels ont trop d’idées reçues sur les handicapés ». En France, on ne met pas en valeur les personnes en situation de handicap, comme le font par exemple les pays anglo-saxons dans les films, séries et publicités. « Il reste des progrès à faire » ajoute t-il.

Mathieu Bosredon. Source image : france-paralympique.fr

Quel engagement personnel dans cette lutte ?

Mathieu aide les personnes en situation de handicap en les encourageant au maximum sur les réseaux sociaux : chacun peut lui poser des questions auxquelles il répondra avec plaisir, en essayant de les motiver. Ils les pousse à aller de l’avant, à faire du mieux qu’ils peuvent, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Mathieu donne l’exemple en pratiquant son sport : il veut ainsi prouver que chacun peut faire de grandes choses et être fier de soi. Le handicap ne devrait freiner personne dans ses aspirations.

L’insertion de Mathieu et son avis sur l’inclusion à l’école.

Mathieu a vécu son enfance en Corrèze et, comme les autres enfants,  a pu suivre une scolarité classique car les écoles qu’il a fréquentées permettaient déjà l’inclusion  des personnes en situation de handicap. A l’âge adulte il constate que la discrimination se fait davantage sentir, notamment lors des entretiens d’embauche. Néanmoins les idées reçues tendent à disparaître et la société commence à apprendre à vivre avec les personnes en situation de handicap.

A la question « Vous sentez-vous différent ? » Mathieu répond « tout le monde est différent, et c’est une bonne chose mais personne ne doit se sentir exclu ».

La discrimination semble de moins en moins prégnante, cependant des progrès sont encore à faire en matière de tolérance et d’inclusion. La France fait beaucoup d’efforts à ce sujet même si elle a encore beaucoup à apprendre… Mathieu Bosredon est optimiste.

 

* Le handbike ou « vélo à propulsion manuelle » est une discipline handisport apparentée au cyclisme.

Vous pouvez suivre l’actualité et le combat de Mathieu sur Facebook, 

 Thomas B & Bastien MdC

Devenir pompier volontaire, une voie à suivre !

Devenir pompier volontaire : une passion, des valeurs !
Compte-rendu d’interview d’un commandant et d’une sapeur pompier.

Parcours d’une jeune sapeur pompier :

Elodie, 18 ans, est une JSP, c’est à dire une jeune sapeur pompier. Son but est d‘aider la population et d’être utile. Ses valeurs sont d’avoir du respect envers les autres, savoir vivre en collectivité et s’entretenir physiquement. Pour devenir pompiers volontaires il existe plusieurs options mais Elodie a choisi la plus courante celle d’être JSP et de passer un brevet cadet en suivant des formations, dès l’âge de 12 ans jusqu’à 17 ans. A côté de cette activité bénévole, elle est scolarisée en  bac professionnel métier de la sécurité à Tulle. Elle souhaite par la suite devenir pompier professionnel.

Durant leur période d’engagement au sein des JSP, les jeunes élèves apprennent les gestes du secourisme, la manœuvre incendie, l’utilisation des lots de sauvetage…etc. Sans faire d’intervention, on leur enseigne la fonction de sapeurs pompiers. Suivant les formations qu’ils ont choisies, ils seront affectés à différentes missions. Il y a plusieurs formations possibles comme « équipier incendie » pour se spécialiser dans la gestion des feux, « équipier SAP » pour ce qui concerne les ambulances. La mission la plus valorisante et la plus dangereuse d’après elle, est celle en rapport avec les incendies : on y trouve et on y apprend beaucoup de choses.

Parcours du commandant Durina Eric :

Le commandant Durina est le responsable de la direction départementale des sapeurs pompiers et du développement  du volontariat. Pour être pompier volontaire il faut répondre à certains critères, comme avoir au minimum 16 ans et au maximum 60 ans,  « Qu’importe que nous soyons homme ou femme, étranger ou non, cela ne change rien. Il faut tout de même être en bonne santé physique et donc passer des examens médicaux ».
On n’est pas obligé de passer par la case jeune sapeur pompier, il faut aller au Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), par la suite remplir un dossier d’engagement, puis le compléter avec des formations. Toutes les missions sont dangereuses étant donné qu’un sapeur pompier peut prendre des risques même sur la route, comme tout le monde.
Les pompiers volontaires s’engagent pour une moyenne nationale de 11,7 ans. Pour les hommes cela équivaut à environ 12 ans et pour les femmes à 8 ans. Les femmes sont en effet de plus en plus présentes dans les casernes et pour une bonne intégration les responsables ont créé des vestiaires non mixtes.
Lors du recrutement, Mr. Durina a interrogé les futurs pompiers volontaires sur leur motivation et leur but. La grande majorité a répondu que c’était pour rendre service aux autres, puis une autre partie pour la valeur morale et finalement une autre pour la discipline, l’esprit d’équipe et le contact humain.
Les pompiers volontaires n’ont pas d’heures limite, ils ont 40 heures de formations obligatoires tous les ans. Selon les JSP, les  avantages sont les valeurs, les services rendus et la notion de groupe. Il existe ce pendant des inconvénients : la perturbation de la vie privée et celle dans le travail.

                          Commandant Eric Durina, pompier à Brive ( avec l’autorisation de La Montagne)

Clara.B, Enora.B, Oceane.P

Les militaires seniors au service de la jeunesse

 

Eric Zavras source image: Canopé E-reporter

Aujourd’hui, les militaires qui ne sont plus actifs professionnellement s’investissent activement pour la jeunesses.

Eric Zavras  et Yves Lasvigne  Délégué militaire Corrèze du SNU

Yves Lasvigne est un militaire toujours en activité qui a pour responsabilité de représenter toutes les armées en Corrèze. Engagé depuis longtemps dans la citoyenneté il explique que dès sa jeunesse il a voulu s’impliquer pour les autres notamment dans des clubs de sports lorsqu’il était au lycée.

Eric Zavras est un militaire retraité de 62 ans et tout comme son confrère, a fait partie de l’armée de terre pendant près de 40 ans. Il s’occupe de la direction de la citoyenneté deux fois par semaine à Tulle.

Le SNU, service nationale universel, a été créé par Édouard Philippe en 2019 et est une des promesses de campagne du président Macron. Ce service a pour objectif  de renforcer les liens de fraternité entre les jeunes français et de promouvoir l’investissement des jeunes dans la société actuelle ainsi que le sentiment d’engagement dans la république. « L’apprentissage en collectivité est nécessaire » insiste Eric Zavras.

Le métier de militaire n’est pas une profession facile, n’est pas un métier comme les autres. Un militaire, se doit de faire preuve d’une citoyenneté « exacerbée » tant dans son métier qu’en tant que civil précise Eric Zavras.

Quand on leur demande si le SNU permet aux jeunes de devenir un peu plus citoyens dans le monde actuel et si le niveau de citoyenneté a évolué avec le temps, ils sont unanimes pour dire que le SNU permet d’augmenter la citoyenneté et de s’impliquer. Ils sont plus mitigés quant à l’évolution dans le temps : « il y a plusieurs années on n’avait pas besoin de faire des actions pour inciter les personnes à s’engager en tant que citoyen, cela se faisait plus naturellement ». Il semblerait en effet que les jeunes perdent les valeurs de la France.

Par ailleurs, ils expliquent que depuis 20 ans on parle plus de la citoyenneté à cause des attentats. Pour eux, « être un citoyen impliqué dans la vie, se résume principalement à vivre en collectivité mais surtout apprendre ses droits mais aussi ses devoirs ».  Une des qualités du service militaire (disparu en 2002) était  de réaliser un « brassage des jeunes ». Cela permettait de rencontrer des personnes provenant de tout milieu social et géographique. Cependant la fin de ce service a été inévitable car l’armée étant professionnelle elle nécessite des études spécifiques.

Ainsi le SNU a été crée afin de permettre aux jeunes de participer à des actions dans un département différent du leur, de sortir de leurs habitudes et d’apprendre à vivre en collectivité. Pour pouvoir y participer les jeunes doivent d’abord faire la démarche de s’inscrire. Puis ils vont participer à un séjour de 15 jours en collectivité avant de pouvoir apprendre à s’investir pour les autres en faisant des travaux d’intérêt général par exemple. 

Yves Lasvigne source image: Canopé E-reporter

Le rallye citoyen, un lieu de d’engagement 

Le rallye citoyen fête cette année ses 7 ans d’existence. Il est dédié aux collégiens regroupés en équipes, et le principe consiste en plusieurs ateliers civiques et sportifs sur un thème local et le but de cette opération est de permettre des échanges historiques et citoyens entre les collégiens et les partenaires comme les pompiers, la gendarmerie,  l’armée, des représentants de communes ou des associations.

 Ce rallye est composé de plusieurs ateliers comme allant par exemple du secourisme, à la découverte des métiers de la défense, en passant par le parcours du combattant qui est l’activité majeure et sélective pour l’armée et bien d’autres. Le Lieutenant colonel Lasvigne précise que ce rallye a été organisé sur une journée avec différents intervenants qui doivent expliquer aux collégiens leurs différentes implications dans la citoyenneté en fonction de leurs métiers.  « Ces interventions apportent une prise de conscience dans les différents niveaux de citoyenneté chez les jeunes ». A l’issue de cette journée les jeunes repartent donc avec une connaissance plus élargie des domaines de l’entraide, « une réelle prise de conscience de la citoyenneté ». Il y a aussi une émulation grâce au classement final avec des récompenses. 

Kevin.J/Pierre.D/Gabriël.A

Deux élus corréziens au service de leur commune, face à la crise

Vincent Arrestier, un maire investi pour la commune de Monceaux-sur-Dordogne.

Vincent Arrestier, maire de Monceaux-sur-Dordogne.
Crédit photo : Mairie de Monceaux-sur-Dordogne

Monceaux-sur-Dordogne est une petite commune de Nouvelle-Aquitaine de 641 habitants. Celle-ci est classée « vallée de la Dordogne » pour ses paysages idylliques et sa vaste diversité. Ce village est très bien situé au bord de la Dordogne pour accueillir les visiteurs qui sont nombreux en été.

Nous avons pu nous entretenir avec le maire de cette commune, Vincent Arrestier, élu depuis 1 an. Celui-ci a été pendant 6 ans conseiller municipal puis s’est présenté aux élections dans sa commune car il estimait avoir une chance inouïe d’y vivre et de pouvoir profiter de ses magnifiques paysages et de sa communauté. Il veut s’y investir au maximum.

Il nous a expliqué que pour être maire, il faut avoir été élu par les habitants de la commune et il ne faut pas de diplôme en particulier. La fonction de maire n’est pas toujours simple car il faut y consacrer beaucoup de temps, mais aussi savoir répondre aux différents soucis qui se présentent en permanence. C’est pour cela que lorsqu’on se présente, il faut être sûr de son choix et vouloir s’investir pleinement dans la vie de la commune. Le maire est entouré de 15 conseillers municipaux dont 3 adjoints, chargés chacun de plusieurs domaines comme les finances ou le tourisme.

Stéphanie Perrier, professeure et adjointe au maire de Tulle.

Crédit photo : Mairie de Tulle

Nous avons également interviewé Madame Stéphanie Perrier, qui est professeure de SVT dans notre lycée. Celle-ci est aussi adjointe au maire de la commune de Tulle qui est la préfecture corrézienne, composée de 14500 habitants, donc d’une taille bien supérieure à celle de Monceaux. Le conseil municipal de Tulle est donc constitué de davantage d’élus :  33 conseillers municipaux dont 8 adjoints. Stéphanie Perrier est en charge de l’Environnement, des Espaces Verts, des Mobilités et de la Santé environnementale. Cela consiste à définir quels sont les axes politiques sur lesquels l’équipe municipale va travailler dans les 6 ans à venir du mandat.

 

 

Des communes de taille différente mais toutes deux touchées par la crise.

Ces deux communes sont toutes deux très différentes autant sur le plan des revenus que du nombre d’habitants, mais ont pour autant toutes les deux du mal à vivre la crise sanitaire car elles perdent leur côté festif et donc une partie de leur recettes. Cette pandémie a également entraîné de nombreux surcoûts dans les communes, liés aux achats d’équipements de protection. Le budget qui devait être consacré à de nouveaux projets a donc dû être réaffecté, au grand regret de Vincent Arrestier et de Stéphanie Perrier, deux élus qui avaient prévu de nombreux projets dans leurs communes respectives, comme la création d’une maison de santé à Monceaux et des aménagements des trottoirs pour faciliter l’accessibilité des personnes handicapées à Tulle. Des projets qui, ils l’espèrent, pourront tout de même être réalisés au cours de la mandature.

Loane Arrestier, Mathilde Sampaio et Léonie Farges

Ça roule toujours aussi fort à Tulle !

Depuis quelques semaines, nos vttistes Tullistes sont bien motivés à poursuivre les entraînements sous le soleil, malgré la pandémie du Covid 19.

Depuis le début de la pandémie mondiale, les clubs de sports sont restés fermés. Mais en septembre 2020, le club de VTT de Tulle (TVTT) a pu reprendre les entraînements les samedis. En revanche, il faut respecter quelques règles sanitaires, comme par exemple le port du masque obligatoire en début et fin de séance, respect du couvre feu… L’entraîneur Guillaume Simonet nous explique comment se passe l’encadrement, la gestion de la crise et sa motivation à continuer  les entrainements pour les jeunes.

Pour la petite anecdote, le club a été créé lors d’un repas de famille avec Guillaume, un éducateur sportif dans les écoles, et son cousin qui fut le premier président du TVTT. Leur volonté était de transmettre leur savoir sur le VTT et partager leur passion. 

Ce club est principalement destiné aux mineurs dans le but de développer l’activité du vélo sous toutes ses formes comme la maniabilité, la descente, le trial, l’enduro ou encore le cross country. Il existe également une section enduro accessible à partir de 14 ans et jusqu’à tout âge. En revanche, à cause de la crise sanitaire, pendant un certains temps, il a fallu diviser les adhérents en plusieurs petits groupes et suspendre les entraînements pour les adultes. Grâce à la FFC (Fédération Française de Cyclisme) les entraînements ont pu reprendre normalement depuis mi décembre malgré l’absence de compétitions.

source image Tulle VTT

Suite à notre entretien avec Guillaume Simonet, nous avons pu comprendre le fonctionnement du club, des entraînements… Les entraîneurs, des bénévoles rencontrés lors des formations ou encore des parents d’enfants licenciés au club, leur rôle est de préparer les séances, de coacher les vttistes afin de les faire progresser…

Guillaume nous indique qu’il faut environ une heure pour préparer une séance de trois heures, de même que pendant l’été la planification de l’année prend beaucoup plus de temps afin de trouver des lieux d’entrainement en fonction de la discipline et de la météo mais aussi de créer des parcours de randonnée. Chaque licencié doit venir avec son propre matériel mais il existe tout de même des locations de vélo à Tulle  notamment l’association A bicyclette

Si vous voulez découvrir les activités du club, rendez-vous sur sa page Facebook

Antoine.B/Clara.C/Thomas.M